Publié le 27/11/2008 Dans PlayStation 2
En quête d'identité.
Près de quatre ans après le premier opus, Manhunt 2 fait table rase du passé et vous propulse dans un asile en pleine tentative d'évasion d'un certain Daniel Lamb, Danny pour les intimes, enfermé là depuis six ans. Aidé par Leo Kasper, ils sont tous deux les seuls survivants d'un projet qui a mal tourné et dont ils portent encore des séquelles aujourd'hui. Danny est troublé et souffre d'hallucinations, expliquant le filtre sur l'écran dévoilant un visuel assez spécial. Le début du jeu est assez simple, faisant office de tutorial pour se familiariser avec les commandes. A la manière d'un Splinter Cell, il faut avancer en se servant de son environnement et se cacher dans l'ombre pour ne pas être repéré par les ennemis. Après libre à vous de les surprendre par derrière afin de vous en débarasser en toute simplicité. Si un combat survient, il faudra défier son adversaire le plus rapidement possible, avant qu'il ne puisse alerter des renforts. Et comme dans le jeu d'Ubisoft, mieux vaut cacher certains corps, pour éviter de donner l'alerte.
Ponctué par de nombreux points de contrôle, Manhunt 2 est un jeu assez bizarre. On ne sait pas vraiment où l'on va, certains niveaux sont vraiment étranges, et ce qui faisait le sel du premier épisode a totalement disparu. On sent que la censure est passé par là , et les affrontements deviennent rapidement répétitifs et scriptés. Dès que vous mettez la main sur un arme à feu, c'en est fini, le jeu devient une véritable promenade de santé et vous pouvez bourriner sans aucun soucis. Le titre de Rockstar propose une quinzaine de missions, de quoi occuper une dizaine d'heures. Sur le plan technique, le bilan est assez peu réjouissant. Les graphismes sont honnêtes, mais de nombreux bugs de collision s'avèrent présents (le personnage ou un objet traversant le décor) et les textures se montrent parfois un peu simple. Côté jouabilité, la prise en main est correcte mais la caméra n'en fait souvent qu'à sa tête. Le grand point du jeu est sa bande son, avec des musiques d'ambiance assez discrète, des doublages américains convaincants (textes écrans en français) et des bruitages terrifiants.
VERDICT
Manhunt 2 est une production non sans défaut. Le gameplay est au final assez répétitif, la réalisation manque d'éclats, reste un titre d'action assez correct dans la forme.
Près de quatre ans après le premier opus, Manhunt 2 fait table rase du passé et vous propulse dans un asile en pleine tentative d'évasion d'un certain Daniel Lamb, Danny pour les intimes, enfermé là depuis six ans. Aidé par Leo Kasper, ils sont tous deux les seuls survivants d'un projet qui a mal tourné et dont ils portent encore des séquelles aujourd'hui. Danny est troublé et souffre d'hallucinations, expliquant le filtre sur l'écran dévoilant un visuel assez spécial. Le début du jeu est assez simple, faisant office de tutorial pour se familiariser avec les commandes. A la manière d'un Splinter Cell, il faut avancer en se servant de son environnement et se cacher dans l'ombre pour ne pas être repéré par les ennemis. Après libre à vous de les surprendre par derrière afin de vous en débarasser en toute simplicité. Si un combat survient, il faudra défier son adversaire le plus rapidement possible, avant qu'il ne puisse alerter des renforts. Et comme dans le jeu d'Ubisoft, mieux vaut cacher certains corps, pour éviter de donner l'alerte.
Ponctué par de nombreux points de contrôle, Manhunt 2 est un jeu assez bizarre. On ne sait pas vraiment où l'on va, certains niveaux sont vraiment étranges, et ce qui faisait le sel du premier épisode a totalement disparu. On sent que la censure est passé par là , et les affrontements deviennent rapidement répétitifs et scriptés. Dès que vous mettez la main sur un arme à feu, c'en est fini, le jeu devient une véritable promenade de santé et vous pouvez bourriner sans aucun soucis. Le titre de Rockstar propose une quinzaine de missions, de quoi occuper une dizaine d'heures. Sur le plan technique, le bilan est assez peu réjouissant. Les graphismes sont honnêtes, mais de nombreux bugs de collision s'avèrent présents (le personnage ou un objet traversant le décor) et les textures se montrent parfois un peu simple. Côté jouabilité, la prise en main est correcte mais la caméra n'en fait souvent qu'à sa tête. Le grand point du jeu est sa bande son, avec des musiques d'ambiance assez discrète, des doublages américains convaincants (textes écrans en français) et des bruitages terrifiants.
VERDICT
Manhunt 2 est une production non sans défaut. Le gameplay est au final assez répétitif, la réalisation manque d'éclats, reste un titre d'action assez correct dans la forme.