En-ligne sans protection: 44% des adults attrapent des MST numériques
Publié le 28/02/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Utrecht, le 28 février 2018 – Plus de la moitié des Belges adultes (44 pourcent) a déjà contracté un virus numérique après avoir consulté en ligne du contenu pour adultes.

· En moyenne, les Belges regardent cinq fois par semaine du contenu pour les plus de 18 ans sur leur ordinateur, 35 pourcent d’entre eux utilisant pour ce faire un appareil de leur travail.

· La honte d’avoir contracté une infection numérique incite un répondant sur trois (31 pourcent) à reporter la faute sur des membres de la famille ou des amis.

· Environ un répondant sur quatre (25 pourcent) avoue qu’il ignorait que les smartphones et tablettes pouvaient être infectés, comme le révèle une nouvelle enquête de la société de cyber-sécurité Kaspersky Lab.

Plus de la moitié des Belges adultes (44 pourcent) a déjà attrapé un virus sur un PC portable, un ordinateur ou un appareil mobile en visionnant en ligne du contenu pour adultes, comme le révèle une enquête publiée aujourd’hui. L’étude dévoile qu’en cas de protection insuffisante, le risque existe de contracter une MST numérique

Cette nouvelle enquête, menée par la société de cyber-sécurité Kaspersky Lab auprès de mille adultes, nous apprend que la honte d’une infection contractée par le biais de sites Web de pornographie pousse 31 pourcent des répondants à reporter la faute sur des membres de la famille ou des amis

En moyenne, les participants à l’enquête regardent cinq fois par semaine du contenu pour plus de 18 ans sur leur ordinateur ou un autre appareil. 32 pourcent reconnaissent visionner du porno au moins une fois par jour, les sites en question étant alors parcourus en moyenne 29 minutes. L’équivalent de 104 heures par an, soit plus de quatre jours. Parmi les personnes interrogées, près d’un troisième (35 pourcent) avoue le faire également pendant le travail, sur un ordinateur, une tablette ou un téléphone du bureau.

14 pourcent reconnaissent ne pas surfer de manière sûre, c’est-à-dire sans qu’une solution de protection Internet ait été installée sur l’ordinateur ou tout autre appareil. 25 pourcent estiment que les sites porno peuvent être visités en toute sécurité avec un smartphone ou une tablette parce que les appareils de ce genre ne pourraient pas être infectés

La nouvelle enquête mondiale de Kaspersky Lab révèle que des maliciels mobiles se cachent souvent derrière du contenu pour adultes afin d’attirer les victimes de cette manière. Les chercheurs ont signalé 23 familles de maliciels Android utilisant du contenu pornographique pour dissimuler leurs véritables intentions.

"Au niveau de la sécurité de navigation en ligne, les Néerlandais adultes sont en quelque sorte pris le pantalon sur les chevilles”, indique Martijn van Lom, General Manager Kaspersky Lab Benelux. “Bon nombre d’entre eux n’utilisent aucune forme de cyber-contraceptif.”

"En 2017, nous avons identifié au moins 27 variantes de maliciels PC qui visaient spécifiquement des sites Web de pornographie payants”, poursuit M. van Lom. “Les sites de ce genre sont attrayants pour les cybercriminels parce qu’ils peuvent infecter un grand nombre d’utilisateurs et parce que ces utilisateurs signalent moins souvent l’infection, en raison de la manière gênante dont ils l’ont contractée. Kaspersky Lab observe chaque jour quelque 323.000 malware-bugs qui sont conçus pour voler une identité, endommager des fichiers informatiques ou réclamer une rançon.”

Près d’un quart des répondants (38 pourcent) pense pouvoir utiliser le navigateur Web de manière sûre en mode privé, alors que 46 pourcent sont convaincus qu’ils ne peuvent attraper des virus tant qu’ils suppriment l’historique de navigation.

Parmi les répondants, 33 pourcent avouent avoir menti sur la contraction d’un virus numérique parce qu’ils pensaient qu’il provenait de la navigation sur un site Web pornographique. 26 pourcent reconnaissent avoir été pris en flagrant délit par in ami, un membre de la famille ou leur partenaire alors qu’ils étaient en train de regarder du contenu à caractère sexuel.

Les dix MST numériques qui peuvent infecter votre appareil quand vous visionnez du contenu pour adultes:

1. Chevaux de Troie – Ils se présentent peut-être comme des programmes innocents, mais ils ont une charge nuisible.

2. Drive-by-downloads – Il s’agit d’une méthode très répandue pour propager des maliciels. Les cybercriminels cherchent des sites Web non sécurisés et ils y glissent un script malveillant dans le code des pages: ils profitent d’applications sans correctifs présentes sur votre ordinateur et vous infectent automatiquement quand vous visitez le site, à moins que vous ne soyez protégés.

3. Click-jacking – Le visiteur d’un site Web est incité à cliquer sur un objet, alors qu’il pense cliquer sur un autre objet. Le click-jacking peut être utilisé pour installer des maliciels, avoir accès à un compte en ligne de la victime ou activer la webcam.

4. Tinder bots – Des programmes automatiques conçus pour se présenter comme de véritables personnes sur un site de rencontre et essayer de pousser les utilisateurs à cliquer sur eux, dans le but de mettre la main sur des données confidentielles.

5. Cat-Phishing – Des cybercriminels se présentent comme quelqu’un d’autre sur des sites de rencontre ou dans des chatrooms et incitent des visiteurs à cliquer sur des liens pour des live sexchats ou des photos pornographiques.

6. Rançongiciel – Les cybercriminels utilisent des « bloqueurs » qui font en sorte que la victime n’ait plus accès à son appareil. Souvent, on fait croire à la victime que cela s’explique par le fait que du « contenu pornographique illégal » a été trouvé sur l’appareil. Il y a moins de chances que des personnes qui ont visionné du porno en ligne fassent appel à la police.

7. Ver – Un programme qui se copie lui-même, mais sans copier son code vers d’autres fichiers. À la place, il s’installe une fois sur l’appareil de la victime, après quoi il cherche des manières de se propager à d’autres appareils.

8. Pornware – Il pourrait s’agir d’un programme légitime, mais ce peut également être un adware, installé par un autre programme malveillant et conçu pour envoyer du contenu inapproprié sur l’appareil de la victime.

9. Spyware – Des logiciels permettant à un pirate d’obtenir discrètement des informations sur les activités en ligne de la victime et de les envoyer secrètement à partir de son appareil.

10. Antivirus bidon – De faux programmes antivirus qui exploitent la crainte de l’utilisateur face à des logiciels malveillants qui, pense-t-il, se sont installés lorsqu’il visionnait du contenu pornographique.

Les chiffres mondiaux les plus récents de Kaspersky Lab révèlent que 25,4 pourcent des utilisateurs mobiles – ce qui correspond à au moins 1,2 million d’utilisateurs – ont subi en 2017 au moins une attaque de maliciel et que 199 millions d’URL ont été identifiées comme malveillantes. Un milliard d’attaques en ligne malveillantes ont eu lieu en 2017.

Téléchargez ici le rapport mondial complet sur les cyber-menaces auxquelles sont confrontés les utilisateurs de contenu pour adultes:

https://www.kaspersky.com/blog/porn-themed-threats-report/20891/

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