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Texte	[size=18] [b]Nom[/b] [/size] utmp, wtmp - Enregistrements de connexion. [size=18] [b]Résumé[/b] [/size] #include <utmp.h> [size=18] [b]Description[/b] [/size] Le fichier [i]utmp[/i] permet de voir qui est connecté sur le système. Tous les programmes n'utilisant pas les enregistrement utmp, il se peut qu'il y ait plus d'utilisateurs que ceux affichés. [b]Attention :[/b] [i]utmp[/i] ne doit pas être accessible en écriture car de nombreux programmes systèmes dépendent (malheureusement) de son intégrité. En laissant [i]utmp [/i] accessible en écriture pour les utilisateurs, vous prenez le risque d'avoir de mauvais fichiers de journalisation, et des modifications de fichiers système. Le fichier est une suite d'enregistrements avec la structure suivante (remarquez que les détails d'implémentation dépendent d'une version à l'autre de la bibliothèque C):[table][row][col]    [/col][col] .nf .ta 3i #define UT_UNKNOWN 0 #define RUN_LVL 1 #define BOOT_TIME 2 #define NEW_TIME 3 #define OLD_TIME 4 #define INIT_PROCESS 5 #define LOGIN_PROCESS 6 #define USER_PROCESS 7 #define DEAD_PROCESS 8 #define ACCOUNTING 9 #define UT_LINESIZE 12 #define UT_NAMESIZE 32 #define UT_HOSTSIZE 256 struct exit_status { short int e_termination; /* Code de fin du processus / short int e_exit; / Valeur de fin du processus / }; struct utmp { short ut_type; / type de login / pid_t ut_pid; / pid du processus / char ut_line[UT_LINESIZE]; / périphérique tty - "/dev/" / char ut_id[4]; / ID tty initial / char ut_user[UT_NAMESIZE]; / nom utilisateur / char ut_host[UT_HOSTSIZE]; / nom hôte si login distant / struct exit_status ut_exit; / Code de fin d'un processus / / déjà marqué DEAD_PROCESS. / long ut_session; / ID de session / struct timeval ut_tv; / Horodatage / int32_t ut_addr_v6[4]; / Adresse IP hôte distant / char pad[20]; / Remplissage, réservé... / }; / Bidouille pour compatibilité ascendante */ #define ut_name ut_user #ifndef _NO_UT_TIME #define ut_time ut_tv.tv_sec #endif #define ut_xtime ut_tv.tv_sec #define ut_addr ut_addr_v6[0] .fi[/col][/row][/table] Cette structure donne le nom du fichier spécial associé au terminal de l'utilisateur, le nom d'utilisateur, l'heure de connexion sous la forme [b]time (2).[/b] Les chaînes de caractères se terminent par [b]'[/b]e0' si elles sont plus courtes que les longueurs définies dans la structure. Le premier enregistrement créé est le traitement de [b]inittab (5)[/b] par [b]init (8). [/b] Néanmoins, avant ça, [b]init (8)[/b] positionne le champ [b]ut_type[/b] à [b]DEAD_PROCESS[/b], et efface [b]ut_user[/b], [b]ut_host[/b] et [b]ut_time[/b] (remplis avec des octets nul) de tous les enregistrement dont l'[b]ut_type[/b] n'est ni [b]DEAD_PROCESS[/b] ni [b]RUN_LVL[/b], et si aucun processus de PID [b]ut_pid[/b] n'existe. Si aucun enregistrement vide n'est trouvé avec le [b]ut_id[/b] correct, init en crée un nouveau. Il positionne [b]ut_id[/b] en s'aidant de l'inittab, [b]ut_pid[/b] et [b]ut_time[/b] avec les valeurs actuelles et [b]ut_type[/b] à [b]INIT_PROCESS[/b]. [b]getty (8)[/b] récupère l'entrée correspondant à son PID, modifie [b]ut_type[/b] à la valeur [b]LOGIN_PROCESS[/b], modifie [b]ut_time[/b], positionne [b]ut_line[/b] et attend une connexion. Une fois qu'un utilisateur est authentifié, [b]login (8)[/b] modifie [b]ut_type[/b] à [b]USER_PROCESS[/b], modifie [b]ut_time[/b] et positionne [b]ut_host[/b] et [b]ut_addr[/b]. En fonction du [b]getty (8)[/b] et [b]login (8)[/b] utilisés, les enregistrements sont parfois identifiés par [b]ut_line[/b] plutôt que [b]ut_pid[/b] qui est toutefois préférable. Quand [b]init (8)[/b] s'aperçoit qu'un processus est terminé, il identifie son enregistrement utmp grâce au champ [b]ut_pid[/b], positionne [b]ut_type[/b] a [b]DEAD_PROCESS[/b] et efface [b]ut_user[/b], [b]ut_host[/b] et [b]ut_time[/b] avec des octets nuls. [b]xterm (1)[/b] (comme les autres émulateurs de terminaux) crée directement un enregistrement [b]USER_PROCESS[/b], engendrant [b]ut_id[/b] grâce aux deux dernières lettres de [b]/dev/ttyp[/b][i]%c[/i] ou en utilisant [b]p[/b][i]%d[/i] pour [b]/dev/pts/[/b][i]%d[/i]. S'il trouve un [b]DEAD_PROCESS[/b] pour cet ID, il le recycle, sinon il en crée un nouveau. Si possible, il marque l'enregistrement avec [b]DEAD_PROCESS[/b] à la sortie. Il est recommande qu'il efface également [b]ut_line[/b], [b]ut_time[/b], [b]ut_user[/b] et [b]ut_host[/b]. [i]xdm[/i](8) ne doit pas créer d'enregistrement car il n'y a pas de terminal associé. Le forcer à en créer peut déclencher des problèmes, tels que l'impossibilité de faire fonctionner finger. Par contre [i]xdm[/i] peut très bien créer des entrées wtmp tout comme [b]ftpd (8).[/b] [b]telnetd (8)[/b] construit un enregistrement [b]LOGIN_PROCESS[/b] et laisse le reste du travail à [b]login (8).[/b] Une fois que la session telnet est terminée, [b]telnetd (8)[/b] efface l'utmp de la manière décrite plus haut. Le fichier [b]wtmp[/b] enregistre les connexions et déconnexions. Son format est exactement le même que [b]utmp[/b] excepte qu'un utilisateur nul indique une déconnexion sur le terminal associé. De plus un nom de terminal [b]"~"[/b], associe à un nom d'utilisateur [b]"shutdown"[/b] ou [b]"reboot"[/b] indique un arrêt ou un redémarrage du système. Une paire d'enregistrements avec les noms de terminaux [b]"\|"[/b] / [b]"}"[/b] indique une modification de l'heure système avec [b]date (1).[/b] Le fichier [b]wtmp[/b] est maintenu par [b]login (1),[/b] [b]init (1) [/b] et quelques un des [b]getty (1).[/b] Aucun de ces programmes ne crée le fichier, aussi si on le supprime, les enregistrements de connexions sont arrêtés. [size=18] [b]Fichiers[/b] [/size] /var/run/utmp [b][/b] /var/run/wtmp [size=18] [b]Conformité[/b] [/size] Les enregistrements utmp de Linux ne se conforment ni à v7/BSD ni à SYSV. Ils sont en réalité un mélange des deux. v7/BSD dispose de moins de champs, par exemple pas de [b]ut_type[/b], ce qui conduit les programmes pour v7/BSD à afficher des entrées invalides de login. Sous Linux (comme sous SYS V), le champ [b]ut_id[/b] d'un enregistrement ne sera jamais modifié après son initialisation. L'effacement de [b]ut_id[/b] peut engendrer des conditions de concurrence menant à l'endommagement des enregistrements utmp. SYSV n'utilise le champ [b]ut_type[/b] que pour noter et horodater des messages informatifs comme par exemple [b]"new[/b] time". [b]UT_UNKNOWN[/b] semble être une innovation de Linux. SYSV n'a pas de champs [b]ut_host[/b] ni [b]ut_addr_v6[/b]. Contrairement à d'autres systèmes, sur lesquels l'effacement du fichier arrête la journalisation, le fichier utmp doit toujours exister sous Linux. Si vous désirez désactiver [i]who[/i](1) alors laissez le fichier utmp en place, mais ne le laissez pas lisible par tout le monde. Notez que l'implémentation de la structure utmp a changé entre les bibliothèques C libc5 et libc6. A cause de ceci, les fichiers exécutables utilisant l'ancien format libc5 risquent d'endommager les fichiers [b]/var/run/utmp et/ou /var/log/wtmp .[/b] Les distributions Debian utilisent une version modifiée de libc5 proposant le nouveau format. Néanmoins, le problème persiste car wtmp est accédé directement dans la libc5. [size=18] [b]Restrictions[/b] [/size] Le format de ces fichiers dépend de la machine, et il est recommandé de ne les utiliser que sur la machine où ils ont été créés. [size=18] [b]Bugs[/b] [/size] Cette page de manuel est basée sur la libc5, et les choses fonctionnent peut-être différemment à présent. [size=18] [b]Voir aussi[/b] [/size] [b]ac (1),[/b] [b]date (1),[/b] [b]last (1),[/b] [b]login (1),[/b] [b]who (1),[/b] [b]getutent (3),[/b] [b]updwtmp (3),[/b] [b]init (8)[/b] [size=18] [b]Traduction[/b] [/size] Christophe Blaess, 1996-2003.
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