Pfizer continue à souligner — dans les termes les plus fermes — que
l'étude clinique réalisée avec Trovan en 1996 a été conduite en
pleine connaissance du gouvernement nigérian et d'une manière
éthique
et responsable en accord avec l'engagement constant de la société en
matière de sécurité des patients. Toutes allégations contraires
proférées dans le cadre de ces poursuites sont purement mensongères ;
ces allégations étaient fausses lorsqu'elles ont été émises pour la
première fois il y a quelques années et elles le sont toujours
aujourd'hui.

L'étude Trovan a introduit un nouveau traitement de la méningite
dans
la région, traitement qui a indiscutablement contribué à sauver la
vie de près de 200 enfants atteints de méningite méningococcique, une
maladie qui, en l'absence de traitement, tue quatre personnes sur
dix. Pfizer a toujours agi au mieux des intérêts des enfants
concernés, en utilisant les meilleures connaissances médicales
disponibles.

Au moment de l'épidémie de méningite à Kano, Trovan était en phase
ultime de développement. Il avait été évalué chez 5000 patients et
les médecins de Pfizer disposaient de preuves scientifiques solides
indiquant qu'il fournirait un traitement sûr et efficace contre la
maladie mortelle. Avec un taux de survie de 94,4%, Trovan a donné
des résultats au moins aussi bons que le meilleur traitement
disponible.

Depuis plus de 50 ans, Pfizer a démontré son engagement infaillible à
collaborer avec le gouvernement et le peuple nigérians au soutien de
programmes qui améliorent les normes de santé et l'accessibilité aux
traitements médicaux dans ce pays. Pfizer estime que ce partenariat a
été mutuellement bénéfique dans le passé et qu'il continuera à être
utile dans le futur.

Il est effectivement regrettable que, plus d'une décennie après
l'épidémie de méningite à Kano, le gouvernement ait intenté une
action contre Pfizer et d'autres pour des efforts qui ont fourni des
bénéfices significatifs à certains des citoyens les plus jeunes du
Nigéria.