L'Union européenne réfléchit à des propositions qui reviendraient à exclure les équipements du chinois Huawei Technologies, au centre d'accusations d'espionnage, des réseaux mobiles de prochaine génération, ont dit quatre haut responsables européens. Même si une telle démarche de l'exécutif européen en est encore à un stade très préliminaire et qu'elle pourrait être difficile à mettre en oeuvre, Bruxelles semble durcir ses positions en la matière, marchant ainsi dans les pas de l'administration américaine.
Selon les quatre responsables déjà cités, une option envisagée par la Commission européenne est de modifier une loi de 2016 sur la cybersécurité, qui oblige les entreprises impliquées dans des infrastructures jugées critiques de prendre des mesures de sécurité appropriées. En faisant en sorte que la définition de ces infrastructures critiques inclut également les réseaux dits de cinquième génération (5G), la loi empêcherait les opérateurs européens d'utiliser des équipements fabriqués par une entreprise soupçonnée d'espionnage, ont ajouté les responsables.D'autres modifications pourraient également intervenir pour barrer la route à des équipementiers chinois, comme une révision des règles de marchés publics, ont-ils encore dit.
Selon les quatre responsables déjà cités, une option envisagée par la Commission européenne est de modifier une loi de 2016 sur la cybersécurité, qui oblige les entreprises impliquées dans des infrastructures jugées critiques de prendre des mesures de sécurité appropriées. En faisant en sorte que la définition de ces infrastructures critiques inclut également les réseaux dits de cinquième génération (5G), la loi empêcherait les opérateurs européens d'utiliser des équipements fabriqués par une entreprise soupçonnée d'espionnage, ont ajouté les responsables.D'autres modifications pourraient également intervenir pour barrer la route à des équipementiers chinois, comme une révision des règles de marchés publics, ont-ils encore dit.
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