29/10/2005 @ 10:20:31:
Au tour de mi... N’8’
Grâce à une programmation musicale de grande qualité et à l’accueil chaleureux du maître des lieux, Philippe Dethy, le « Jazz 8 » a fait pendant 12 ans les beaux jours, ou plutôt les beaux soirs de Spy, dont il parsemait le ciel de ses notes bleues, distillées au n°8 de la rue Haute, mais oublions cette adresse, car elle n’est plus.
Or donc, à la suite de péripéties dont je n’ai pas pris la peine de m’enquérir, le club de jazz s’est retrouvé à la rue, voué à une mort atroce, à l’abandon, à l’oubli, au désespoir, pire, au silence...
Mais non, le voici rené (non, c’est toujours Philipe, pourquoi ?), le voici donc qui renaît, disais-je, à quelques kilomètres de là, à Mazy, toujours au n°8, mais de la rue de l’Usine, cette fois, généreusement accueilli par un artisan ébéniste, qui a planté son atelier dans une ancienne marbrerie.
Nous y étions, hier soir, ma belle et moi, avec quelques amis et, fort heureusement, un tas d’autres spectateurs, pour le concert de réouverture, donné par Youkounkoun Nigun, un groupe de jazz-folk inspiré par les musiques traditionnelles juives, enfin je ne pourrais pas trop définir ce que c’était, mais ça sonnait vachement bien. C’était d’ailleurs tellement bien qu’on y retourne ce soir écouter les Grass Monkeys, autre jeune groupe fraîchement sorti du conservatoire.
Ça s’appelle désormais le « N’8’Jazz », c’est au n°8 de la rue de l’Usine, à 5032 Mazy, et le programme des réjouissances futures peut être consulté sur le site web :
www.jazz8.org