Maya, l’outil innovant qui facilite l’entretien des parcours de golf
Publié le 28/02/2023 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
A peine lancé, le logiciel Maya a déjà réussi sa première levée de fonds et séduit près de 20 clubs de golf en Belgique et à l’étranger. L’innovation ? Gérer les terrains de façon plus rentable, plus efficace et plus respectueuse de l’environnement. Une technologie prédictive de précision qui pourra prochainement s’utiliser dans d’autres espaces verts, comme les vignobles et les terrains de sport engazonnés.
Les greenkeepers peuvent désormais compter sur l’aide de Maya, leur nouvelle assistante personnelle. Ce nouveau logiciel facilite l’entretien des parcours de golf, en s’adaptant aux réalités liées au changement climatique et à l’évolution de la législation.

Grâce à l’intelligence artificielle, Maya exploite les données recueillies sur le terrain et les croise avec le big data. “Notre logiciel SaaS traite les informations collectées par capteurs connectés (sondes de sol, station météo…) et les observations fournies par les gestionnaires de terrain. Le tout est comparé et mis en perspective avec les données historiques et des insights scientifiques, explique Valentine Godin, ingénieure environnementale et fondatrice de la jeune start-up GVE Europe, à l'origine de la création de Maya.

“Cette technologie innovante permet une gestion de précision dans les clubs de golf, grâce à des prédictions évolutives et personnalisées pour chaque utilisateur.” Un procédé en phase avec la quatrième révolution agricole, qui met l’intelligence artificielle et les drônes au service de la gestion des terres et ressources naturelles.

L’innovation, derrière la contrainte

Derrière cette innovation se cache en réalité une contrainte. Depuis 2018, la Région wallonne interdit dans ses espaces publics l’utilisation de pesticides et de produits de biocontrôle naturels pourtant utilisés dans l’agriculture bio. Un objectif “Zéro-Phyto” qui est progressivement adopté aussi à l’étranger, comme en France (2025), en Suisse (2030) et bientôt en Angleterre et en Espagne.

Résultat : cette interdiction engendre une prolifération de maladies, qui menacent directement la pratique sportive. Or les amateurs de golf le savent : le gazon doit être impeccable, pour qu’une balle roule sur un terrain. De quoi donner des sueurs froides aux greenkeepers, obligés de lutter contre les sécheresses et les maladies...

“La technologie est d'une aide précieuse quand la marge de manœuvre devient de plus en plus restreinte”, considère Valentine Godin, qui a commencé par tester une première application dans 5 golfs pilotes : le Golf de Rigenée, du Bercuit, de l’Empereur, de Liège-Gomzé et de Naxhelet.

Développée en novembre, la plate-forme Maya a déjà convaincu près de 20 clubs de golf en Belgique, en Angleterre, au Danemark, en France et prochainement aussi en Espagne.

Grâce à sa gestion de précision, l’application aide les clubs dans leur transition écologique et dans la maîtrise de leurs coûts. Elle permet d’agir sur 3 grands enjeux rencontrés par les gestionnaires de terrain :

1. meilleure précision au niveau de l’arrosage, qui permet d’économiser environ 30% d’eau.
2. meilleure gestion et prédiction des maladies, comme la fusariose froide et le dollar spot, 2 grands problèmes des golfs à l’heure actuelle.
3. meilleure gestion des intrants (sable, azote…), qui permet de générer des économies conséquentes pour les clubs.

Levée de fonds réussie

Grâce à cette innovation et à sa parfaite maîtrise du secteur golfique, Valentine Godin et son équipe ont réussi à lever fin 2022 un demi-million d’euros auprès d’Invest BW (via B2START) et d’autres investisseurs privés. Un apport qui va permettre à GVE Europe d’agrandir son équipe, pour continuer le développement et la commercialisation de la plate-forme Maya.

L’ambition est de convaincre 100 golfs avant fin 2023. La start-up est également en phase pilote, pour s’implanter dans le secteur vinicole. “Maya a une raison d’être pour tout terrain concerné de près ou de loin par la gestion de l’eau, des intrants et des maladies, que ce soit au niveau environnemental ou économique”, analyse Valentine Godin.

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