Les pirates informatiques nord-coréens deviennent plus agressifs que les pirates chinois, a prévenu mardi la société américaine FireEye, qualifiant un groupe en cheville avec Pyongyang de «menace avancée persistante». D'après les analystes, Pyongyang intensifie les cyberattaques en partie pour trouver des sources de revenus face aux multiples sanctions auxquelles il est soumis en raison de ses programmes balistique et nucléaire. La Corée du Nord a été accusée d'avoir orchestré la cyberattaque mondiale menée l'année dernière avec le logiciel de rançon Wannacry, ce qu'elle dément avec force.

FireEye a déclaré avoir identifié un groupe de cyberespionnage qu'elle soupçonne d'être nord-coréen et qu'elle a baptisé «APT37» pour «Advanced persistant threat». APT37 est actif depuis au moins 2012. Les acteurs chinois préfèrent traditionnellement l'espionnage discret, mais la Corée du Nord a démontré qu'elle était prête à des activités très agressives, allant des attaques à la véritable criminalité internationale.