Publié le 07/11/2012 Dans PlayStation 3
Colonies Américaines, 1775 après J.C.
Assassin's Creed III prend place plus de deux siècles après son prédécesseur. Développé par Ubisoft Montréal, il s'agit d'un tout nouvel épisode, mettant en scène un héros inédit, du nom de Connor, dit Ratohnhaké:ton, fils d'une mère indienne et d'un père britannique. Nous sommes à présent en 1775, en pleine révolution américaine, où le jeune maître assassin marche sur les traces de ses ancêtres Altaïr et Ezio. Il a décidé de consacrer sa vie à la liberté de son clan, et de se révolter face à l'armée de sa gracieuse majesté. Un petit résumé des évènements précédents est heureusement présent, afin de se souvenir de la grande histoire de la série Assassin's Creed et la tâche immense qui incombe à Desmond Miles. Son périple le conduira à repartir dans l'Animus et l'aventure débutera en Angleterre, dans la peau d'Haytham Kenway, le père de Connor. Vous vivrez la traversée vers l'Amérique dans un long tutoriel, et une arrivée à Boston assez grandiose. L'intrigue reprend alors avec Connor, dans un village indien assez isolé, entouré d'un forêt plutôt inquiétante. De quoi en tout cas assurer un sacré dépaysement.
Comme à l'accoutumée, Connor devra éviter les mécanismes piègeux qui traînent dans les niveaux, se montrer discret pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission. Assassin's Creed III offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre, le mieux étant d'ailleurs de bondir dans les arbres lorsque cela est possible (en ville c'est moins évident !). Notez qu'à l'instar d'Assassin's Creed II en son temps, vous ne disposerez pas des lames secrètes immédiatement, et qu'une bonne moitié du jeu est destiné à faire connaissance avec Connor. Grande nouveauté, le système de combat a été repensé, et l'intelligence artificielle fait un sérieux pas en avant. Les affrontements sont d'un grand dynamisme, et certaines séquences sont d'ailleurs assez violentes.
Une progression captivante.
Assassin's Creed III conserve cependant les bases de ses ainés. On navigue donc assez vite en terrain connu, et la liberté de déplacement est quasi totale. Les environnements sont plutôt larges et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris. Bonne nouvelle, Desmond Miles, est cette fois beaucoup plus présent dans l'aventure. Il est d'ailleurs le héros de certains niveaux prenant place à l'époque contemporaine. L'occasion de voir ce que donnerait un Assassin's Creed de nos jours. Cependant, l'épilogue du jeu augure un changement de taille pour la suite de la saga, car Desmond devra faire un choix impossible.
Outre la campagne principale, et une heure de jeu exclusive dans la version PS3, Assassin's Creed III comporte de multiples quêtes secondaires. Vous pourrez ainsi prendre part à des parties de chasse, et découvrir le bestiaire pour le moins complet de la forêt. Il est cependant conseillé de ne pas utiliser de fusil, car la collecte de la peau des animaux permettra de créer de nouveaux vêtements. Les batailles navales ne manquent pas non plus de piquant : Connor peut devenir capitaine et diriger un navire de guerre. Une trame annexe est entièrement dédiée à ce loisir.
Techniquement en progression.
Assassin's Creed III tourne sur le moteur remodelé, et cela se sent. Le jeu est particulièrement riche en détails et les environnements sont toujours très inspirés. Le graphisme marque un sérieux pas en avant depuis l'opus Revelations, cependant des bogues visuels demeurent présents. Néanmoins, la modélisation de Boston et New York sont assez spectaculaires, et on ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter les rues des différentes villes, voire de flâner en forêt. L'animation demeure globalement assez fluide avec cependant quelques ralentissements ça et là , dans cette édition PS3. Les contrôles restent excellents et aisés, et on retrouve vite ses marques. Les différentes armes à collecter ainsi que les compétences spéciales, renforcent le gameplay. Fort heureusement, il est possible d'emprunter à nouveau un cheval, les déplacements auraient peut être été un peu long dans le cas contraire, même s'il est toujours possible d'utiliser des tyroliennes pour avancer plus rapidement d'un lieu à l'autre.
L'aventure solo tient en haleine pendant une bonne vingtaine d'heures, et une large kyrielle de missions annexes est également proposée, de quoi pratiquement doubler la durée de vie. Du côté du multijoueurs, on retrouve la Meute où quatre joueurs doivent coopérer pour éliminer un maximum d'ennemis avant la fin du temps règlementaire, le Deathmatch est un simple combat à mort, la Traque met huit joueurs en compétition, l'Alliance oppose deux équipes de quatre participants qui incarnent respectivement le rôle de chasseurs et de proies, la Chasse à l'Homme met en scène trois binômes chargés d'éliminer les autres concurrents, l'Assaut de Reliques (à quatre contre quatre) demande de protéger un artefact des concurrents tout en essayant de récupérer celui des adversaire, la Domination oppose deux équipes de quatre joueurs dont l'objectif est de capturer trois zones sur la cartes puis de les défendre. Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres). Comme d'habitude pourrait-on dire.
VERDICT
Assassin's Creed III ouvre un nouveau chapitre marquant dans la série d'Ubisoft, et sans doute l'épisode le plus abouti à ce jour. La campagne solo assure le dépaysement, la réalisation technique s'avère exquise, le contexte historique est captivant, et le multijoueurs gagne deux nouveaux modes sympathiques. Un jeu affuté même si l'effet de surprise a en parti disparu, et que le final du jeu n'est pas sans poser de questions ...
Assassin's Creed III prend place plus de deux siècles après son prédécesseur. Développé par Ubisoft Montréal, il s'agit d'un tout nouvel épisode, mettant en scène un héros inédit, du nom de Connor, dit Ratohnhaké:ton, fils d'une mère indienne et d'un père britannique. Nous sommes à présent en 1775, en pleine révolution américaine, où le jeune maître assassin marche sur les traces de ses ancêtres Altaïr et Ezio. Il a décidé de consacrer sa vie à la liberté de son clan, et de se révolter face à l'armée de sa gracieuse majesté. Un petit résumé des évènements précédents est heureusement présent, afin de se souvenir de la grande histoire de la série Assassin's Creed et la tâche immense qui incombe à Desmond Miles. Son périple le conduira à repartir dans l'Animus et l'aventure débutera en Angleterre, dans la peau d'Haytham Kenway, le père de Connor. Vous vivrez la traversée vers l'Amérique dans un long tutoriel, et une arrivée à Boston assez grandiose. L'intrigue reprend alors avec Connor, dans un village indien assez isolé, entouré d'un forêt plutôt inquiétante. De quoi en tout cas assurer un sacré dépaysement.
Comme à l'accoutumée, Connor devra éviter les mécanismes piègeux qui traînent dans les niveaux, se montrer discret pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission. Assassin's Creed III offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre, le mieux étant d'ailleurs de bondir dans les arbres lorsque cela est possible (en ville c'est moins évident !). Notez qu'à l'instar d'Assassin's Creed II en son temps, vous ne disposerez pas des lames secrètes immédiatement, et qu'une bonne moitié du jeu est destiné à faire connaissance avec Connor. Grande nouveauté, le système de combat a été repensé, et l'intelligence artificielle fait un sérieux pas en avant. Les affrontements sont d'un grand dynamisme, et certaines séquences sont d'ailleurs assez violentes.
Une progression captivante.
Assassin's Creed III conserve cependant les bases de ses ainés. On navigue donc assez vite en terrain connu, et la liberté de déplacement est quasi totale. Les environnements sont plutôt larges et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris. Bonne nouvelle, Desmond Miles, est cette fois beaucoup plus présent dans l'aventure. Il est d'ailleurs le héros de certains niveaux prenant place à l'époque contemporaine. L'occasion de voir ce que donnerait un Assassin's Creed de nos jours. Cependant, l'épilogue du jeu augure un changement de taille pour la suite de la saga, car Desmond devra faire un choix impossible.
Outre la campagne principale, et une heure de jeu exclusive dans la version PS3, Assassin's Creed III comporte de multiples quêtes secondaires. Vous pourrez ainsi prendre part à des parties de chasse, et découvrir le bestiaire pour le moins complet de la forêt. Il est cependant conseillé de ne pas utiliser de fusil, car la collecte de la peau des animaux permettra de créer de nouveaux vêtements. Les batailles navales ne manquent pas non plus de piquant : Connor peut devenir capitaine et diriger un navire de guerre. Une trame annexe est entièrement dédiée à ce loisir.
Techniquement en progression.
Assassin's Creed III tourne sur le moteur remodelé, et cela se sent. Le jeu est particulièrement riche en détails et les environnements sont toujours très inspirés. Le graphisme marque un sérieux pas en avant depuis l'opus Revelations, cependant des bogues visuels demeurent présents. Néanmoins, la modélisation de Boston et New York sont assez spectaculaires, et on ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter les rues des différentes villes, voire de flâner en forêt. L'animation demeure globalement assez fluide avec cependant quelques ralentissements ça et là , dans cette édition PS3. Les contrôles restent excellents et aisés, et on retrouve vite ses marques. Les différentes armes à collecter ainsi que les compétences spéciales, renforcent le gameplay. Fort heureusement, il est possible d'emprunter à nouveau un cheval, les déplacements auraient peut être été un peu long dans le cas contraire, même s'il est toujours possible d'utiliser des tyroliennes pour avancer plus rapidement d'un lieu à l'autre.
L'aventure solo tient en haleine pendant une bonne vingtaine d'heures, et une large kyrielle de missions annexes est également proposée, de quoi pratiquement doubler la durée de vie. Du côté du multijoueurs, on retrouve la Meute où quatre joueurs doivent coopérer pour éliminer un maximum d'ennemis avant la fin du temps règlementaire, le Deathmatch est un simple combat à mort, la Traque met huit joueurs en compétition, l'Alliance oppose deux équipes de quatre participants qui incarnent respectivement le rôle de chasseurs et de proies, la Chasse à l'Homme met en scène trois binômes chargés d'éliminer les autres concurrents, l'Assaut de Reliques (à quatre contre quatre) demande de protéger un artefact des concurrents tout en essayant de récupérer celui des adversaire, la Domination oppose deux équipes de quatre joueurs dont l'objectif est de capturer trois zones sur la cartes puis de les défendre. Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres). Comme d'habitude pourrait-on dire.
VERDICT
Assassin's Creed III ouvre un nouveau chapitre marquant dans la série d'Ubisoft, et sans doute l'épisode le plus abouti à ce jour. La campagne solo assure le dépaysement, la réalisation technique s'avère exquise, le contexte historique est captivant, et le multijoueurs gagne deux nouveaux modes sympathiques. Un jeu affuté même si l'effet de surprise a en parti disparu, et que le final du jeu n'est pas sans poser de questions ...