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Texte	[size=18] [b]Nom[/b] [/size] syslog.conf - fichier de configuration de syslogd(8) [size=18] [b]Description[/b] [/size] Le fichier [i]syslog.conf[/i] est le fichier principal de configuration de [b]syslogd (8)[/b] qui journalise les messages des systèmes nix. Ce fichier précise les règles de journalisation. Pour des possibilités spécifiques, lisez la page de manuel de [b]sysklogd (8).[/b] Chaque règle consiste en deux champs, un champ [i]sélecteur[/i] et un champ [i]action.[/i] Ces deux champs sont séparés par un ou plusieurs espaces ou tabulations. Le champ sélecteur précise un modèle de facility et priorité correspondant à l'action précisée. Les lignes commençant par un dièse («#») et les lignes vides sont ignorées. Cette version de [b]syslogd[/b] est capable de comprendre une syntaxe étendue. Une règle peut être divisée en plusieurs lignes si la ligne de départ se termine par un anti-slash («»). [size=18] [b]SÉlecteurs[/b] [/size] Le champ sélecteur est lui-même encore divisé en deux parties, une [i]facility[/i] et une [b]priorité ,[/b] séparés par un point («.»). Chaque partie est insensible à la casse et peut aussi être décrite avec des nombres décimaux, mais ne le faites pas, vous aurez été prévenu. Facility et priorité sont toutes deux décrites dans [b]syslog (3).[/b] Les noms mentionnés ci-dessous correspondent à leurs valeurs [b]LOG_[/b] similaires dans [b]/usr/include/syslog.h .[/b] La [i]facility[/i] est l'un des mots-clés suivants : [b]auth , authpriv , cron , daemon , kern , lpr , [/b] [b]mail , mark , news , security (identique à auth ), [/b] [b]syslog , user , uucp et de local0 à local7 .[/b] Le mot-clé [b]security[/b] ne devrait plus être utilisé et [b]mark[/b] est seulement destiné à un usage interne et ne devrait par conséquent pas être utilisé dans les applications. Cependant, vous pouvez avoir envie de préciser la redirection de ces messages ici. La [i]facility[/i] identifie le sous-système qui produit le message, c'est-à-dire que tous les programmes de courriel journalisent avec la facility mail [b] ( LOG_MAIL )[/b] s'ils journalisent via syslog. La [i]priorité[/i] est l'un des mots-clés suivants, dans l'ordre croissant : [b]debug , info , notice , warning , warn (identique à [/b] [b]warning ), err , error (identique à err ), crit , [/b] [b]alert , emerg , panic (identique à emerg ).[/b] Les mots-clés [b]error , warn et panic[/b] sont désapprouvés et ne devraient plus être utilisés. La [i]priorité[/i] définit la sévérité du message. Le comportement du syslogd original BSD est que tous les messages de la priorité précisée et au-dessus sont journalisés conformément à l'action donnée. Ce [b]syslogd (8)[/b] se comporte de même, mais possède quelques extensions. En plus des noms mentionnés ci-dessus, [b]syslogd (8)[/b] comprend les extensions suivantes : un astérisque («») remplace toutes les facility et toutes les priorités, en fonction de l'endroit où il est utilisé (avant ou après le point). Le mot-clé [b]none[/b] signifie aucune priorité de la facility donnée. Vous pouvez préciser de multiples facility avec le même modèle de priorité dans une seule déclaration en utilisant l'opérateur virgule («,»). Vous pouvez préciser autant de facility que vous le souhaitez. Rappelez-vous que seule la partie facility d'une telle déclaration sera considérée, toute partie priorité sera omise [NdT : en dehors du modèle de priorité en fin de sélecteur]. De multiples sélecteurs peuvent être précisés pour une unique [i]action[/i] en utilisant le séparateur point-virgule («;»). Rappelez-vous que chaque sélecteur dans le champ [i]selector[/i] est capable d'outrepasser les précédents. En utilisant cette méthode vous pouvez exclure des priorités du modèle. Ce [b]syslogd (8)[/b] dispose d'une extension de syntaxe par rapport au source original BSD, qui rend son utilisation plus intuitive. Vous pouvez précéder chaque priorité avec le signe égal («=») pour préciser cette priorité unique et non celles au-dessus. Vous pouvez aussi (les deux sont valides aussi) précéder la priorité avec un point d'exclamation («!») pour ignorer cette priorité, soit exactement celle-ci, soit celle-ci et celles au-dessus. Si vous utilisez les deux extensions, le point d'exclamation doit apparaître avant le signe égal, de façon intuitive. [size=18] [b]Actions[/b] [/size] Le champ action d'une règle concrétise le nom abstrait de « journal ». Un « journal » ne nécessite pas en fait d'être un véritable fichier. [b]Syslogd (8)[/b] permet les actions suivantes. [b]Fichier régulier[/b] Typiquement les messages sont journalisés dans de véritables fichiers. Le fichier doit être précisé par son chemin absolu, commençant par un slash «/». Vous pouvez précéder chaque entrée avec le signe moins «-» pour ne pas synchroniser le fichier après chaque journalisation. Remarquez que vous pouvez alors perdre des informations si le système se crashe juste après une tentative d'écriture. Cependant vous pouvez gagner en retour quelques performances, spécialement si vous exécutez des programmes qui utilisent la journalisation de manière très verbeuse. [b]Tubes nommés[/b] Cette version de [b]syslogd (8)[/b] supporte la journalisation à travers des tubes nommés (fifos). Un fifo ou tube nommé peut être utilisé comme destination des messages en préfixant du symbole pipe («\|») le nom du fichier. Ceci est pratique pour le débugage. Remarquez que le fifo doit être créé avec la commande [b]mkfifo (1)[/b] avant que [b]syslogd (8)[/b] ne soit lancé. [b]Terminal et console[/b] Si le fichier que vous précisez est un terminal [NdT : tty], une manipulation spéciale du terminal est effectuée, de la même façon pour [b]/dev/console .[/b] [b]Machine distante[/b] Ce [b]syslogd (8)[/b] fournit une journalisation distante complète, c'est-à-dire qu'il est capable d'envoyer les messages à un hôte distant exécutant [b]syslogd (8)[/b] et de recevoir les messages d'hôtes distants. L'hôte distant ne retransmettra plus le message, et ne pourra que le journaliser localement. Pour retransmettre les messages vers un autre hôtes, préfixez le nom d'hôte par le signe arobase («@»). En utilisant cette possibilité vous serez à même de contrôler tous les messages syslog sur un hôte, si toutes les autres machines journalisent vers lui. Ceci dissipe tous les besoins d'administration. [b]Liste dutilisateurs[/b] Généralement les messages critiques sont aussi redirigés vers « root » sur une machine. Vous pouvez préciser une liste d'utilisateurs qui recevront les messages en écrivant simplement leur login. Vous pouvez préciser plus d'un utilisateur en les séparant par des virgules («,»). S'ils sont connectés ils recevront le message. Ne croyez pas qu'un courriel sera envoyé, cela pourrait être trop tard. [b]Tous les utilisateurs connectés[/b] Les messages d'urgence sont souvent envoyés à tous les utilisateurs connectés pour les prévenir que quelque chose d'étrange se produit sur le système. Pour préciser cette capacité [b]wall (1)[/b] utilisez un astérisque («»). [size=18] [b]Exemples[/b] [/size] Voici quelques exemples, en partie tirés d'un site et d'une configuration existants. Par chance ils répondent à toutes les questions de configuration, si certaines demeurent, touchez-en un mot à Joey. [table][row][col]    [/col][col].nf # Stocke tout ce qui est critique dans critical # .=crit;kern.none /var/adm/critical .fi[/col][/row][/table]     Ceci stockera tous les messages de priorité [b]crit[/b] dans le fichier [b]/var/adm/critical ,[/b] sauf pour les messages noyau. [table][row][col]    [/col][col].nf # Les messages noyau sont tout d'abord stockés dans # le fichier kernel, les messages critiques et au-dessus # sont retransmis vers un autre hôte et vers # la console # kern.* /var/adm/kernel kern.crit @finlandia kern.crit /dev/console kern.info;kern.!err /var/adm/kernel-info .fi[/col][/row][/table]     La première règle dirige tous les messages de facility kernel vers le fichier [b]/var/adm/kernel .[/b] La seconde déclaration dirige tous les messages noyau de priorité [b]crit[/b] et au-dessus vers l'hôte distant finlandia. Ceci est utile, car si l'hôte se crashe et que le disque subit des erreurs irréparables vous pourriez ne plus arriver à lire les messages stockés. S'ils sont aussi sur un hôte distant, vous pouvez encore essayer de trouver les raisons du crash. La troisième règle dirige ces même messages vers la console courante, aussi l'utilisateur qui travaille sur la machine les recevra, aussi. La quatrième ligne indique à syslogd de sauvegarder tous les messages noyau arrivant avec un priorité de [b]info à warning[/b] dans le fichier [b]/var/adm/kernel-info .[/b] Tout de [i]err[/i] et au-dessus est exclu. [table][row][col]    [/col][col].nf # Tcp wrapper journalise selon mail.info, nous affichons # toute la connexion sur tty12 # mail.=info /dev/tty12 .fi[/col][/row][/table]     Ceci dirige tous les messages utilisant [b]mail.info (dans les sources LOG_MAIL \| LOG_INFO )[/b] vers [b]/dev/tty12 , [/b] la 12ème console. Par exemple le tcp wrapper [b]tcpd (8)[/b] utilise ceci par défaut. [table][row][col]    [/col][col].nf # Stocke tout ce qui concerne le courriel dans # le fichier mail # mail.;mail.!=info /var/adm/mail .fi[/col][/row][/table]     Ce modèle correspond à tous les messages arrivant avec la facility [b]mail ,[/b] sauf ceux de priorité [b]info .[/b] Ils seront stockés dans le fichier [b]/var/adm/mail .[/b] [table][row][col]    [/col][col].nf # Journalise tout message mail.info ou news.info dans info # mail,news.=info /var/adm/info .fi[/col][/row][/table]     Ceci extraira tous les messages arrivant avec soit [b]mail.info soit news.info [/b] et les stockera dans le fichier [b]/var/adm/info .[/b] [table][row][col]    [/col][col].nf # Journalise les messages info et notice dans # le fichier messages # .=info;.=notice; mail.none /var/log/messages .fi[/col][/row][/table]     Ceci laissera [b]syslogd[/b] journaliser tous les messages qui arrivent avec la priorité soit [b]info soit notice[/b] dans le fichier [b]/var/log/messages ,[/b] sauf les messages qui utilisent la facility [b]mail .[/b] [table][row][col]    [/col][col].nf # Journalise les messages info dans le fichier messages # .=info; mail,news.none /var/log/messages .fi[/col][/row][/table]     Cette déclaration fait journaliser [b]syslogd[/b] tous les messages arrivant avec la priorité [b]info[/b] dans le fichier [b]/var/log/messages .[/b] Mais tout message arrivant avec la facility soit [b]mail soit news[/b] ne sera pas stocké. [table][row][col]    [/col][col].nf # Les messages d'urgence seront affiché avec wall # .=emerg .fi[/col][/row][/table]     Cette règle indique à [b]syslogd[/b] d'envoyer tous les messages d'urgence à tous les utilisateurs connectés. C'est l'action de wall. [table][row][col]    [/col][col].nf # Les messages de priorité alert seront dirigés # vers les opérateurs # .alert root,joey .fi[/col][/row][/table]     Cette règle dirige tous les messages de priorité [b]alert[/b] ou au-dessus vers les terminaux des opérateurs, c'est-à-dire des utilisateurs « root » et « joey » s'ils sont connectés. [table][row][col]    [/col][col].nf .* @finlandia .fi[/col][/row][/table]     Cette règle redirigerait tous les messages vers un hôte distant nommé finlandia. Ceci est utile spécialement dans un cluster de machines où tous les messages syslog seront stockés sur une machine unique. [size=18] [b]DiffÉrences de syntaxe du fichier de configuration[/b] [/size] [b]Syslogd[/b] utilise pour son fichier de configuration une syntaxe légèrement différente des sources originales BSD. Originellement tous les messages d'une priorité précisée et au-dessus étaient envoyés vers le journal. Les modificateurs «=», «!» et «-» ont été ajoutés pour rendre [b]syslogd[/b] plus flexible et pour l'utiliser de manière plus intuitive. Le syslogd BSD original ne comprenait pas les espaces comme des séparateurs entre les champs sélecteur et action. [size=18] [b]Fichiers[/b] [/size] [i]/etc/syslog.conf[/i] [table][row][col]    [/col][col]Fichier de configuration de [b]syslogd[/b] [/col][/row][/table] [size=18] [b]Bogues[/b] [/size] Les effets de sélecteurs multiples ne sont pas toujours intuitifs. Par exemple « mail.crit,*.err » sélectionnera les messages de facility « mail » de priorité « err » et au-dessus, et non de priorité « crit » et au-dessus. [size=18] [b]Voir aussi[/b] [/size] [b]sysklogd (8),[/b] [b]klogd (8), [/b] [b]logger (1),[/b] [b]syslog (2),[/b] [b]syslog (3)[/b] [size=18] [b]Auteurs[/b] [/size] [b]Syslogd[/b] est tiré des sources BSD, Greg Wettstein (greg@wind.enjellic.com) en a effectué le portage sous Linux, Martin Schulze (joey@linux.de) a corrigé certains bugs et ajouté de nombreuses possibilités. [size=18] [b]Traduction[/b] [/size] Laurent Hugé [size=18] [b]Traduction[/b] [/size] Il est possible que cette traduction soit imparfaite ou périmée. En cas de doute, veuillez vous reporter au document original en langue anglaise fourni avec le programme.
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