Publié le 12/10/2011 Dans XBox 360
Résumé des épisodes précédents.
La série Gears of War met en scène le personnage de Marcus Fenix, soldat surentraîné devant faire face à l'invasion des Locustes, sorte de monstres humanoïdes tout droit sortis des profondeurs de la Terre. A l'aide de quelques-uns de ses compagnons il devra combattre son terrible ennemi dans la ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si certains pourront pester face à ce design froid, gris et glauque (bien qu'il soit plus coloré que les deux premiers volets), il ne trouveront rien à dire sur la technique du titre d'Epic, tout simplement irréprochable et de loin supérieure à tout ce que l'on peut trouver sur Xbox 360.
Les personnages, en plus d'avoir un visage et des détails de peau très convaincants, sont modélisés avec une précision extrême, de leur armure jusqu'aux armes qu'ils transportent. Leurs animations suivent également cette perfection et sont surtout très variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Quant aux décors, ils sont très fournis et la profondeur de champ est assez impressionnante. Le tout avec divers effets tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Et ce sans un ralentissement. Malgré toute cette surenchère d'effets graphiques le jeu est d'une insolente fluidité, et aucune chute de frame rate n'est venue perturber la partie.
Un concept inchangé.
Le gameplay de Gears of War 3 peut se résumer en trois phases : se mettre à couvert, tirer dans le tas et se déplacer, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. Trop simpliste ? Pas forcément. Déjà, le héros dispose de quatre armes à utiliser à bon escient : son pistolet standard ; un shotgun ; des grenades à envoyer, leur trajectoire et leur point de chute étant mise en évidence par une courbe à l'écran ; et enfin le fusil d'assaut faisant également office de tronçonneuse au corps-à-corps, avec le bel effet sanglant que cela occasionne venant même tacher la caméra au passage. Tout cela est violent, rythmé, et défoulant. En tout cas l'immersion est de mise, grâce aux somptueux graphismes et à l'ambiance sonore d'une part, mais aussi grâce à l'absence totale de HUD (sauf lors de la visée) et aux effets de caméra.
Nous suivons les tribulations de Marcus grâce à une vue au dessus de l'épaule à la Resident Evil 4/5, mais cette caméra bouge et tremble comme si vous étiez suivi par un cameraman de CNN. C'est encore plus flagrant lorsque le personnage court, où l'on a vraiment l'impression de suivre un soldat à la télé durant une guérilla n'épargnant personne, même pas les caméras. La maniabilité, elle, est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre ou de sauter le muret nous abritant d'une simple pression sur le bouton A. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu. L'arsenal comporte quelques nouveautés, tels que le Digger qui lance des grenades souterraines, ou bien le Lanzor rétro muni d'une baïonnette.
Des modes en lignes très prenants.
Coté multijoueur, on retrouve un mode coopération sur une même console ou bien en ligne jusqu'à quatre cette fois. On découvrira un nouveau mode Arcade présentant un compteur de scores aux tableaux de la campagne afin de déterminer qui est le meilleur joueur de l'équipe. Les options Xbox Live habituelles sont présentes, avec les matchs à mort, l'exécution, la capture du leader, le roi de la colline, etc. De nouvelles récompenses sont cependant de la partie, et l'expérience accumulée permet de débloquer de nouveaux mouvements, des personnages supplémentaires, ou bien encore des motifs pour les armes. Le mode Horde a lui été modifié en profondeur, afin d'ajouter des éléments de défense territoriale, tandis que la section Bestial permettra de passer de l'autre côté de la barrière en incarnant un boucher, un sérapède géant ou encore un boomer.
Des modes qui améliorent sans nul doute la durée de vie du jeu, qui est d'environ dix heures en solo, la campagne proposant une vingtaine de chapitres à la narration très efficace. Enfin, la bande son est toujours d'une grande qualité, tout comme le doublage français fort bien interprété (au contraire de la synchronisation labiale très approximative).
VERDICT
Si Gears of War 3 n'est pas révolutionnaire, ce titre a su conserver toutes les qualités de la série, tout en apportant tout un tas d'améliorations bienvenues en faisant un des meilleurs jeu de tir à la troisième personne actuellement disponible sur consoles HD.
La série Gears of War met en scène le personnage de Marcus Fenix, soldat surentraîné devant faire face à l'invasion des Locustes, sorte de monstres humanoïdes tout droit sortis des profondeurs de la Terre. A l'aide de quelques-uns de ses compagnons il devra combattre son terrible ennemi dans la ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si certains pourront pester face à ce design froid, gris et glauque (bien qu'il soit plus coloré que les deux premiers volets), il ne trouveront rien à dire sur la technique du titre d'Epic, tout simplement irréprochable et de loin supérieure à tout ce que l'on peut trouver sur Xbox 360.
Les personnages, en plus d'avoir un visage et des détails de peau très convaincants, sont modélisés avec une précision extrême, de leur armure jusqu'aux armes qu'ils transportent. Leurs animations suivent également cette perfection et sont surtout très variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Quant aux décors, ils sont très fournis et la profondeur de champ est assez impressionnante. Le tout avec divers effets tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Et ce sans un ralentissement. Malgré toute cette surenchère d'effets graphiques le jeu est d'une insolente fluidité, et aucune chute de frame rate n'est venue perturber la partie.
Un concept inchangé.
Le gameplay de Gears of War 3 peut se résumer en trois phases : se mettre à couvert, tirer dans le tas et se déplacer, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. Trop simpliste ? Pas forcément. Déjà, le héros dispose de quatre armes à utiliser à bon escient : son pistolet standard ; un shotgun ; des grenades à envoyer, leur trajectoire et leur point de chute étant mise en évidence par une courbe à l'écran ; et enfin le fusil d'assaut faisant également office de tronçonneuse au corps-à-corps, avec le bel effet sanglant que cela occasionne venant même tacher la caméra au passage. Tout cela est violent, rythmé, et défoulant. En tout cas l'immersion est de mise, grâce aux somptueux graphismes et à l'ambiance sonore d'une part, mais aussi grâce à l'absence totale de HUD (sauf lors de la visée) et aux effets de caméra.
Nous suivons les tribulations de Marcus grâce à une vue au dessus de l'épaule à la Resident Evil 4/5, mais cette caméra bouge et tremble comme si vous étiez suivi par un cameraman de CNN. C'est encore plus flagrant lorsque le personnage court, où l'on a vraiment l'impression de suivre un soldat à la télé durant une guérilla n'épargnant personne, même pas les caméras. La maniabilité, elle, est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre ou de sauter le muret nous abritant d'une simple pression sur le bouton A. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu. L'arsenal comporte quelques nouveautés, tels que le Digger qui lance des grenades souterraines, ou bien le Lanzor rétro muni d'une baïonnette.
Des modes en lignes très prenants.
Coté multijoueur, on retrouve un mode coopération sur une même console ou bien en ligne jusqu'à quatre cette fois. On découvrira un nouveau mode Arcade présentant un compteur de scores aux tableaux de la campagne afin de déterminer qui est le meilleur joueur de l'équipe. Les options Xbox Live habituelles sont présentes, avec les matchs à mort, l'exécution, la capture du leader, le roi de la colline, etc. De nouvelles récompenses sont cependant de la partie, et l'expérience accumulée permet de débloquer de nouveaux mouvements, des personnages supplémentaires, ou bien encore des motifs pour les armes. Le mode Horde a lui été modifié en profondeur, afin d'ajouter des éléments de défense territoriale, tandis que la section Bestial permettra de passer de l'autre côté de la barrière en incarnant un boucher, un sérapède géant ou encore un boomer.
Des modes qui améliorent sans nul doute la durée de vie du jeu, qui est d'environ dix heures en solo, la campagne proposant une vingtaine de chapitres à la narration très efficace. Enfin, la bande son est toujours d'une grande qualité, tout comme le doublage français fort bien interprété (au contraire de la synchronisation labiale très approximative).
VERDICT
Si Gears of War 3 n'est pas révolutionnaire, ce titre a su conserver toutes les qualités de la série, tout en apportant tout un tas d'améliorations bienvenues en faisant un des meilleurs jeu de tir à la troisième personne actuellement disponible sur consoles HD.