Publié le 17/09/2011 Dans XBox 360
John Tanner renaît de ses cendres.
Développé par Reflections, Driver San Francisco prend place six mois après les évènements décrits dans Driv3r. Une brève cinématique est cependant chargée d'introduire l'histoire. C'est dans une ville de San Francisco fidèlement reproduite, que nous retrouvons le policier John Tanner aux prises avec l'infâme Charles Jericho. Durant une course poursuite, Tanner est victime d'un grave accident, et tombe dans le coma. Désormais inconscient, Tanner va construire sa propre réalité aux accents très seventies. Le résultat ? Un plongeon étonnant dans une série américaine offrant un découpage graphique élégant, et une bande son extrêmement diversifiée. Si la trame scénaristique demeure essentiellement celle d'une enquête policière classique, on retrouve malgré tout des passages fantastiques dans l'aventure. C'est le cas de la fonctionnalité "shift", qui téléportera littéralement l'esprit de Tanner dans le corps de n'importe quel automobiliste. L'idéal pour changer de voiture lorsque votre véhicule aura subit trop de collisions (la gestion des dégâts est assez convaincante). Les voitures offrent d'ailleurs chacune des sensations différentes, que ce soit au niveau de la vitesse ou du maniement. Et malgre l'ambiance très années 1970, des modèles actuels seront de la partie.
A l'instar d'un GTA, le scénario se dilue dans une pléthore de missions secondaires nécessaires à accomplir pour faire avancer l'intrigue principale. Il faudra par exemple participer à des courses de rue, réaliser le sauvetage d'un otage, ou bien encore stopper toutes sortes de trafic. Plus l'aventure avance, plus le shift prendra de l'importance, car les objectifs sont souvent fortement éparpillés sur la carte. Et comme le temps joue souvent contre Tanner, il faudra également avoir une conduite souple et éviter les accidents. Signalons que Driver San Francisco n'intègre plus aucune phase à pied, ce qui n'est pas plus mal.
San Franciscoooooo.
Une fois sa voiture en main, vous serez donc lâché dans la ville de San Francisco. Les environnements sont ouverts, on peut donc explorer la ville librement sans temps de chargement. A ce propos, il est important de préciser que San Francisco n'a pas été modélisée entièrement à l'immeuble près, mais qu'il s'agit là d'une version fidèle à l'échelle quelque peu réduite. Dans le menu, vous pourrez consulter une carte de la ville, où nos destinations pour les missions sont représentées par de petits points jaunes. Chaque mission est précédée par un briefing consultable à tout moment. Une simple infraction au code de la route et Tanner aura les représentants des forces de l'ordre aux basques ce qui peut fortement compliquer le déroulement d'une mission. Pour se débarrasser des policiers, la meilleure solution reste de les semer à travers la ville en zigzaguant à travers le trafic mais vaut mieux tout simplement éviter d'agir alors qu'ils sont dans les parages.
Niveau graphismes, Driver San Francisco dispose d'un ensemble assez convaincant. Certaines textures sont assez pauvres mais l'animation reste pour la plupart du temps stable. On pourra souligner les jolis effets de lumière du jeu, comme par exemple les reflets du soleil couchant sur la voiture. Le moteur physique est assez poussé, en témoigne les nombreux objets du décor lorsqu'ils sont percutés par notre véhicule, qui ne manquera pas de se cabosser en temps réel. Même si un léger clipping subsiste la profondeur de champ est respectable, certains buildings ont même visibles de très loin ce qui est plutôt agréable. Mais c'est surtout l'ambiance du jeu qui force le respect : tout le long de l'aventure on est accompagné par une musique très réussie, mêlant disco et funk et de la musique plus moderne. Typée arcade, la prise en main se montre très dynamique et offre une sensation de vitesse assez plaisante. Outre une campagne d'une douzaine d'heures de jeu, le mode solo de Driver 5 comporte une foule d'à -côtés, ce qui garantie une durée de vie confortable. Reflections a également pensé à introduire des options multijoueurs, tant en écran splitté (jusqu'à deux) qu'en ligne (jusqu'à huit). Au programme toutes sortes de courses qui constituent un ensemble agréable à découvrir. Autant dire que Driver n'a pas raté son come back.
VERDICT
Driver San Francisco ressuscite une série que l'on croyait abandonnée depuis longtemps. Se recentrant sur les bases de la série et apportant quelques nouveautés intéressantes (telles que le shift), le jeu de Reflections a su évoluer dans la bonne direction, et nous livre une titre de qualité, et accessible à tous. Le multijoueur est également plutôt soigné et relativement amusant.
Développé par Reflections, Driver San Francisco prend place six mois après les évènements décrits dans Driv3r. Une brève cinématique est cependant chargée d'introduire l'histoire. C'est dans une ville de San Francisco fidèlement reproduite, que nous retrouvons le policier John Tanner aux prises avec l'infâme Charles Jericho. Durant une course poursuite, Tanner est victime d'un grave accident, et tombe dans le coma. Désormais inconscient, Tanner va construire sa propre réalité aux accents très seventies. Le résultat ? Un plongeon étonnant dans une série américaine offrant un découpage graphique élégant, et une bande son extrêmement diversifiée. Si la trame scénaristique demeure essentiellement celle d'une enquête policière classique, on retrouve malgré tout des passages fantastiques dans l'aventure. C'est le cas de la fonctionnalité "shift", qui téléportera littéralement l'esprit de Tanner dans le corps de n'importe quel automobiliste. L'idéal pour changer de voiture lorsque votre véhicule aura subit trop de collisions (la gestion des dégâts est assez convaincante). Les voitures offrent d'ailleurs chacune des sensations différentes, que ce soit au niveau de la vitesse ou du maniement. Et malgre l'ambiance très années 1970, des modèles actuels seront de la partie.
A l'instar d'un GTA, le scénario se dilue dans une pléthore de missions secondaires nécessaires à accomplir pour faire avancer l'intrigue principale. Il faudra par exemple participer à des courses de rue, réaliser le sauvetage d'un otage, ou bien encore stopper toutes sortes de trafic. Plus l'aventure avance, plus le shift prendra de l'importance, car les objectifs sont souvent fortement éparpillés sur la carte. Et comme le temps joue souvent contre Tanner, il faudra également avoir une conduite souple et éviter les accidents. Signalons que Driver San Francisco n'intègre plus aucune phase à pied, ce qui n'est pas plus mal.
San Franciscoooooo.
Une fois sa voiture en main, vous serez donc lâché dans la ville de San Francisco. Les environnements sont ouverts, on peut donc explorer la ville librement sans temps de chargement. A ce propos, il est important de préciser que San Francisco n'a pas été modélisée entièrement à l'immeuble près, mais qu'il s'agit là d'une version fidèle à l'échelle quelque peu réduite. Dans le menu, vous pourrez consulter une carte de la ville, où nos destinations pour les missions sont représentées par de petits points jaunes. Chaque mission est précédée par un briefing consultable à tout moment. Une simple infraction au code de la route et Tanner aura les représentants des forces de l'ordre aux basques ce qui peut fortement compliquer le déroulement d'une mission. Pour se débarrasser des policiers, la meilleure solution reste de les semer à travers la ville en zigzaguant à travers le trafic mais vaut mieux tout simplement éviter d'agir alors qu'ils sont dans les parages.
Niveau graphismes, Driver San Francisco dispose d'un ensemble assez convaincant. Certaines textures sont assez pauvres mais l'animation reste pour la plupart du temps stable. On pourra souligner les jolis effets de lumière du jeu, comme par exemple les reflets du soleil couchant sur la voiture. Le moteur physique est assez poussé, en témoigne les nombreux objets du décor lorsqu'ils sont percutés par notre véhicule, qui ne manquera pas de se cabosser en temps réel. Même si un léger clipping subsiste la profondeur de champ est respectable, certains buildings ont même visibles de très loin ce qui est plutôt agréable. Mais c'est surtout l'ambiance du jeu qui force le respect : tout le long de l'aventure on est accompagné par une musique très réussie, mêlant disco et funk et de la musique plus moderne. Typée arcade, la prise en main se montre très dynamique et offre une sensation de vitesse assez plaisante. Outre une campagne d'une douzaine d'heures de jeu, le mode solo de Driver 5 comporte une foule d'à -côtés, ce qui garantie une durée de vie confortable. Reflections a également pensé à introduire des options multijoueurs, tant en écran splitté (jusqu'à deux) qu'en ligne (jusqu'à huit). Au programme toutes sortes de courses qui constituent un ensemble agréable à découvrir. Autant dire que Driver n'a pas raté son come back.
VERDICT
Driver San Francisco ressuscite une série que l'on croyait abandonnée depuis longtemps. Se recentrant sur les bases de la série et apportant quelques nouveautés intéressantes (telles que le shift), le jeu de Reflections a su évoluer dans la bonne direction, et nous livre une titre de qualité, et accessible à tous. Le multijoueur est également plutôt soigné et relativement amusant.