Publié le 15/03/2018 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Développé par SUPERHOT TEAM, SUPERHOT VR est un FPS très particulier. Un mystérieux ami vous a fait cadeau d'un fichier nommé SUPERHOT.EXE, un jeu qui attire l'attention d'un groupe secret qui exige dans un premier temps que vous vous extirpiez de ce monde virtuel, avant de retenir vos services pour de sombres desseins. La trame narrative demeure asse simple, mais quelques explications sont donnés ça et là pour donner du corps à l'ensemble. La quête principale demeure d'ailleurs assez courte, puisqu'il faudra trois heures environ pour venir à bout de la vingtaine de niveaux proposés sur le disque. A la suite, vous débloquerez une série de défis, des arènes ou encore des missions secondaires. Plus étrangement, cette mouture physique comporte un code pour télécharger "Qui es-tu ?", un jeu Playlink fourni dans beaucoup de jeux PS4 actuellement.
Ce qui interpelle toutefois dans SUPERHOT VR, ce n'est pas sa densité scénaristique, mais sa mécanique du jeu, à la fois simple et extrêmement précise. Pour faire simple, le temps est quasiment figé lorsque le joueur est immobile. Vous disposez donc de longues minutes pour préparer votre prochain geste et tenter de réaliser un enchainement parfait : Frapper un ennemi, ramasser une arme ou la lancer, sauter pour éviter une balle ou encore classiquement tirer. Les balles tirées par les adversaires avancent au ralenti, comme le bullet time si cher à la série Max Payne. Néanmoins, une erreur d'inattention, et c'est la fin de partie assurée. Il y a pourtant toujours un moyen pour intercepter les balles, quitte à la couper en deux avec un sabre. Il ne faut pas oublier que SUPERHOT se déroule dans un monde virtuel, ce qui laisse une certaine marge de ré-interprétation de la physique.
Un design épuré.
Sur le plan technique, SUPERHOT VR affiche un design pour le moins minimaliste. L'interface rappelle beaucoup le système d'exploitation DOS, utilisé dans les années 1990 (bien avant Windows). Les ennemis sont entièrement rouges et faiblement modélisés comme pour accentuer le caractère virtuel, les décors sont d'un blanc très chirurgical, et tous les objets en noirs pourront être utilisés dans la partie. Forcément, face à ce graphisme épuré, l'animation est d'une grande fluidité et autorise bien des fantaisies, alors que le motion sickness demeure très raisonnable (et pourtant il faut bouger dans tous les sens). La jouabilité est simple d'accès, exigeant d'utiliser deux PlayStation Move (un dans chaque main). Cette version VR diffère de l'édition de base du fait qu'il est possible de se déplacer dans seulement un rayon d'un mètre carré. La précision du lancer d'objets apparaît toute relative, mais cela ne gâche en rien la progression.
Il est utile de préciser que SUPERHOT VR ne comporte aucune barre de santé qui se régénère ou de munitions à récupérer. La difficulté grimpe assez vite, face aux ennemis qui sont souvent mieux armés que vous, et on ne retrouve aucun point de passage dans les stages (obligeant à recommencer depuis le début en cas d'avarie). Le seul point faible du titre est peut être son atmosphère musicale trop calme. Il n'y a pas de musique dans la partie ni même de doublages parlés, juste quelques bruitages (bruits de pas, tir, etc), et cela manque un peu de vie au final.
VERDICT
SUPERHOT VR est un FPS très amusant. Bâtie sur une idée simple, cette production indépendante apporte un peu d'oxygène à un genre sur-représenté ces dernières années, et devient rapidement très addictif. Les sensations sont brillamment rendues en VR, l'immersion est indéniable, et le style graphique atypique fait des miracles.
Développé par SUPERHOT TEAM, SUPERHOT VR est un FPS très particulier. Un mystérieux ami vous a fait cadeau d'un fichier nommé SUPERHOT.EXE, un jeu qui attire l'attention d'un groupe secret qui exige dans un premier temps que vous vous extirpiez de ce monde virtuel, avant de retenir vos services pour de sombres desseins. La trame narrative demeure asse simple, mais quelques explications sont donnés ça et là pour donner du corps à l'ensemble. La quête principale demeure d'ailleurs assez courte, puisqu'il faudra trois heures environ pour venir à bout de la vingtaine de niveaux proposés sur le disque. A la suite, vous débloquerez une série de défis, des arènes ou encore des missions secondaires. Plus étrangement, cette mouture physique comporte un code pour télécharger "Qui es-tu ?", un jeu Playlink fourni dans beaucoup de jeux PS4 actuellement.
Ce qui interpelle toutefois dans SUPERHOT VR, ce n'est pas sa densité scénaristique, mais sa mécanique du jeu, à la fois simple et extrêmement précise. Pour faire simple, le temps est quasiment figé lorsque le joueur est immobile. Vous disposez donc de longues minutes pour préparer votre prochain geste et tenter de réaliser un enchainement parfait : Frapper un ennemi, ramasser une arme ou la lancer, sauter pour éviter une balle ou encore classiquement tirer. Les balles tirées par les adversaires avancent au ralenti, comme le bullet time si cher à la série Max Payne. Néanmoins, une erreur d'inattention, et c'est la fin de partie assurée. Il y a pourtant toujours un moyen pour intercepter les balles, quitte à la couper en deux avec un sabre. Il ne faut pas oublier que SUPERHOT se déroule dans un monde virtuel, ce qui laisse une certaine marge de ré-interprétation de la physique.
Un design épuré.
Sur le plan technique, SUPERHOT VR affiche un design pour le moins minimaliste. L'interface rappelle beaucoup le système d'exploitation DOS, utilisé dans les années 1990 (bien avant Windows). Les ennemis sont entièrement rouges et faiblement modélisés comme pour accentuer le caractère virtuel, les décors sont d'un blanc très chirurgical, et tous les objets en noirs pourront être utilisés dans la partie. Forcément, face à ce graphisme épuré, l'animation est d'une grande fluidité et autorise bien des fantaisies, alors que le motion sickness demeure très raisonnable (et pourtant il faut bouger dans tous les sens). La jouabilité est simple d'accès, exigeant d'utiliser deux PlayStation Move (un dans chaque main). Cette version VR diffère de l'édition de base du fait qu'il est possible de se déplacer dans seulement un rayon d'un mètre carré. La précision du lancer d'objets apparaît toute relative, mais cela ne gâche en rien la progression.
Il est utile de préciser que SUPERHOT VR ne comporte aucune barre de santé qui se régénère ou de munitions à récupérer. La difficulté grimpe assez vite, face aux ennemis qui sont souvent mieux armés que vous, et on ne retrouve aucun point de passage dans les stages (obligeant à recommencer depuis le début en cas d'avarie). Le seul point faible du titre est peut être son atmosphère musicale trop calme. Il n'y a pas de musique dans la partie ni même de doublages parlés, juste quelques bruitages (bruits de pas, tir, etc), et cela manque un peu de vie au final.
VERDICT
SUPERHOT VR est un FPS très amusant. Bâtie sur une idée simple, cette production indépendante apporte un peu d'oxygène à un genre sur-représenté ces dernières années, et devient rapidement très addictif. Les sensations sont brillamment rendues en VR, l'immersion est indéniable, et le style graphique atypique fait des miracles.