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Clandestino
Franchement, c'est à commencer à désespérer...
D'un côté, on a une bande d'excités qui dirigent la quasi-totalité du pouvoir politique flamand, et qui penche de plus en plus vers le brun, même s'ils se réclament à cors et à cris d'une mouvance démocratique alors qu'ils écornent, mutilent et font agoniser à petit feu cette démocratie dont, jour après jour, ils renient les principes les plus fondamentaux dans une indifférence et une somnolence quasi institutionalisée.
De l'autre, on a une bande de bras cassés, de criminels en col blanc et d'incompétents pathologiques organisés en oligarchie (parfois à tendance ploutocratique), pratiquant le clientélisme et l'opportunisme politique à tous les niveaux, avec pour seule méthodologie une confusion des genres tellement instrumentalisée qu'un politologue n'y retrouverait plus ses jeunes et pour toute vision d'avenir le pouvoir à tout prix, fusse-t-il l'intégrité morale d'un pays dont ils sont censés être garants.
Et au milieu, il y a nous : les cons, les braves gens, les pèquenots, qui votons béatement en espérant voir un jour cesser ce sordide jeu d'influence, de renvoi d'ascenseurs et d'accords occultes, tout en continuant à assumer tant bien que mal notre rôle de populace pressurable à merci, peinant pour joindre les deux bouts sous une des pressions fiscales les plus fortes du globe avec pour toute contrepartie une bureaucratie digne de la meilleure époque de l'ex-URSS et une panoplie de services soit-disant "publics" dont le nombre se réduit chaque jour comme peau de chagrin, et dont la qualité nous relègue régulièrement dans les abimes des classements internationaux les plus divers...
Alors ?
Alors rien. J'ai honte. Honte de l'image déplorable jetée en pâture aux yeux du monde par ces irresponsables qui prétendent nous gouverner. Honte d'habiter un pays où l'on vous dénie le droit d'habiter où bon vous semble parce que vous n'êtes pas linguistiquement et ethniquement "pur". Honte de voir la magnifique capitale de l'Europe, ville de trésors millénaires d'arts les plus variés, tomber dans la fange d'un chicago des années 30. Honte de voir le fabuleux potentiel et la richesse indéniable d'une société multiculturelle foulé aux pieds par des intégristes auxquels toute complaisance est accordée sous le couvert d'une honteuse récupération électoraliste.
Quand je vois tout ça, quand je vois en parallèle la folie galopante qui dévore le monde, j'ai encore plus honte. Je suis humain avant tout. Pas francophone, pas belge, pas européen, humain. Mais je n'en suis pas fier. Au même titre qu'un pêcheur chinois, qu'un banquier allemand, qu'un fermier de l'Arkansas, qu'un intouchable indien ou qu'un fou d'Allah taliban, je suis capable du pire, mais aussi du meilleur. Et ce meilleur, on a un peu trop tendance à l'oublier pour le moment. A force de se concentrer sur le pire, on finit par s'y complaire. Certains s'instituent pessimistes pour s'éviter toute déception. Quel gâchis...
Voilà , c'était mon délire du matin. A vous les studios.
D'un côté, on a une bande d'excités qui dirigent la quasi-totalité du pouvoir politique flamand, et qui penche de plus en plus vers le brun, même s'ils se réclament à cors et à cris d'une mouvance démocratique alors qu'ils écornent, mutilent et font agoniser à petit feu cette démocratie dont, jour après jour, ils renient les principes les plus fondamentaux dans une indifférence et une somnolence quasi institutionalisée.
De l'autre, on a une bande de bras cassés, de criminels en col blanc et d'incompétents pathologiques organisés en oligarchie (parfois à tendance ploutocratique), pratiquant le clientélisme et l'opportunisme politique à tous les niveaux, avec pour seule méthodologie une confusion des genres tellement instrumentalisée qu'un politologue n'y retrouverait plus ses jeunes et pour toute vision d'avenir le pouvoir à tout prix, fusse-t-il l'intégrité morale d'un pays dont ils sont censés être garants.
Et au milieu, il y a nous : les cons, les braves gens, les pèquenots, qui votons béatement en espérant voir un jour cesser ce sordide jeu d'influence, de renvoi d'ascenseurs et d'accords occultes, tout en continuant à assumer tant bien que mal notre rôle de populace pressurable à merci, peinant pour joindre les deux bouts sous une des pressions fiscales les plus fortes du globe avec pour toute contrepartie une bureaucratie digne de la meilleure époque de l'ex-URSS et une panoplie de services soit-disant "publics" dont le nombre se réduit chaque jour comme peau de chagrin, et dont la qualité nous relègue régulièrement dans les abimes des classements internationaux les plus divers...
Alors ?
Alors rien. J'ai honte. Honte de l'image déplorable jetée en pâture aux yeux du monde par ces irresponsables qui prétendent nous gouverner. Honte d'habiter un pays où l'on vous dénie le droit d'habiter où bon vous semble parce que vous n'êtes pas linguistiquement et ethniquement "pur". Honte de voir la magnifique capitale de l'Europe, ville de trésors millénaires d'arts les plus variés, tomber dans la fange d'un chicago des années 30. Honte de voir le fabuleux potentiel et la richesse indéniable d'une société multiculturelle foulé aux pieds par des intégristes auxquels toute complaisance est accordée sous le couvert d'une honteuse récupération électoraliste.
Quand je vois tout ça, quand je vois en parallèle la folie galopante qui dévore le monde, j'ai encore plus honte. Je suis humain avant tout. Pas francophone, pas belge, pas européen, humain. Mais je n'en suis pas fier. Au même titre qu'un pêcheur chinois, qu'un banquier allemand, qu'un fermier de l'Arkansas, qu'un intouchable indien ou qu'un fou d'Allah taliban, je suis capable du pire, mais aussi du meilleur. Et ce meilleur, on a un peu trop tendance à l'oublier pour le moment. A force de se concentrer sur le pire, on finit par s'y complaire. Certains s'instituent pessimistes pour s'éviter toute déception. Quel gâchis...
Voilà , c'était mon délire du matin. A vous les studios.