Publié le 03/12/2011 Dans XBox 360
Constantinople, 1511 après J.C.
Assassin's Creed Revelations prend place douze ans après les évènements décrits dans le volet Brotherhood. Développé par Ubisoft Montréal, il s'agit d'une suite directe, mettant à nouveau en scène le personnage d'Ezio Auditore (héros depuis Assassin's Creed II). Nous sommes à présent en 1511, où le légendaire maître assassin marche sur les traces de son ancêtre Altaïr. Son périple le conduira à Constantinople, le cœur de l’Empire ottoman, où une armée de Templiers menace de déstabiliser la région. Afin de mettre un terme aux hostilités, le personnage s'attaquera à l'ennemi et comme le Prince de Perse en son temps, il devra éviter les mécanismes piègeux qui traînent dans les niveaux, se montrer discret pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission. La ville de Constantinople offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre, le mieux étant d'ailleurs de restaurer au plus vite les tunnels souterrains. Un des nouveautés de cet épisode vient du fait qu'il sera possible d'utiliser des tyroliennes pour avancer plus rapidement d'un lieu à l'autre. On pourra également profiter de bombes et même de les personnaliser.
A l'instar de l'épisode Brotherhood, Revelations permet de recruter des citoyens pour en faire des alliés et même de les former pour devenir des assassins. Le système de combat demeure pour sa part très conservateur, et seuls quelques nouveaux mouvements sont disponibles. On naviguera donc en terrain connu, et la liberté de déplacement est quasi totale, les environnements sont plutôt grands et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris. On pourra par contre regretter une relative absence de Desmond Miles, le descendant d'Ezio. Toujours piégé dans l'Animus, il ne se manifestera qu'à l'occasion de quelques séquences dans une sorte de monde virtuelle façon Matrix, permettant de débloquer des souvenirs du passé. Ezio lui aussi devra faire face à certains fantômes méconnus ...
Techniquement en progression ?
Assassin's Creed Revelations tourne sur le même moteur que son prédécesseur. Le jeu demeure riche en détails et les environnements toujours très inspirés, même si le graphisme commence à faire du surplace et que des multiples bogues visuels demeurent présents. Néanmoins, la modélisation de Constantinople est assez spectaculaire, et on ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter les rues de la ville. L'animation demeure globalement assez fluide avec cependant quelques ralentissements ça et là , dans cette édition X360. Les contrôles restent excellents et aisés, et on retrouve vite ses marques. Les différentes armes à collecter ainsi que les compétences spéciales, renforcent le gameplay.
Plutôt long en solo, l'aventure tient en haleine pendant une quinzaine d'heures, et une large kyrielle de missions annexes est également proposée. Les évolutions sont plutôt à rechercher du mode multijoueur. On retrouve la Traque qui met huit joueurs en compétition dans Constantinople, l'Alliance oppose deux équipes de quatre participants qui incarnent respectivement le rôle de chasseurs et de proies, la Chasse à l'Homme met en scène trois binômes chargés d'éliminer les autres concurrents, le Deathmatch est un simple combat à mort, tandis que l'Assaut de Reliques (à quatre contre quatre) demande de protéger un artefact des concurrents tout en essayant de récupérer celui des adversaires. Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres).
VERDICT
Assassin's Creed Revelations conclut efficacement les aventures d'Ezio. Même si le scénario demeure parfois assez obscur, la campagne solo assure le dépaysement, et le multijoueurs est mieux intégré que dans le volet Brotherhood. Un jeu affuté même si l'effet de surprise a en parti disparu.
Assassin's Creed Revelations prend place douze ans après les évènements décrits dans le volet Brotherhood. Développé par Ubisoft Montréal, il s'agit d'une suite directe, mettant à nouveau en scène le personnage d'Ezio Auditore (héros depuis Assassin's Creed II). Nous sommes à présent en 1511, où le légendaire maître assassin marche sur les traces de son ancêtre Altaïr. Son périple le conduira à Constantinople, le cœur de l’Empire ottoman, où une armée de Templiers menace de déstabiliser la région. Afin de mettre un terme aux hostilités, le personnage s'attaquera à l'ennemi et comme le Prince de Perse en son temps, il devra éviter les mécanismes piègeux qui traînent dans les niveaux, se montrer discret pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission. La ville de Constantinople offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre, le mieux étant d'ailleurs de restaurer au plus vite les tunnels souterrains. Un des nouveautés de cet épisode vient du fait qu'il sera possible d'utiliser des tyroliennes pour avancer plus rapidement d'un lieu à l'autre. On pourra également profiter de bombes et même de les personnaliser.
A l'instar de l'épisode Brotherhood, Revelations permet de recruter des citoyens pour en faire des alliés et même de les former pour devenir des assassins. Le système de combat demeure pour sa part très conservateur, et seuls quelques nouveaux mouvements sont disponibles. On naviguera donc en terrain connu, et la liberté de déplacement est quasi totale, les environnements sont plutôt grands et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris. On pourra par contre regretter une relative absence de Desmond Miles, le descendant d'Ezio. Toujours piégé dans l'Animus, il ne se manifestera qu'à l'occasion de quelques séquences dans une sorte de monde virtuelle façon Matrix, permettant de débloquer des souvenirs du passé. Ezio lui aussi devra faire face à certains fantômes méconnus ...
Techniquement en progression ?
Assassin's Creed Revelations tourne sur le même moteur que son prédécesseur. Le jeu demeure riche en détails et les environnements toujours très inspirés, même si le graphisme commence à faire du surplace et que des multiples bogues visuels demeurent présents. Néanmoins, la modélisation de Constantinople est assez spectaculaire, et on ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter les rues de la ville. L'animation demeure globalement assez fluide avec cependant quelques ralentissements ça et là , dans cette édition X360. Les contrôles restent excellents et aisés, et on retrouve vite ses marques. Les différentes armes à collecter ainsi que les compétences spéciales, renforcent le gameplay.
Plutôt long en solo, l'aventure tient en haleine pendant une quinzaine d'heures, et une large kyrielle de missions annexes est également proposée. Les évolutions sont plutôt à rechercher du mode multijoueur. On retrouve la Traque qui met huit joueurs en compétition dans Constantinople, l'Alliance oppose deux équipes de quatre participants qui incarnent respectivement le rôle de chasseurs et de proies, la Chasse à l'Homme met en scène trois binômes chargés d'éliminer les autres concurrents, le Deathmatch est un simple combat à mort, tandis que l'Assaut de Reliques (à quatre contre quatre) demande de protéger un artefact des concurrents tout en essayant de récupérer celui des adversaires. Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres).
VERDICT
Assassin's Creed Revelations conclut efficacement les aventures d'Ezio. Même si le scénario demeure parfois assez obscur, la campagne solo assure le dépaysement, et le multijoueurs est mieux intégré que dans le volet Brotherhood. Un jeu affuté même si l'effet de surprise a en parti disparu.