Publié le 13/10/2017 Dans PlayStation 4
Plus rapide que la lumière.
Développé par 34BigThings, Redout : Lightspeed Edition a été conçu comme un hommage aux jeux de course futuristes populaires dans les années 1990 (F-Zero, WipEout, Rollcage, POD, etc). L'action évolue en 2560 sur une Terre dystopique semi-abandonnée mais également sur d'autres astres du système solaire colonisés par l'homme tels que la planète Neptune ou la lune Europa (satellite de Jupiter). Le mode Carrière comporte plus de 100 évènements différents, et vous propose de débuter avec un vaisseau standard qu'il sera possible de faire évoluer techniquement au fil de la partie (moteur, aimant, structure, énergie) mais également de booster grâce à l'utilisation de 12 power-ups (turbo additionnel, drone auto réparateur, système d'adhérence amélioré, etc). Chaque course remporté sera l'occasion d'accéder à de nouveaux bolides bien singuliers mais toujours plus rapide. On distingue 7 équipes de course, chacune avec ses propres caractéristiques et un système de conduite qui lui est propre.
Le contenu est assez dense puisque cette version console comporte 35 circuits répartis dans 6 lieux différents (côtes venteuses, paysages gelés, vastes plaines étranges du désert, etc). On retrouve également un mode Défi comprenant 11 types d'évènements (contre la montre, course simple, endurance, courses en arène, survie, etc) et la difficulté croît extrêmement rapidement. 4 classes de course sont intégrées, et dès la deuxième, vous sentirez la différence. Bonne nouvelle, cette mouture console comporte aussi un mode deux joueurs en écran splitté (option devenue trop rare de nos jours) ainsi qu'un mode en ligne pouvant accueillir six concurrents (contre six sur PC). A noter d'ailleurs que cette édition console intègre d'office les DLC Europa, Netpune Pack et V.E.R.T.E.X., tandis que chaque support comporte aussi un insigne unique et exclusif applicable à tous les vaisseaux.
Une réalisation à la hauteur ?
D'un point de vue technique, Redout : Lightspeed Edition affiche un style low-polygon clairement soigné (le jeu tourne sur l'Unreal Engine 4) . Le graphisme apparaît très chargé et la lisibilité en partie forcément, mais ce choix de design semble volontaire, tout comme les couleurs saturés, afin de pousser le joueur à progresser. En revanche, la gestion des collisions est clairement à revoir, le contact avec un véhicule vous pousse obligatoirement à la faute même si vous n'en êtes pas le responsable. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, mais le rendu n'apparaît pas particulièrement clair sur le petit écran de la console, même si la fluidité n'est jamais prise à défaut. Sur PS4 Pro, Redout tourne en 4K (checkerboard) et en 60fps, la réalisation équivaut à peu près à la configuration "Epic" sur PC. Une mise à jour PlayStation VR devrait suivre par la suite.
Manette en main, Redout ne se contrôle pas comme les jeux de course actuels et apparaît un brin confus de prime abord. Le stick analogique gauche permet de gérer la direction du vaisseau, le stick droit est utilisé pour pencher le véhicule et ainsi suivre le relief du terrain. Vous n'aurez pas la possibilité d'utiliser des armes mais un turbo est accessible (il est d'ailleurs possible de dérober l'énergie des concurrents). Encore faudrait-il que vous en aillez l'occasion tant le jeu se montre rapide et les circuits sinueux. Autant dire que de bons réflexes seront nécessaires pour s'en sortir indemne et espérer remporter la partie. Redout n'est clairement pas un jeu de détente, la tension est même permanente. La bande son est assez correcte pour sa part, et devient de plus en plus nerveuse à mesure que vous preniez de la vitesse.
VERDICT
Redout : Lightspeed Edition est un jeu de course futuriste très complet. Bien réalisé et relativement exigeant, le titre se laisse domestiquer peu à peu et laisse apparaître un gameplay d'une grande nervosité. Une bonne surprise.
Développé par 34BigThings, Redout : Lightspeed Edition a été conçu comme un hommage aux jeux de course futuristes populaires dans les années 1990 (F-Zero, WipEout, Rollcage, POD, etc). L'action évolue en 2560 sur une Terre dystopique semi-abandonnée mais également sur d'autres astres du système solaire colonisés par l'homme tels que la planète Neptune ou la lune Europa (satellite de Jupiter). Le mode Carrière comporte plus de 100 évènements différents, et vous propose de débuter avec un vaisseau standard qu'il sera possible de faire évoluer techniquement au fil de la partie (moteur, aimant, structure, énergie) mais également de booster grâce à l'utilisation de 12 power-ups (turbo additionnel, drone auto réparateur, système d'adhérence amélioré, etc). Chaque course remporté sera l'occasion d'accéder à de nouveaux bolides bien singuliers mais toujours plus rapide. On distingue 7 équipes de course, chacune avec ses propres caractéristiques et un système de conduite qui lui est propre.
Le contenu est assez dense puisque cette version console comporte 35 circuits répartis dans 6 lieux différents (côtes venteuses, paysages gelés, vastes plaines étranges du désert, etc). On retrouve également un mode Défi comprenant 11 types d'évènements (contre la montre, course simple, endurance, courses en arène, survie, etc) et la difficulté croît extrêmement rapidement. 4 classes de course sont intégrées, et dès la deuxième, vous sentirez la différence. Bonne nouvelle, cette mouture console comporte aussi un mode deux joueurs en écran splitté (option devenue trop rare de nos jours) ainsi qu'un mode en ligne pouvant accueillir six concurrents (contre six sur PC). A noter d'ailleurs que cette édition console intègre d'office les DLC Europa, Netpune Pack et V.E.R.T.E.X., tandis que chaque support comporte aussi un insigne unique et exclusif applicable à tous les vaisseaux.
Une réalisation à la hauteur ?
D'un point de vue technique, Redout : Lightspeed Edition affiche un style low-polygon clairement soigné (le jeu tourne sur l'Unreal Engine 4) . Le graphisme apparaît très chargé et la lisibilité en partie forcément, mais ce choix de design semble volontaire, tout comme les couleurs saturés, afin de pousser le joueur à progresser. En revanche, la gestion des collisions est clairement à revoir, le contact avec un véhicule vous pousse obligatoirement à la faute même si vous n'en êtes pas le responsable. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, mais le rendu n'apparaît pas particulièrement clair sur le petit écran de la console, même si la fluidité n'est jamais prise à défaut. Sur PS4 Pro, Redout tourne en 4K (checkerboard) et en 60fps, la réalisation équivaut à peu près à la configuration "Epic" sur PC. Une mise à jour PlayStation VR devrait suivre par la suite.
Manette en main, Redout ne se contrôle pas comme les jeux de course actuels et apparaît un brin confus de prime abord. Le stick analogique gauche permet de gérer la direction du vaisseau, le stick droit est utilisé pour pencher le véhicule et ainsi suivre le relief du terrain. Vous n'aurez pas la possibilité d'utiliser des armes mais un turbo est accessible (il est d'ailleurs possible de dérober l'énergie des concurrents). Encore faudrait-il que vous en aillez l'occasion tant le jeu se montre rapide et les circuits sinueux. Autant dire que de bons réflexes seront nécessaires pour s'en sortir indemne et espérer remporter la partie. Redout n'est clairement pas un jeu de détente, la tension est même permanente. La bande son est assez correcte pour sa part, et devient de plus en plus nerveuse à mesure que vous preniez de la vitesse.
VERDICT
Redout : Lightspeed Edition est un jeu de course futuriste très complet. Bien réalisé et relativement exigeant, le titre se laisse domestiquer peu à peu et laisse apparaître un gameplay d'une grande nervosité. Une bonne surprise.