Supprimer un message
philfr
Tant qu'on voudra comparer la propriété intellectuelle avec la propriété matérielle, on ne pourra pas avoir un débat serein. Parce que non, copier un morceau de musique n'a rein à voir avec voler une voiture, ou foutre une baffe à quelqu'un, ou piquer mon pinard, car dans ces cas-là il y a un préjudice autre qu'un manque à gagner, manque à gagner potentiel encore bien.
Clairement, comme le dit Clan, les majors sont restés assis sur leur rôle indispensable de diffuseurs alors qu'on n'avait déjà plus besoin d'eux. Historiquement, les moines copistes ont essayé d'interdire l'imprimerie, les musiciens le piano mécanique puis le disque, les imprimeurs la photocopieuse, les majors (déjà eux) les enregistreurs audio et VHS.. Mais doans tous les cas, ces moyens de "copie illégale" n'nt fait que populariser plus encore le "contenu". Maintenant ils veulent contrôler donc interdire toute la technologie numérique pour protéger leurs revenus, mais même certains musiciens commencent à se rendre compte qu'ils ne n'ont plus besoin d'eux...
Comme je n'ai pas dit non plus qu'il était normal que la création des uns devienne disponible gratuitement pour tous, il faut trouver d'autres modèles de rémunération.
La license globale semble être une piste intéressante, mais elle me pose également un problème, celui de la grille de redistribution des revenus aux "artistes". Qui va en bénéficier ? En quelle proportion ?
La distribution directe avec contribution volontaire est une autre piste, et certains artiste l'explorent.
Évidemment, le DRM n'est une solution à rien puisqu'elle ne punit que les honnêtes gens en leur vendant quelque chose de moins utilisable que ce qu'ils peuvent pirater pour rien.
La protection posthume de la propriété intellectuelle est également à mon sens une aberration. La supprimer mettrait déjà dans le domaine public une bonne partie de ma médiathèque.
Clairement, comme le dit Clan, les majors sont restés assis sur leur rôle indispensable de diffuseurs alors qu'on n'avait déjà plus besoin d'eux. Historiquement, les moines copistes ont essayé d'interdire l'imprimerie, les musiciens le piano mécanique puis le disque, les imprimeurs la photocopieuse, les majors (déjà eux) les enregistreurs audio et VHS.. Mais doans tous les cas, ces moyens de "copie illégale" n'nt fait que populariser plus encore le "contenu". Maintenant ils veulent contrôler donc interdire toute la technologie numérique pour protéger leurs revenus, mais même certains musiciens commencent à se rendre compte qu'ils ne n'ont plus besoin d'eux...
Comme je n'ai pas dit non plus qu'il était normal que la création des uns devienne disponible gratuitement pour tous, il faut trouver d'autres modèles de rémunération.
La license globale semble être une piste intéressante, mais elle me pose également un problème, celui de la grille de redistribution des revenus aux "artistes". Qui va en bénéficier ? En quelle proportion ?
La distribution directe avec contribution volontaire est une autre piste, et certains artiste l'explorent.
Évidemment, le DRM n'est une solution à rien puisqu'elle ne punit que les honnêtes gens en leur vendant quelque chose de moins utilisable que ce qu'ils peuvent pirater pour rien.
La protection posthume de la propriété intellectuelle est également à mon sens une aberration. La supprimer mettrait déjà dans le domaine public une bonne partie de ma médiathèque.