Dans ma famille à moi, y a plus grand-monde (ma soeur, son mari et leurs enfants, que je tutoie, bien sûr). Du côté de ma femme, je tutoie tout le monde sauf sa grand-mère, qui est fort âgée et qui habite juste au bord de la frontière française, près de Valencienne, où le vous est encore très présent dans les conversations en patois, même en famille.
Le "tu" s'impose de plus en plus et s'installe de plus en plus vite avec les clients, surtout, paradoxalement, ceux que je n'ai jamais rencontrés et avec qui je communique uniquement par e-mail (peut-être histoire de compenser l'absence de contact visuel ou même verbal). Il en reste quelques-uns que je vouvoie, même parmi les plus anciens. Il n'y a pas de règles et ce n'est jamais moi qui prend l'initiative de tutoyer mes clients.