Publié le 20/04/2014 Dans XBox 360
Un FPS nerveux.
Titanfall est un FPS que l'on doit à Respawn Entertainment, un studio américain formé par les fondateurs d'Infinity Ward (Call of Duty), Jason West et Vince Zampella. Exclusif Xbox sur consoles, le titre se déroule dans un futur lointain aux confins de l'Univers. L'Interstellar Manufacturing Corporation (IMC) est en conflit avec la Milice dans un monde hostile plus connu sous le nom de Frontière. Particularité du gameplay ? Vous pouvez courir sur les murs, faire des double-sauts et pirater des Titans. Avec la capacité de passer librement du combat à pied au Titan, des machines de guerre de 8 mètres de haut vous pouvez changer de tactique à la volée pour mieux attaquer ou vous échapper en fonction de la situation. La jouabilité verticale de ce FPS vous emmène vers de nouveaux sommets. Concrètement, le titre vous place au cœur de batailles en 6 contre 6, ce qui peut paraître peu, mais sachez que le champ de bataille est rempli de personnages secondaires afin de renforcer l'aspect conflit. Avec le titan (qui descend littéralement du ciel), le gameplay évolue considérablement.
A l'instar des jeux de méchas japonais, vous pourrez vous déplacez où vous le souhaitez, et profiter d'une intelligence artificielle capable de se mettre en Guard Mode et de tirer à vue sur les ennemis, ou bien en Follow Mode si vous êtes loin de votre compagnon d'arme et que vous souhaitez qu'elle vous rejoigne rapidement. Une fois dans le robot, vous pourrez profiter de canons et de roquettes pour faire rapidement le ménage à l'écran, mais aussi d'une mobilité nettement accrue. Oubliez les déplacements parfois lourd d'un Armored Core, les titans s'avèrent d'une fluidité exceptionnelle et autorisent bien des fantaisies. Sachez d'ailleurs qu'ils existent plusieurs types de titans : L'Ogre est le plus résistant mais le moins mobile, et peut arrachez des membres aux autres titans. Le Stryder est le plus léger mais le plus rapide, tandis que l'Atlas fait office de classe intermédiaire. Au sol, les soldats ne sont cependant pas totalement démunis. Ils pourront compter sur un jetpack utile pour bouger rapidement ou pour s'échapper d'un titan en voie de destruction, sans oublier le SmartGun (un pistolet qui verrouille automatiquement les ennemis). Poursuivi par un géant, le soldat pourra malgré tout essayer de se cacher dans les bâtiments ou tenter de lui sauter sur le dos pour mettre à mal ses moteurs. Fort heureusement, l'intelligence artificielle alliée ne fait pas de la figuration.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Titanfall tourne sur l'emblématique moteur Source, qui fête tout de même ses dix ans cette année. Difficile de rivaliser avec Battlefield 4 donc, mais le rendu demeure toutefois très satisfaisant, avec des petites animations amusantes dans les décors, et les quinze cartes proposées affichent des environnements plutôt variés. Malgré la présence de quelques ralentissements sur Xbox 360, du tearing assez notable, l'animation est globalement constante à 30 images par seconde et le graphisme n'a pas trop perdu dans la conversion (exceptées les textures encore moins fines). La jouabilité est assez arcade dans l'ensemble, et l'armement plutôt correct avec une dizaine d'armes principales (trois de poing, quatre types de grenades, quatre fusils anti-titans). Bien sur, il est possible de customiser son avatar, et de profiter de bonifications très classiques (camouflage optique, régénération automatique de la santé, sonar thermique, etc). Un Season Pass est par ailleurs déjà disponible et permettra d'obtenir les trois packs de contenu additionnel dès leur sortie (24,99€).
Le jeu propose deux campagnes assez courtes (moins de deux heures chacune). On y retrouve des missions en Team Deathmatch (mode Attrition) ou en Domination (mode Hardpoints). Le scénario demeure extrêmement mince cela étant. On ne jouera pas à Titanfall pour ses qualités littéraires de toutes façons. Le titre propose également un mode Capture the Flag assez nerveux, ou encore le Last Titan Standing (chaque joueur dispose d'un mécha et l'équipe qui gagne est celle dont un représentant a encore un robot en jeu) et le Pilote Hunter (un Team Deathmatch repensé où il faudra éliminer un certain nombre d'ennemis pour remporter la victoire). Il faudra une vingtaine d'heures pour arriver au niveau maximum, le level 50, ce qui permettra de débloquer plusieurs améliorations technologiques, des accessoires et bien sur des armes. Une fois la partie terminé, vous pourrez accéder à la Gen 2 (jusqu'à 10) qui remet votre expérience à zéro mais vous fait profiter d'un bonus d'expérience et déverrouiller des Burn Cards Exclusives (des cartes qui octroient des avantages temporaires).
VERDICT
Titanfall est un FPS arcade extrêmement dynamique, et à la prise en main immédiate. Très amusant à parcourir, le titre de Respawn apporte un peu de renouveau au genre, avec des affrontements rustres, en titans ou non, et une verticalité du level design que l'on découvre avec plaisir. La qualité de la conversion sur Xbox 360 s'avère très réussie, mais à l'image des autres supports, l'absence de mode solo ne fera pas que des heureux ...
Titanfall est un FPS que l'on doit à Respawn Entertainment, un studio américain formé par les fondateurs d'Infinity Ward (Call of Duty), Jason West et Vince Zampella. Exclusif Xbox sur consoles, le titre se déroule dans un futur lointain aux confins de l'Univers. L'Interstellar Manufacturing Corporation (IMC) est en conflit avec la Milice dans un monde hostile plus connu sous le nom de Frontière. Particularité du gameplay ? Vous pouvez courir sur les murs, faire des double-sauts et pirater des Titans. Avec la capacité de passer librement du combat à pied au Titan, des machines de guerre de 8 mètres de haut vous pouvez changer de tactique à la volée pour mieux attaquer ou vous échapper en fonction de la situation. La jouabilité verticale de ce FPS vous emmène vers de nouveaux sommets. Concrètement, le titre vous place au cœur de batailles en 6 contre 6, ce qui peut paraître peu, mais sachez que le champ de bataille est rempli de personnages secondaires afin de renforcer l'aspect conflit. Avec le titan (qui descend littéralement du ciel), le gameplay évolue considérablement.
A l'instar des jeux de méchas japonais, vous pourrez vous déplacez où vous le souhaitez, et profiter d'une intelligence artificielle capable de se mettre en Guard Mode et de tirer à vue sur les ennemis, ou bien en Follow Mode si vous êtes loin de votre compagnon d'arme et que vous souhaitez qu'elle vous rejoigne rapidement. Une fois dans le robot, vous pourrez profiter de canons et de roquettes pour faire rapidement le ménage à l'écran, mais aussi d'une mobilité nettement accrue. Oubliez les déplacements parfois lourd d'un Armored Core, les titans s'avèrent d'une fluidité exceptionnelle et autorisent bien des fantaisies. Sachez d'ailleurs qu'ils existent plusieurs types de titans : L'Ogre est le plus résistant mais le moins mobile, et peut arrachez des membres aux autres titans. Le Stryder est le plus léger mais le plus rapide, tandis que l'Atlas fait office de classe intermédiaire. Au sol, les soldats ne sont cependant pas totalement démunis. Ils pourront compter sur un jetpack utile pour bouger rapidement ou pour s'échapper d'un titan en voie de destruction, sans oublier le SmartGun (un pistolet qui verrouille automatiquement les ennemis). Poursuivi par un géant, le soldat pourra malgré tout essayer de se cacher dans les bâtiments ou tenter de lui sauter sur le dos pour mettre à mal ses moteurs. Fort heureusement, l'intelligence artificielle alliée ne fait pas de la figuration.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Titanfall tourne sur l'emblématique moteur Source, qui fête tout de même ses dix ans cette année. Difficile de rivaliser avec Battlefield 4 donc, mais le rendu demeure toutefois très satisfaisant, avec des petites animations amusantes dans les décors, et les quinze cartes proposées affichent des environnements plutôt variés. Malgré la présence de quelques ralentissements sur Xbox 360, du tearing assez notable, l'animation est globalement constante à 30 images par seconde et le graphisme n'a pas trop perdu dans la conversion (exceptées les textures encore moins fines). La jouabilité est assez arcade dans l'ensemble, et l'armement plutôt correct avec une dizaine d'armes principales (trois de poing, quatre types de grenades, quatre fusils anti-titans). Bien sur, il est possible de customiser son avatar, et de profiter de bonifications très classiques (camouflage optique, régénération automatique de la santé, sonar thermique, etc). Un Season Pass est par ailleurs déjà disponible et permettra d'obtenir les trois packs de contenu additionnel dès leur sortie (24,99€).
Le jeu propose deux campagnes assez courtes (moins de deux heures chacune). On y retrouve des missions en Team Deathmatch (mode Attrition) ou en Domination (mode Hardpoints). Le scénario demeure extrêmement mince cela étant. On ne jouera pas à Titanfall pour ses qualités littéraires de toutes façons. Le titre propose également un mode Capture the Flag assez nerveux, ou encore le Last Titan Standing (chaque joueur dispose d'un mécha et l'équipe qui gagne est celle dont un représentant a encore un robot en jeu) et le Pilote Hunter (un Team Deathmatch repensé où il faudra éliminer un certain nombre d'ennemis pour remporter la victoire). Il faudra une vingtaine d'heures pour arriver au niveau maximum, le level 50, ce qui permettra de débloquer plusieurs améliorations technologiques, des accessoires et bien sur des armes. Une fois la partie terminé, vous pourrez accéder à la Gen 2 (jusqu'à 10) qui remet votre expérience à zéro mais vous fait profiter d'un bonus d'expérience et déverrouiller des Burn Cards Exclusives (des cartes qui octroient des avantages temporaires).
VERDICT
Titanfall est un FPS arcade extrêmement dynamique, et à la prise en main immédiate. Très amusant à parcourir, le titre de Respawn apporte un peu de renouveau au genre, avec des affrontements rustres, en titans ou non, et une verticalité du level design que l'on découvre avec plaisir. La qualité de la conversion sur Xbox 360 s'avère très réussie, mais à l'image des autres supports, l'absence de mode solo ne fera pas que des heureux ...