Bruxelles, le 13 avril 2018 - L'échéance du RGPD approche à grands pas. Le 25 mai 2018, le Règlement général sur la protection des données entrera officiellement en vigueur en Europe, et il est important que les entreprises s’y conforment d'ici là. Avec le SD-WAN, les entreprises peuvent déjà faire un premier pas dans la bonne direction.

Le SD-WAN était le mot à la mode ces dernières années, même s'il n’en est encore qu’à ses débuts dans la plupart des entreprises. Mais le RGPD a donné un sacré coup d’accélérateur à la mise en œuvre du SD-WAN. Outre le fait que le SD-WAN offre de nombreux avantages – par exemple les innombrables possibilités qu'apporte la virtualisation des fonctions réseau, le fait qu'il soit moins cher que le WAN traditionnel et qu'il offre une plus grande flexibilité, – l'aspect sécurité est également un élément important pour le RGPD.

La sécurité plus proche de l'utilisateur

Depuis plusieurs années, les entreprises passent à un environnement informatique hybride dans lequel certaines de leurs applications et publications sont dans un cloud public – qu’elles contrôlent moins – et d'autres dans un cloud privé – qui, dans de nombreux cas, n'offre pas la sécurité adéquate. Et ce alors que le RGPD impose précisément des règles plus strictes. L'idée de centraliser la sécurité dans une seule zone protégée et non numérisée est dépassée. S’il fallait la suivre, nous n'irions plus sur Internet et mettrions en place de grands pare-feu pour contrôler ceux qui surfent ou entrent dans le réseau des entreprises à partir d'Internet. Or Internet ne sert plus seulement à lire les e-mails et à naviguer, mais aussi à accéder à des applications critiques.

Avec le SD-WAN, nous étendons la sécurité jusqu'au point final, ce qui correspond à la philosophie l’informatique hybride. Nous déployons la sécurité sur tous les sites du client : chaque bureau, chaque usine ou chaque bureau de vente. Par conséquent, la protection se trouve à l'endroit où l'utilisateur est assis, et non plus dans une zone démilitarisée où sont circonscrits tous les flux. De cette manière, l'utilisateur bénéficie d'une plus grande flexibilité, ce qui améliore également les performances.

Infrastructure-as-a-Service

Comment cela fonctionne-t-il dans la pratique ? Un serveur est déployé sur chaque point final, qui est sécurisé en quelques heures via une plate-forme de gestion centrale. Et comme ce serveur est constitué de logiciels, il n'est pas nécessaire d'expédier du matériel vers des sites distants. Sur la plate-forme, des utilisateurs peuvent être instantanément bloqués et isolés via l’établissement de règles spécifiques, sans devoir configurer chaque pare-feu séparément. Bien sûr, cette gestion centralisée existait déjà, mais le SD-WAN supprime complètement l'installation matérielle sur les sites distants. En mettant en œuvre la sécurité à l'endroit où se trouvent les utilisateurs et non en un point central, vous garantissez un degré de sécurité plus élevé.

Les centres de donn̩es virtuels, qui sont distribu̩s dans le monde entier, jouent un r̫le crucial pour le SD-WAN et le RGPD. Nous fournissons toujours une Infrastructure-as-a-Service, qui nous permet de garantir que les donn̩es sont stock̩es et conserv̩es avec un cryptage automatique sur une plate-forme priv̩e Рune infrastructure priv̩e avec un backbone priv̩. En raison de la dispersion g̩ographique des centres de donn̩es virtuels, les entreprises ont la garantie que certaines donn̩es ne quitteront pas le centre de donn̩es virtuel et resteront donc en Europe ou dans un pays pr̩cis. Pour ̻tre en conformit̩ avec le RGPD, les entreprises doivent toujours avoir la garantie que leurs donn̩es sont prot̩g̩es.

Par Michel Verwaerde, Country Manager Belux chez Interoute