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Clandestino
J'ai fait mon graduat en info de gestion à l'IRAM entre 90 et 93. J'en garde le souvenir d'une bonne ambiance, de profs légèrement incompétents, d'un enseignement plutôt de qualité sur le plan de la théorie mais désastreux quand à la pratique. Je garde également un souvenir ému des séances lors desquelles 20 étudiants appliqués compilant simultanément 30 lignes de C faisaient planter le serveur - un vieux Data General DG-4000 hébergé dans les bâtiments de l'ISIC.
Mais une fois sorti de la nostalgie et des senteurs de naphtaline, je dois avouer que ce que j'ai appris durant mon graduat ne m'a, à de (très) rares exceptions près, servi à rien. Je n'ai jamais plus utilisé ni arbre programmatique, ni COBOL, ni FORTRAN, et encore moins de LISP. Les cours approfondis sur l'analyse combinatoire et la théorie des probabilités n'ont servi qu'à alimenter quelques exercices de programmation de l'époque, et ça fait longtemps que l'algorithme de la boîte noire a fini de hanter mes nuits adolescentes.
Donc au final... Pourquoi pas l'IRAM ? Ben oui, pourquoi pas ? Cette école n'est certainement ni pire ni plus mauvaise qu'une autre, mais comme toutes ne te donnera que le bagage de base nécessaire à l'exercice du glorieux métier d'informaticien pourfendeur de bugs. Mais force est de constater, quand je revois mon parcours et celui de mes compagnons de l'époque, que nos métiers d'aujourd'hui ne tirent in fine que peu de substance de notre enseignement d'alors...
Je terminerai en précisant qu'en ce qui touche à la recherche d'un emploi, je n'ai jamais été inoccupé plus de 3 mois, et que j'ai décroché mon premier job exactement deux semaines après avoir empoché mon diplôme tout chaud.
Mais une fois sorti de la nostalgie et des senteurs de naphtaline, je dois avouer que ce que j'ai appris durant mon graduat ne m'a, à de (très) rares exceptions près, servi à rien. Je n'ai jamais plus utilisé ni arbre programmatique, ni COBOL, ni FORTRAN, et encore moins de LISP. Les cours approfondis sur l'analyse combinatoire et la théorie des probabilités n'ont servi qu'à alimenter quelques exercices de programmation de l'époque, et ça fait longtemps que l'algorithme de la boîte noire a fini de hanter mes nuits adolescentes.
Donc au final... Pourquoi pas l'IRAM ? Ben oui, pourquoi pas ? Cette école n'est certainement ni pire ni plus mauvaise qu'une autre, mais comme toutes ne te donnera que le bagage de base nécessaire à l'exercice du glorieux métier d'informaticien pourfendeur de bugs. Mais force est de constater, quand je revois mon parcours et celui de mes compagnons de l'époque, que nos métiers d'aujourd'hui ne tirent in fine que peu de substance de notre enseignement d'alors...
Je terminerai en précisant qu'en ce qui touche à la recherche d'un emploi, je n'ai jamais été inoccupé plus de 3 mois, et que j'ai décroché mon premier job exactement deux semaines après avoir empoché mon diplôme tout chaud.