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[quote]La semaine dernière, le Comité sur l&rsquo;investissement étranger aux États-Unis (CFIUS) avait décidé de prolonger d&rsquo;une semaine la date limite à laquelle TikTok est censé faire passer ses activités dans le pays sous pavillon américain. Il s&rsquo;agissait alors d&rsquo;un second délai, après celui de 14 jours octroyé le 13 novembre. Il était difficile de savoir si le réseau social et l&rsquo;administration Trump avaient trouvé un accord. Le délai expire à minuit. La populaire application de vidéos légères est sous le coup d&rsquo;une interdiction sur le sol américain depuis la signature le 14 août par Donald Trump d&rsquo;un décret contraignant ByteDance à céder ses activités dans le pays.
L&rsquo;administration du président républicain sortant affirme que TikTok fait peser une menace sur la « sécurité nationale des États-Unis », soupçonnant la plateforme de siphonner les données de ses utilisateurs au profit de la Chine. Le réseau social rejette ces accusations et a engagé une contre-offensive judiciaire, qui s&rsquo;est pour l&rsquo;heure soldée par plusieurs succès.

En septembre, M. Trump avait donné son accord de principe à une offre de ByteDance prévoyant qu&rsquo;Oracle et Walmart prennent 20 % des parts d&rsquo;une société nommée TikTok Global, responsable des activités mondiales de la plateforme et dont le siège serait situé aux États-Unis. Mais des proches du président avaient estimé que les investisseurs américains devaient exercer un contrôle majoritaire de la nouvelle entité. La position de ByteDance a par la suite évolué, le groupe proposant désormais la création d&rsquo;une société hébergeant ses activités américaines, ce qui laisse entendre qu&rsquo;il serait prêt à abandonner sa majorité. Selon Dan Ives, analyste pour Wedbush Securities, ByteDance a tout intérêt à faire durer la situation en attendant l&rsquo;investiture, fin janvier, du démocrate Joe Biden, dont l&rsquo;administration pourrait adopter un ton plus mesuré face à la Chine.

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