Les envahisseurs russes ont récemment eu recours à des webcams piratées pour trouver des cibles pour les bombardements de villes ukrainiennes. Les services secrets ukrainiens SBU ont récemment localisé deux de ces systèmes à Kiev et les ont démantelés. Il s’agissait donc de deux modèles contrôlables à distance, probablement mis sous contrôle par les services secrets russes et qui envoyaient aux attaquants des images en direct des environs. L’un des appareils était situé sur le balcon d’un immeuble résidentiel et servait à surveiller les environs. Les attaquants ont réussi à détourner le système et à modifier les paramètres. La direction de visualisation a ensuite été modifiée et l’image en direct a été téléchargée sur la plateforme de streaming YouTube. Là, l’armée russe pourrait alors espionner des cibles potentielles en toute tranquillité. Un autre système de surveillance a été découvert dans un complexe d'appartements à Kiev. Les résidents l'utilisaient pour surveiller le parking adjacent. Ici aussi, les attaquants ont réussi à garder un œil sur les infrastructures critiques en modifiant l'angle de tir. Ces deux découvertes ont fourni au SBU de nouvelles informations sur les actions de l'ennemi, qui seront désormais utilisées pour détecter d'autres systèmes détournés et les rendre inoffensifs.
Le fait que des pirates informatiques russes tentent d’obtenir des informations de cette manière n’a rien de nouveau. Selon le SBU, environ 10 000 caméras IP ont déjà été mises hors service dans tout le pays, ce qui pourrait donner aux envahisseurs un aperçu des zones critiques derrière le front ou plus profondément à l'intérieur des terres. Le SBU appelle les propriétaires de webcams qui enregistrent des espaces publics à arrêter les diffusions en ligne depuis leurs appareils. Quiconque tombe sur de tels flux doit les signaler aux services secrets. Les opérateurs ont également été informés que le streaming sur Internet ouvert pourrait être considéré comme un soutien à l’ennemi et pourrait être puni de peines de prison pouvant aller jusqu’à douze ans.
Le fait que des pirates informatiques russes tentent d’obtenir des informations de cette manière n’a rien de nouveau. Selon le SBU, environ 10 000 caméras IP ont déjà été mises hors service dans tout le pays, ce qui pourrait donner aux envahisseurs un aperçu des zones critiques derrière le front ou plus profondément à l'intérieur des terres. Le SBU appelle les propriétaires de webcams qui enregistrent des espaces publics à arrêter les diffusions en ligne depuis leurs appareils. Quiconque tombe sur de tels flux doit les signaler aux services secrets. Les opérateurs ont également été informés que le streaming sur Internet ouvert pourrait être considéré comme un soutien à l’ennemi et pourrait être puni de peines de prison pouvant aller jusqu’à douze ans.
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