Publié le 24/11/2017 Dans Nintendo Switch
Los Angeles, 1947.
Développé par le studio australien Team Bondi et porté par Rockstar Games, L.A. Noire est un jeu d'action/aventure évoluant dans un monde ouvert à la manière de Grand Theft Auto. Le récit nous entraîne à Los Angeles en 1947, et il s'agit d'ailleurs du premier jeu de Rockstar prenant place dans une vraie ville (Liberty City étant une version quelque peu modifiée de New York). Par conséquent, les développeurs ont tenu à respecter la réalité et on retrouve une représentation très réussie de la cité des anges. Vous y incarnez Cole Phelps, un policier qui devra résoudre une série de meurtres assez horrifiante. Cole s'est donné comme mission de nettoyer les rues de Los Angeles de sa pègre, mais en raison de collègues corrompus, la tâche est loin d'être aisée. Monsieur Phelps n'est pas non plus blanc comme neige, car il a fait de mauvais choix au cours de la Seconde Guerre Mondiale, et craint qu'ils soient rendus publics par un de ses anciens compagnons d'armes.
La campagne de L.A. Noire est repartie sur cinq départements. Au commencement, Cole Phelps sera un simple policier, puis inspecteur. Viendra le temps du bureau de la circulation, le service des homicides, la brigade des mœurs, et enfin les enquêtes sur les incendies criminels. De quoi varier les situations rencontrées. L.A. Noire ne se montre toutefois pas aussi violent que GTA, et il n'est pas permis de semer la zizanie dans les rues de la ville. Au contraire, L.A. Noire se présente davantage comme un polar interactif. Une vingtaine d'enquêtes vous attendent, chacune débutant par un court briefing. Dès lors, il faudra se rendre sur place soit en conduisant vous-même, soit en laissant conduire votre coéquipier, puis observer les scènes de crime, examiner le corps de la victime, chercher des indices autour du cadavre, etc. Sachez cependant que si vous utilisez une manette de jeu, celle-ci se met à vibrer dès qu'un objet utile se trouve à proximité de vous. Une assistance assez utile pour ouvrir le jeu à un large public. La musique d'ambiance permet également d'aider le joueur, puisque le silence total signifiera que la zone traversée a été entièrement passée au peigne fin, et que vous n'avez plus rien à faire ici.
Pas d'objection ?
Après l'enquête sur le terrain, vous devrez procéder à des interrogatoires. A l'instar du Mentalist, il faudra également observer le comportement des suspects, et leurs mimiques, pour déterminer s'ils sont crédibles ou non. Après chaque question, vous devrez mentionner si vous pensez que le prévenu dit la vérité, s'il ment, ou si le doute demeure trop important. Parfois, vous pourrez d'ailleurs présenter des preuves pour contredire le témoignage. Il faut noter que cette nouvelle mouture affiche quelques changements dans la dénomination des actes (doute est devenu intimider, mensonge a été modifié en accuser). Les personnages sont d'ailleurs pour le moins expressif, merci à la technologie MotionScan, et le titre offre un panorama très réaliste. On ne peut pas en dire autant des phases d'actions scriptées au possible. Cole Phelps se déplace alors automatiquement et franchit les obstacles sans aucune difficulté, même quand il s'agit de sauter d'un toit. Des passages heureusement peu nombreux et qui n'entrave en rien les qualités générales de L.A. Noire. On notera que ce remaster comporte quelques nouveaux collectibles ou costumes pour Cole Phelps. Une fois l'enquête terminée, un résumé de la situation vous sera présenté, et vous découvrirez votre grade. S'il n'est pas très élevé, les développeurs vous prodigueront quelques conseils. Outre une campagne solo d'une vingtaine d'heures environ, on retrouvera une quarantaine de missions secondaires assez courtes cependant, puisqu'il s'agit essentiellement de passages d'action. Vous pourrez naturellement visiter la ville tranquillement, récupérer des bobines de films des années 1940, ou encore retrouver de multiples voitures dans la cité des anges.
Naturellement, la réalisation technique se montre d'une grande tenue, et les graphismes sont plutôt détaillés, même si aucune modification d'envergure n'a été faite depuis la sortie du jeu original. Le jeu tourne sur Nintendo Switch en 1080p en mode dock et en 720p en mode portable, ce qui créé une différence de finesse assez visible entre les deux options. Néanmoins, on pourra regretter le manque d'interaction avec la ville de Los Angeles, comme si certains passages étaient délibérément inaccessibles pour préparer les contenus téléchargeables (et c'est le cas). Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais le moteur reste globalement fluide. Il y a beaucoup de temps de chargements, et quelques problèmes de caméra apparaissent parfois, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble. A noter que cette édition intégrale inclut toutes les extensions précédemment sortis, ce qui apporte encore une valeur ajoutée supplémentaire à cette production. On notera également la présence d'un mode Joy-Con permettant de profiter de la reconnaissance de mouvements grâce au gyroscope, l'utilisation des vibrations HD, de nouveaux angles de caméra (large et par-dessus l'épaule) et la possibilité d'utiliser l'écran tactile pour les inspecteurs nomades (pour zoomer ou dézoomer sur les scènes, parcourir le carnet de notes ou encore interagir avec les objets). A préciser également que la version cartouche du jeu ne comporte pas l'essentiel du contenu, un téléchargement additionnel de 7 Go étant requis.
VERDICT
L.A. Noire est un jeu qui impressionne tant sur le plan graphique qu'au niveau de sa bande son exceptionnelle. On pourra par contre regretter une certaine linéarité, et une accessibilité peut être trop exacerbée. Bien sur, l'avantage de cette mouture Switch est de pouvoir jouer en toutes circonstances et de profiter d'une réalisation lissée depuis la mouture originale parue en 2010. Un titre d'une grande accessibilité et qui n'a pas perdu de son charme malgré les années au compteur.
Développé par le studio australien Team Bondi et porté par Rockstar Games, L.A. Noire est un jeu d'action/aventure évoluant dans un monde ouvert à la manière de Grand Theft Auto. Le récit nous entraîne à Los Angeles en 1947, et il s'agit d'ailleurs du premier jeu de Rockstar prenant place dans une vraie ville (Liberty City étant une version quelque peu modifiée de New York). Par conséquent, les développeurs ont tenu à respecter la réalité et on retrouve une représentation très réussie de la cité des anges. Vous y incarnez Cole Phelps, un policier qui devra résoudre une série de meurtres assez horrifiante. Cole s'est donné comme mission de nettoyer les rues de Los Angeles de sa pègre, mais en raison de collègues corrompus, la tâche est loin d'être aisée. Monsieur Phelps n'est pas non plus blanc comme neige, car il a fait de mauvais choix au cours de la Seconde Guerre Mondiale, et craint qu'ils soient rendus publics par un de ses anciens compagnons d'armes.
La campagne de L.A. Noire est repartie sur cinq départements. Au commencement, Cole Phelps sera un simple policier, puis inspecteur. Viendra le temps du bureau de la circulation, le service des homicides, la brigade des mœurs, et enfin les enquêtes sur les incendies criminels. De quoi varier les situations rencontrées. L.A. Noire ne se montre toutefois pas aussi violent que GTA, et il n'est pas permis de semer la zizanie dans les rues de la ville. Au contraire, L.A. Noire se présente davantage comme un polar interactif. Une vingtaine d'enquêtes vous attendent, chacune débutant par un court briefing. Dès lors, il faudra se rendre sur place soit en conduisant vous-même, soit en laissant conduire votre coéquipier, puis observer les scènes de crime, examiner le corps de la victime, chercher des indices autour du cadavre, etc. Sachez cependant que si vous utilisez une manette de jeu, celle-ci se met à vibrer dès qu'un objet utile se trouve à proximité de vous. Une assistance assez utile pour ouvrir le jeu à un large public. La musique d'ambiance permet également d'aider le joueur, puisque le silence total signifiera que la zone traversée a été entièrement passée au peigne fin, et que vous n'avez plus rien à faire ici.
Pas d'objection ?
Après l'enquête sur le terrain, vous devrez procéder à des interrogatoires. A l'instar du Mentalist, il faudra également observer le comportement des suspects, et leurs mimiques, pour déterminer s'ils sont crédibles ou non. Après chaque question, vous devrez mentionner si vous pensez que le prévenu dit la vérité, s'il ment, ou si le doute demeure trop important. Parfois, vous pourrez d'ailleurs présenter des preuves pour contredire le témoignage. Il faut noter que cette nouvelle mouture affiche quelques changements dans la dénomination des actes (doute est devenu intimider, mensonge a été modifié en accuser). Les personnages sont d'ailleurs pour le moins expressif, merci à la technologie MotionScan, et le titre offre un panorama très réaliste. On ne peut pas en dire autant des phases d'actions scriptées au possible. Cole Phelps se déplace alors automatiquement et franchit les obstacles sans aucune difficulté, même quand il s'agit de sauter d'un toit. Des passages heureusement peu nombreux et qui n'entrave en rien les qualités générales de L.A. Noire. On notera que ce remaster comporte quelques nouveaux collectibles ou costumes pour Cole Phelps. Une fois l'enquête terminée, un résumé de la situation vous sera présenté, et vous découvrirez votre grade. S'il n'est pas très élevé, les développeurs vous prodigueront quelques conseils. Outre une campagne solo d'une vingtaine d'heures environ, on retrouvera une quarantaine de missions secondaires assez courtes cependant, puisqu'il s'agit essentiellement de passages d'action. Vous pourrez naturellement visiter la ville tranquillement, récupérer des bobines de films des années 1940, ou encore retrouver de multiples voitures dans la cité des anges.
Naturellement, la réalisation technique se montre d'une grande tenue, et les graphismes sont plutôt détaillés, même si aucune modification d'envergure n'a été faite depuis la sortie du jeu original. Le jeu tourne sur Nintendo Switch en 1080p en mode dock et en 720p en mode portable, ce qui créé une différence de finesse assez visible entre les deux options. Néanmoins, on pourra regretter le manque d'interaction avec la ville de Los Angeles, comme si certains passages étaient délibérément inaccessibles pour préparer les contenus téléchargeables (et c'est le cas). Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais le moteur reste globalement fluide. Il y a beaucoup de temps de chargements, et quelques problèmes de caméra apparaissent parfois, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble. A noter que cette édition intégrale inclut toutes les extensions précédemment sortis, ce qui apporte encore une valeur ajoutée supplémentaire à cette production. On notera également la présence d'un mode Joy-Con permettant de profiter de la reconnaissance de mouvements grâce au gyroscope, l'utilisation des vibrations HD, de nouveaux angles de caméra (large et par-dessus l'épaule) et la possibilité d'utiliser l'écran tactile pour les inspecteurs nomades (pour zoomer ou dézoomer sur les scènes, parcourir le carnet de notes ou encore interagir avec les objets). A préciser également que la version cartouche du jeu ne comporte pas l'essentiel du contenu, un téléchargement additionnel de 7 Go étant requis.
VERDICT
L.A. Noire est un jeu qui impressionne tant sur le plan graphique qu'au niveau de sa bande son exceptionnelle. On pourra par contre regretter une certaine linéarité, et une accessibilité peut être trop exacerbée. Bien sur, l'avantage de cette mouture Switch est de pouvoir jouer en toutes circonstances et de profiter d'une réalisation lissée depuis la mouture originale parue en 2010. Un titre d'une grande accessibilité et qui n'a pas perdu de son charme malgré les années au compteur.