Publié le 05/09/2023 Dans PlayStation 5
Un petit robot avec beaucoup de balles.
Développé par Gamelike Games en synergie avec Eastasiasoft et édité par ce dernier, Robolt est un shooter en 2D à défilement horizontal qui tente d'évoquer un effet de nostalgie. Robolt est essentiellement un run 'n' gun frénétique, au rythme rapide et épuré. Cela anticipe l'absence quasi-totale de toute forme d'intrigue. Le contexte narratif, l'environnement, les ennemis, tout est secondaire et également très (trop) anonyme et peu inspiré. Le jeu sacrifie donc la narration pour tout miser sur le gameplay, offrant une courte expérience divisée en quatre mondes pour un total de 16 niveaux où l'on verra le protagoniste simplement occupé à faire trois choses : courir, sauter et tirer. Après avoir établi que Robolt n'a aucune envie de raconter une histoire, il est bon de passer directement à l'essence du titre : le gameplay. Dans l'œuvre de Gamelike Games, nous incarnons un petit robot très rapide, doté de sauts puissants et d'une avalanche de balles. Le titre, comme prévu, est un run 'n' gun, c'est-à-dire un titre où l'on court et où l'on tire (comme Cuphead, mais en nettement moins inspiré et mémorable). Il s'agit littéralement d'expérimenter seize niveaux anonymes et ennuyeux à défilement horizontal en tirant sur tous les ennemis qui apparaissent sur votre écran jusqu'à ce que vous atteigniez la fin ou le boss (lui aussi définitivement anonyme et ennuyeux) à la fin du niveau. C'est tout. Le petit robot est équipé d'une arme de base aux balles infinies et de quelques armes "spéciales" aux balles limitées (comme le veut le genre).
Il faut malheureusement noter que Robolt se prête à plus d'un problème. Le premier est l'absence quasi-totale de niveau de challenge. Le titre est très (trop) accessible et l'on peut pratiquement terminer certains niveaux simplement en courant et en esquivant les ennemis (qui sont presque tous décidément stupides et faciles à tromper ou à éliminer). Cela n'est pas aidé par un level design plat et peu inspiré qui varie à peine d'un monde à l'autre, présentant une pauvreté à la fois d'atmosphère et, surtout, d'identité. A noter la présence de quelques "jetons" disséminés dans le monde du jeu que l'on peut dépenser pour améliorer notre petit héros métallique bondissant. Dans le détail, on peut augmenter les paramètres de base comme l'énergie mais aussi améliorer les dégâts infligés. Tout cela rend le titre encore plus facile et rapide à terminer (un utilisateur moyen avec une expérience minimale du genre pourrait mettre moins d'une heure pour atteindre les crédits). Malheureusement, Robolt ne présente rien d'autre, offrant un jeu extrêmement pauvre et peu inspiré malgré un prix de vente décidément attractif (4,99 euros) ; le catalogue de jeux est décidément plein d'éléments bien plus mémorables et amusants à jouer. Toutefois, nous admettons que la structure de jeu de Robolt, dans sa simplicité et son immédiateté, peut constituer un bon point de départ pour ceux qui ne sont pas du tout familiers avec le genre.
Graphisme et son réussis ?
Graphiquement, Robolt est terriblement anonyme et paresseux. Malgré l'utilisation abondante du pixel art, le protagoniste, les antagonistes et surtout les environnements (les décors sont graphiquement horribles), ne se distinguent pas, paraissant plats, vides, anonymes et excessivement recyclés. Il n'y a même pas d'effet de nostalgie, juste un anonymat désorientant (les références au passé sont également absentes). Quelques effets visuels sont sympathiques (vive les lasers !) mais même les boss sont peu attrayants et tout à fait oubliables. Le son suit l'anonymat général de toute la production sans être ennuyeux. Les effets sonores sont agréables bien qu'entendus et rancuniers, ainsi que décidément peu inspirés et captivants. Enfin, l'absence de sous-titres en français mérite d'être soulignée, alors que le titre ne contient pratiquement aucun texte (si ce n'est quelques notes avant la sélection des niveaux, mais le tout est facile à comprendre). Il est vrai que le jeu ne pèse que 45 Mo aussi, n'espérez pas y voir d'optimisation PS5 c'est le même titre que sur PS4 au pixel près.
VERDICT
Robolt est un run 'n' gun immédiat, frénétique et très accessible (trop même). Si le gameplay, dans son essence, fonctionne, tout le reste... ne fonctionne pas. Le titre est totalement anonyme, plombé par un niveau de difficulté quasi nul et un level design terne et plat. Terminé en une petite heure, il ne reste de Robolt qu'une expérience éphémère, à recommander surtout à ceux qui ne sont pas du tout familiers avec le genre.
Développé par Gamelike Games en synergie avec Eastasiasoft et édité par ce dernier, Robolt est un shooter en 2D à défilement horizontal qui tente d'évoquer un effet de nostalgie. Robolt est essentiellement un run 'n' gun frénétique, au rythme rapide et épuré. Cela anticipe l'absence quasi-totale de toute forme d'intrigue. Le contexte narratif, l'environnement, les ennemis, tout est secondaire et également très (trop) anonyme et peu inspiré. Le jeu sacrifie donc la narration pour tout miser sur le gameplay, offrant une courte expérience divisée en quatre mondes pour un total de 16 niveaux où l'on verra le protagoniste simplement occupé à faire trois choses : courir, sauter et tirer. Après avoir établi que Robolt n'a aucune envie de raconter une histoire, il est bon de passer directement à l'essence du titre : le gameplay. Dans l'œuvre de Gamelike Games, nous incarnons un petit robot très rapide, doté de sauts puissants et d'une avalanche de balles. Le titre, comme prévu, est un run 'n' gun, c'est-à-dire un titre où l'on court et où l'on tire (comme Cuphead, mais en nettement moins inspiré et mémorable). Il s'agit littéralement d'expérimenter seize niveaux anonymes et ennuyeux à défilement horizontal en tirant sur tous les ennemis qui apparaissent sur votre écran jusqu'à ce que vous atteigniez la fin ou le boss (lui aussi définitivement anonyme et ennuyeux) à la fin du niveau. C'est tout. Le petit robot est équipé d'une arme de base aux balles infinies et de quelques armes "spéciales" aux balles limitées (comme le veut le genre).
Il faut malheureusement noter que Robolt se prête à plus d'un problème. Le premier est l'absence quasi-totale de niveau de challenge. Le titre est très (trop) accessible et l'on peut pratiquement terminer certains niveaux simplement en courant et en esquivant les ennemis (qui sont presque tous décidément stupides et faciles à tromper ou à éliminer). Cela n'est pas aidé par un level design plat et peu inspiré qui varie à peine d'un monde à l'autre, présentant une pauvreté à la fois d'atmosphère et, surtout, d'identité. A noter la présence de quelques "jetons" disséminés dans le monde du jeu que l'on peut dépenser pour améliorer notre petit héros métallique bondissant. Dans le détail, on peut augmenter les paramètres de base comme l'énergie mais aussi améliorer les dégâts infligés. Tout cela rend le titre encore plus facile et rapide à terminer (un utilisateur moyen avec une expérience minimale du genre pourrait mettre moins d'une heure pour atteindre les crédits). Malheureusement, Robolt ne présente rien d'autre, offrant un jeu extrêmement pauvre et peu inspiré malgré un prix de vente décidément attractif (4,99 euros) ; le catalogue de jeux est décidément plein d'éléments bien plus mémorables et amusants à jouer. Toutefois, nous admettons que la structure de jeu de Robolt, dans sa simplicité et son immédiateté, peut constituer un bon point de départ pour ceux qui ne sont pas du tout familiers avec le genre.
Graphisme et son réussis ?
Graphiquement, Robolt est terriblement anonyme et paresseux. Malgré l'utilisation abondante du pixel art, le protagoniste, les antagonistes et surtout les environnements (les décors sont graphiquement horribles), ne se distinguent pas, paraissant plats, vides, anonymes et excessivement recyclés. Il n'y a même pas d'effet de nostalgie, juste un anonymat désorientant (les références au passé sont également absentes). Quelques effets visuels sont sympathiques (vive les lasers !) mais même les boss sont peu attrayants et tout à fait oubliables. Le son suit l'anonymat général de toute la production sans être ennuyeux. Les effets sonores sont agréables bien qu'entendus et rancuniers, ainsi que décidément peu inspirés et captivants. Enfin, l'absence de sous-titres en français mérite d'être soulignée, alors que le titre ne contient pratiquement aucun texte (si ce n'est quelques notes avant la sélection des niveaux, mais le tout est facile à comprendre). Il est vrai que le jeu ne pèse que 45 Mo aussi, n'espérez pas y voir d'optimisation PS5 c'est le même titre que sur PS4 au pixel près.
VERDICT
Robolt est un run 'n' gun immédiat, frénétique et très accessible (trop même). Si le gameplay, dans son essence, fonctionne, tout le reste... ne fonctionne pas. Le titre est totalement anonyme, plombé par un niveau de difficulté quasi nul et un level design terne et plat. Terminé en une petite heure, il ne reste de Robolt qu'une expérience éphémère, à recommander surtout à ceux qui ne sont pas du tout familiers avec le genre.