Publié le 15/02/2019 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Owlboy raconte l'histoire du hibou marginal Otus, un petit garçon doté de plumes qui a du mal à vivre la vie de hibou. En effet, il n'a pas vraiment de talent naturel, il est timide, mais aussi totalement muet tout au long du jeu. Pour aggraver les choses, son mentor Asio est particulièrement exigeant avec lui, en balayant constamment ses rêves, dans l'espoir de le pousser à l'excellence et à accomplir de grandes choses. L'histoire est plutôt orientée fantastique, où Otus et son professeur Asio sont des créatures humanoïdes qui s'appellent simplement des hiboux, et vivent dans un ciel plein d'îles flottantes et de reliques de civilisation anciennes, constamment à la merci des pirates volants. Comme la plupart des jeux d'aventure, l'histoire d'Owlboy commence avec une intrigue balisée, qui servira à la fois d'introduction au monde et aux personnages clés, ainsi que de tutoriel au gameplay. Notre charmant petit village flottant de Vellie, où Otus vit, est menacé par une entité espiègle, et notre héros commence à le poursuivre dans un temple abandonné avec l'aide de son ami Geddy. Il finira par trouver un étrange objet et assister à un tremblement de terre (enfin de ciel plutôt). Ce dernier est la conséquence d'une attaque surprise d'une bande de pirates déterminés à s'emparer des secrets du peuple hibou, dérobant par mégarde (?) une autre relique hibou antique, que nous découvrirons finalement capable d'accorder un pouvoir ancestral à son porteur s'il parvient à rassembler les autres morceaux cachés dans ce monde.
Otus est alors chargé par son professeur Asio de se lancer dans une aventure à couper le souffle pour déjouer les plans des pirates avec Geddy. Ce duo amical est aussi l'occasion de vous expliquer la mécanique combat d'Owlboy. Alors que notre jeune hibou peut voler à peu près partout, il ne peut pas blesser les ennemis, car sa simple attaque tournoyante les étourdit simplement, mais il est plutôt doué pour transporter des objets lourds et c'est là que Geddy entre dans la stratégie. Ce dernier est incapable d'explorer la verticalité du monde aussi rapidement que notre héros étant un "simple" humain, mais est équipé d'un fusil pour attaquer les monstres à une distance de sécurité. Il appartient donc à Owlboy de le transporter et de nous doter de sa puissance de feu, en ajoutant cette partie shoot'em up à la mécanique du jeu, en plus des autres capacités qui se débloqueront tout au long de l'aventure. Maintenant ne vous attendez pas à ce que le jeu se résume à de simples jeux de tir vertical, car il reste avant tout un jeu d'aventure, plein d'éléments d'exploration inspirés de noms tels que The Legend of Zelda, Kid Icarus et autres Metroidvanias.
Une réalisation chatoyante.
Sur le plan technique, Owlboy offre un rendu 2D magnifique, une véritable peinture numérique. Le style graphique est certainement la principale force d'attraction de cette production indépendante norvégienne. Une grande attention a été apportée aux détails dans les animations de personnages, les projectiles, les effets et les paysages. Chaque lieu visité est l'occasion de s'arrêter un instant et de vous plonger dans le travail méticuleux de l'arrière-plan par exemple, ou même ces petites pièces ici et là qui donnent vie à tout Owlboy. C'est juste une belle lettre d'amour à l'âge d'or du pixel art. Vous voyagerez dans de nombreuses régions de ce monde aérien, remplies de villages flottants ou de profonds donjons comprenant de nombreuses énigmes à résoudre, de trésors à trouver et de boss à battre. Dans l'ensemble, c'est un récit bien construit qui nous emmène à travers le monde de ce charmant mais silencieux Otus, qui avec un bon rythme peut être complété en environ huit heures.
Alors que Owlboy n'est pas vraiment un jeu difficile, le titre a un bon équilibre entre les phases d'exploration et les moments plus tendus, où la simple erreur pourrait vous blesser gravement. Les batailles contre les boss par exemple sont le moment où vos compétences seront mises à l'épreuve, car vos adversaires - souvent beaucoup plus imposant que notre héros - se battent suivant des attaques spécifiques et il faudra de bon réflexe pour s'échapper et contre-attaquer. Le tout est accompagné d'une merveilleuse bande-son composée par Jonathan Geer. Le musiques sont dans l'ensemble très contemplatives, mais peuvent devenir énigmatiques et mystérieuses en découvrant le temple perdu des anciens hiboux, ou captivantes et énergiques pendant les combats de boss. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, pas de support PS4 Pro à constater en revanche.
VERDICT
Owlboy réunit tout ce que vous appréciez dans l'industrie du jeu indépendant : un visuel pixel art sublime soutenu par une histoire solide, un gameplay et une bande-son incroyable. Une très belle surprise qui aura demandé près de dix ans de travail à D-Pad Studio.
Owlboy raconte l'histoire du hibou marginal Otus, un petit garçon doté de plumes qui a du mal à vivre la vie de hibou. En effet, il n'a pas vraiment de talent naturel, il est timide, mais aussi totalement muet tout au long du jeu. Pour aggraver les choses, son mentor Asio est particulièrement exigeant avec lui, en balayant constamment ses rêves, dans l'espoir de le pousser à l'excellence et à accomplir de grandes choses. L'histoire est plutôt orientée fantastique, où Otus et son professeur Asio sont des créatures humanoïdes qui s'appellent simplement des hiboux, et vivent dans un ciel plein d'îles flottantes et de reliques de civilisation anciennes, constamment à la merci des pirates volants. Comme la plupart des jeux d'aventure, l'histoire d'Owlboy commence avec une intrigue balisée, qui servira à la fois d'introduction au monde et aux personnages clés, ainsi que de tutoriel au gameplay. Notre charmant petit village flottant de Vellie, où Otus vit, est menacé par une entité espiègle, et notre héros commence à le poursuivre dans un temple abandonné avec l'aide de son ami Geddy. Il finira par trouver un étrange objet et assister à un tremblement de terre (enfin de ciel plutôt). Ce dernier est la conséquence d'une attaque surprise d'une bande de pirates déterminés à s'emparer des secrets du peuple hibou, dérobant par mégarde (?) une autre relique hibou antique, que nous découvrirons finalement capable d'accorder un pouvoir ancestral à son porteur s'il parvient à rassembler les autres morceaux cachés dans ce monde.
Otus est alors chargé par son professeur Asio de se lancer dans une aventure à couper le souffle pour déjouer les plans des pirates avec Geddy. Ce duo amical est aussi l'occasion de vous expliquer la mécanique combat d'Owlboy. Alors que notre jeune hibou peut voler à peu près partout, il ne peut pas blesser les ennemis, car sa simple attaque tournoyante les étourdit simplement, mais il est plutôt doué pour transporter des objets lourds et c'est là que Geddy entre dans la stratégie. Ce dernier est incapable d'explorer la verticalité du monde aussi rapidement que notre héros étant un "simple" humain, mais est équipé d'un fusil pour attaquer les monstres à une distance de sécurité. Il appartient donc à Owlboy de le transporter et de nous doter de sa puissance de feu, en ajoutant cette partie shoot'em up à la mécanique du jeu, en plus des autres capacités qui se débloqueront tout au long de l'aventure. Maintenant ne vous attendez pas à ce que le jeu se résume à de simples jeux de tir vertical, car il reste avant tout un jeu d'aventure, plein d'éléments d'exploration inspirés de noms tels que The Legend of Zelda, Kid Icarus et autres Metroidvanias.
Une réalisation chatoyante.
Sur le plan technique, Owlboy offre un rendu 2D magnifique, une véritable peinture numérique. Le style graphique est certainement la principale force d'attraction de cette production indépendante norvégienne. Une grande attention a été apportée aux détails dans les animations de personnages, les projectiles, les effets et les paysages. Chaque lieu visité est l'occasion de s'arrêter un instant et de vous plonger dans le travail méticuleux de l'arrière-plan par exemple, ou même ces petites pièces ici et là qui donnent vie à tout Owlboy. C'est juste une belle lettre d'amour à l'âge d'or du pixel art. Vous voyagerez dans de nombreuses régions de ce monde aérien, remplies de villages flottants ou de profonds donjons comprenant de nombreuses énigmes à résoudre, de trésors à trouver et de boss à battre. Dans l'ensemble, c'est un récit bien construit qui nous emmène à travers le monde de ce charmant mais silencieux Otus, qui avec un bon rythme peut être complété en environ huit heures.
Alors que Owlboy n'est pas vraiment un jeu difficile, le titre a un bon équilibre entre les phases d'exploration et les moments plus tendus, où la simple erreur pourrait vous blesser gravement. Les batailles contre les boss par exemple sont le moment où vos compétences seront mises à l'épreuve, car vos adversaires - souvent beaucoup plus imposant que notre héros - se battent suivant des attaques spécifiques et il faudra de bon réflexe pour s'échapper et contre-attaquer. Le tout est accompagné d'une merveilleuse bande-son composée par Jonathan Geer. Le musiques sont dans l'ensemble très contemplatives, mais peuvent devenir énigmatiques et mystérieuses en découvrant le temple perdu des anciens hiboux, ou captivantes et énergiques pendant les combats de boss. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, pas de support PS4 Pro à constater en revanche.
VERDICT
Owlboy réunit tout ce que vous appréciez dans l'industrie du jeu indépendant : un visuel pixel art sublime soutenu par une histoire solide, un gameplay et une bande-son incroyable. Une très belle surprise qui aura demandé près de dix ans de travail à D-Pad Studio.