Publié le 13/10/2016 Dans Xbox One
Le Fénix renaît de ses cendres.
Après avoir vaincu les Locustes, une sorte de monstre humanoïde tout droit sortie des profondeurs de la Terre, les habitants de Sera sont retombés dans leur travers : la guerre civile permanente. La Coalition des gouvernements unifiés (CGU) et son leader, la première ministre Jinn, voulaient en effet recoloniser la Terre à coups de villes fortifiées et surveillées par des robots géants. Mais James Dominic Fenix, le fils de Marcus, Delmont Walker et Kait n'entendent pas vivre sous surveillance permanente et revendiquent leur soif de liberté. "Les étrangers" décident de lutter contre Jinn et ses Defbots quand la situation se détériore. Vingt-cinq ans après les événements décrits dans Gears of War 3, une nouvelle menace est sur le point d'émerger, les Swarm. Cette fois c'est JD Fenix qui devra mener l'enquête et annihiler la menace. Mais son père ne sera pas de trop pour l'accompagner dans cette guerre. A l'aide de quelques-uns de ses compagnons, JD devra combattre un terrible ennemi dans la ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si certains pourront pester face à ce design froid, gris et glauque, il ne trouveront rien à dire sur la technique du titre conçu par The Coalition, qui profite d'un ravalement de façade très convaincant sur Xbox One. Les phases de tirs s’agrémentent de virées en motos ou en Méchas, et les effets météo s'avèrent de toute beauté.
Les personnages, en plus d'avoir un visage et des détails de peau très convaincants, sont modélisés avec une grande précision, de leur armure jusqu'aux armes qu'ils transportent. Leurs animations suivent également cette perfection et sont surtout très variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Quant aux décors, ils sont très fournis et la profondeur de champ est assez impressionnante. Le tout avec divers effets tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Et ce sans un ralentissement. Malgré toute cette surenchère d'effets graphiques le jeu est d'une insolente fluidité, et aucune chute de frame rate n'est venue perturber la partie (le titre est en 1080p). Mieux, cette fois, chaque personnage dispose d'une véritable personnalité : JD sait parfaitement manier les armes mais se retrouve malmené par l'émergence de locustes, Kate apporte une touche de féminité à la série, et Del est le pince-sans-rire de la bande.
Un gameplay classique.
Le gameplay de Gears of War peut se résumer en trois phases : se mettre à couvert, tirer dans le tas et se déplacer, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. Trop simpliste ? Pas forcément. Déjà, le héros dispose de 4 armes à utiliser à bon escient : son pistolet standard ; un shotgun ; des grenades à envoyer, leur trajectoire et leur point de chute étant mise en évidence par une courbe à l'écran ; et enfin le fusil d'assaut faisant également office de tronçonneuse au corps-à-corps, avec le bel effet sanglant que cela occasionne venant même tacher la caméra au passage. Et cette fois, il est possible de recharger son arme tout en courant. L'immersion est de mise, grâce aux somptueux graphismes et à l'ambiance sonore d'une part, mais aussi grâce à l'absence totale de HUD (sauf lors de la visée) et aux effets de caméra. Nous suivons les tribulations de Marcus grâce à une vue au dessus de l'épaule, mais cette caméra bouge et tremble comme si vous étiez suivi par un cameraman de CNN. C'est encore plus flagrant lorsque le personnage court, où l'on a vraiment l'impression de suivre un soldat à la télé durant une guérilla n'épargnant personne, même pas les caméras.
La maniabilité, elle, est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre ou de sauter le muret nous abritant d'une simple pression sur le bouton A. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu, et le système de combat au corps-à-corps a un peu évolué. Il est possible de prendre un ennemi à couvert et de l'éliminer au couteau. Outre une campagne solo de dix heures, Gears of War 4 propose différents modes multijoueurs, notamment la horde qui intègre désormais un système de classes (par exemple, un ingénieur pourra reconstruire les barricades détruites), l'escalation qui demande de s'approprier trois zones sur la carte et marquer 210 points, tandis que la course à l'armement vous propose de commencer avec un simple pistolet et plus vous éliminez d'adversaires, plus vous gagnerez en puissance de feu. Bien sur, il est également possible de jouer à deux en coopération sur la même console. A noter que la première édition du jeu est également livrée avec un coupon pour télécharger les quatre épisodes Xbox 360 gratuitement via le service de rétrocompatibilité.
VERDICT
Très classique dans sa conception, Gears of War 4 se révèle pourtant particulièrement divertissant et profite de son passage sur Xbox One pour afficher une réalisation technique chatoyante. Les fans d'action seront ravis de suivre la suite des aventures de la famille Fenix, surtout que le jeu est toujours aussi dynamique.
Après avoir vaincu les Locustes, une sorte de monstre humanoïde tout droit sortie des profondeurs de la Terre, les habitants de Sera sont retombés dans leur travers : la guerre civile permanente. La Coalition des gouvernements unifiés (CGU) et son leader, la première ministre Jinn, voulaient en effet recoloniser la Terre à coups de villes fortifiées et surveillées par des robots géants. Mais James Dominic Fenix, le fils de Marcus, Delmont Walker et Kait n'entendent pas vivre sous surveillance permanente et revendiquent leur soif de liberté. "Les étrangers" décident de lutter contre Jinn et ses Defbots quand la situation se détériore. Vingt-cinq ans après les événements décrits dans Gears of War 3, une nouvelle menace est sur le point d'émerger, les Swarm. Cette fois c'est JD Fenix qui devra mener l'enquête et annihiler la menace. Mais son père ne sera pas de trop pour l'accompagner dans cette guerre. A l'aide de quelques-uns de ses compagnons, JD devra combattre un terrible ennemi dans la ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si certains pourront pester face à ce design froid, gris et glauque, il ne trouveront rien à dire sur la technique du titre conçu par The Coalition, qui profite d'un ravalement de façade très convaincant sur Xbox One. Les phases de tirs s’agrémentent de virées en motos ou en Méchas, et les effets météo s'avèrent de toute beauté.
Les personnages, en plus d'avoir un visage et des détails de peau très convaincants, sont modélisés avec une grande précision, de leur armure jusqu'aux armes qu'ils transportent. Leurs animations suivent également cette perfection et sont surtout très variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Quant aux décors, ils sont très fournis et la profondeur de champ est assez impressionnante. Le tout avec divers effets tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Et ce sans un ralentissement. Malgré toute cette surenchère d'effets graphiques le jeu est d'une insolente fluidité, et aucune chute de frame rate n'est venue perturber la partie (le titre est en 1080p). Mieux, cette fois, chaque personnage dispose d'une véritable personnalité : JD sait parfaitement manier les armes mais se retrouve malmené par l'émergence de locustes, Kate apporte une touche de féminité à la série, et Del est le pince-sans-rire de la bande.
Un gameplay classique.
Le gameplay de Gears of War peut se résumer en trois phases : se mettre à couvert, tirer dans le tas et se déplacer, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. Trop simpliste ? Pas forcément. Déjà, le héros dispose de 4 armes à utiliser à bon escient : son pistolet standard ; un shotgun ; des grenades à envoyer, leur trajectoire et leur point de chute étant mise en évidence par une courbe à l'écran ; et enfin le fusil d'assaut faisant également office de tronçonneuse au corps-à-corps, avec le bel effet sanglant que cela occasionne venant même tacher la caméra au passage. Et cette fois, il est possible de recharger son arme tout en courant. L'immersion est de mise, grâce aux somptueux graphismes et à l'ambiance sonore d'une part, mais aussi grâce à l'absence totale de HUD (sauf lors de la visée) et aux effets de caméra. Nous suivons les tribulations de Marcus grâce à une vue au dessus de l'épaule, mais cette caméra bouge et tremble comme si vous étiez suivi par un cameraman de CNN. C'est encore plus flagrant lorsque le personnage court, où l'on a vraiment l'impression de suivre un soldat à la télé durant une guérilla n'épargnant personne, même pas les caméras.
La maniabilité, elle, est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre ou de sauter le muret nous abritant d'une simple pression sur le bouton A. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu, et le système de combat au corps-à-corps a un peu évolué. Il est possible de prendre un ennemi à couvert et de l'éliminer au couteau. Outre une campagne solo de dix heures, Gears of War 4 propose différents modes multijoueurs, notamment la horde qui intègre désormais un système de classes (par exemple, un ingénieur pourra reconstruire les barricades détruites), l'escalation qui demande de s'approprier trois zones sur la carte et marquer 210 points, tandis que la course à l'armement vous propose de commencer avec un simple pistolet et plus vous éliminez d'adversaires, plus vous gagnerez en puissance de feu. Bien sur, il est également possible de jouer à deux en coopération sur la même console. A noter que la première édition du jeu est également livrée avec un coupon pour télécharger les quatre épisodes Xbox 360 gratuitement via le service de rétrocompatibilité.
VERDICT
Très classique dans sa conception, Gears of War 4 se révèle pourtant particulièrement divertissant et profite de son passage sur Xbox One pour afficher une réalisation technique chatoyante. Les fans d'action seront ravis de suivre la suite des aventures de la famille Fenix, surtout que le jeu est toujours aussi dynamique.