Publié le 20/04/2014 Dans PlayStation 3
Retour au front.
Metal Gear Solid V : Ground Zeroes prend place quelques mois seulement après l'épisode Peace Walker (PSP, PS3, X360). Le jeu se déroule en 1975, et met donc une nouvelle fois en scène le personnage Big Boss et non Solid Snake. Le mercenaire est envoyé au Camp Oméga, une base qui se trouve en Amérique Centrale, plus précisément sur un Black Site situé à la pointe sud de Cuba. L'unité militaire XOF, dirigée par Skull Face, est en conflit avec les MSF (Militaires Sans Frontières). La Mother Base (le quartier général des MSF) est activement surveillée par l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique qui les soupçonnent d'avoir accès à l'arme nucléaire (ils détiennent en effet un Metal Gear ZEKE). Peu de temps avant l'inspection, la soldate Paz (agent double - voire triple - du réseau d'information Cipher) se fait enlever. Votre premier objectif sera donc de la secourir avant qu'elle ne partage trop d'informations sur la Mother Base. La deuxième étape nous conduira à exfiltrer le jeune Chico, un enfant soldat de la MSF, qui a décidé d'infiltrer le Camp Omega alors qu'il espérait faire évader Paz de la base américaine.
Oubliez l'infiltration pure et dure, MGS s'ouvre encore plus au grand public. Les développeurs ont fait le choix d'un monde ouvert et les approches directes (pour ne pas dire rustres) sont toutefois permises. La planification de vos mouvements se fait maintenant grâce à la paire de lunettes (jumelles) dont dispose Snake, qui vous permettra de marquer les ennemis et d'obtenir des informations. L'approche furtive est toujours de mise, et sur ce point le titre ne pardonne pas. Si vous êtes dans la lumière et que l'ennemi vous repère, l'alarme sera donnée. Néanmoins, si vous vous faites prendre, Big Boss dispose d'un atout dans sa manche, l'effet "bullet time". Tel un Max Payne par exemple, le jeu se met au ralenti lorsque l'ennemi vous surprend et vous avez l'occasion de vous débarrasser du soldat avant qu'il ne donne l'alerte. De plus, vous pouvez interroger les ennemis comme dans un Splinter Cell, et leur soutirer des informations utiles. Outre le classique fusil tranquillisant (silencieux), Big Boss dispose de fusils mitrailleurs, d'un lance-roquette, et peut même emprunter des véhicules. Une chance, l'intelligence artificielle s'avère plus réactive que dans les précédents opus. Lorsqu'ils auront aperçu votre silhouette, ils resteront en alerte pendant un moment, et chercheront votre position attentivement. Certes, quelques scripts sont toujours défaillants, avec des ennemis qui tirent à vue sur votre dernière position connue alors que vos avez depuis le temps atteint l'ombre.
Techniquement au point ?
Metal Gear Solid V : Ground Zeroes est le premier jeu à tourner sur le moteur Fox Engine. Autant le dire tout de suite, cet outil a été pensé pour fonctionner aussi bien sur la nouvelle génération de console que l'ancienne. Cette édition PS3 affiche un graphisme relativement convaincant, une animation globalement stable (en 30 images par seconde), des effets spéciaux bien gérés (notamment l'éclairage et la pluie). En revanche, les ennemis se ressemblent tous, et leurs visages ne sont pas très détaillés (au contraire de Big Boss). Toutefois, comme la mission principale se déroule la nuit, bien des défauts seront dissimulés. On s'en apercevra surtout lorsque l'on effectuera les missions de jour où les décors apparaissent plus ternes et moins détaillés. La prise en main reste globalement fort accessible, et l'inventaire a été repensée. Désormais Big Boss ne peut récolter que des armes, dont celles de ses ennemis. Le Codec n'existe plus et il suffit de presser L1 pour entrer en contact avec votre opérateur.
L'aventure s'avère toutefois de courte durée. Ce prologue se terminera en moyenne en une heure environ. Il est néanmoins possible de conclure Ground Zeroes en seulement dix minutes si vous connaissez le parcours. Afin de prolonger un peu la durée de vie, les développeurs ont ajouté quelques missions secondaires (neutralisation de cibles, rail shooting, destruction d'objectifs, récolte d'informations, etc). Vous pourrez aussi tenter de récupérer tous les ''patchs'' et les cassettes qui sont dissimulées dans le jeu. A noter que sur les consoles PlayStation, on retrouve une mission exclusive mettant en scène Solid Snake version Metal Gear Solid 1 (avec les gros pixels apparent). A son terme, vous aurez à subir un questionnaire sur votre connaissance du jeu (et depuis 1999, la mémoire peut jouer des tours ...). Ground Zeroes dispose de deux modes de difficultés soit un mode Normal (très facile) et un mode difficile (pas vraiment exigeant). La musicalité est incontestablement l'un des points forts de la saga Metal Gear Solid. Les thèmes de Harry Gregson Williams sont toujours très inspirés, tandis que le doublage anglais est très immersif. Notons que Kiefer Sutherland remplace David Hayter au doublage de Big Boss.
VERDICT
Bien qu'il s'avère très court, Metal Gear Solid V : Ground Zeroes est un épisode qui fait néanmoins preuve d'innovation et qui offre un avant-goût intéressant de The Phantom Pain (à paraître en 2015). Le gameplay s'avère plus en phase avec les standards actuels, et peut s'avérer un argument suffisant pour replonger dans l'univers parfois étonnant d'Hideo Kojima. Le principal reproche que l'on peut faire à ce prologue c'est son coût de 30€ tout de même, même si les fans historiques pourront également regretter que l'aspect infiltration soit relégué très loin à l'arrière-plan.
Metal Gear Solid V : Ground Zeroes prend place quelques mois seulement après l'épisode Peace Walker (PSP, PS3, X360). Le jeu se déroule en 1975, et met donc une nouvelle fois en scène le personnage Big Boss et non Solid Snake. Le mercenaire est envoyé au Camp Oméga, une base qui se trouve en Amérique Centrale, plus précisément sur un Black Site situé à la pointe sud de Cuba. L'unité militaire XOF, dirigée par Skull Face, est en conflit avec les MSF (Militaires Sans Frontières). La Mother Base (le quartier général des MSF) est activement surveillée par l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique qui les soupçonnent d'avoir accès à l'arme nucléaire (ils détiennent en effet un Metal Gear ZEKE). Peu de temps avant l'inspection, la soldate Paz (agent double - voire triple - du réseau d'information Cipher) se fait enlever. Votre premier objectif sera donc de la secourir avant qu'elle ne partage trop d'informations sur la Mother Base. La deuxième étape nous conduira à exfiltrer le jeune Chico, un enfant soldat de la MSF, qui a décidé d'infiltrer le Camp Omega alors qu'il espérait faire évader Paz de la base américaine.
Oubliez l'infiltration pure et dure, MGS s'ouvre encore plus au grand public. Les développeurs ont fait le choix d'un monde ouvert et les approches directes (pour ne pas dire rustres) sont toutefois permises. La planification de vos mouvements se fait maintenant grâce à la paire de lunettes (jumelles) dont dispose Snake, qui vous permettra de marquer les ennemis et d'obtenir des informations. L'approche furtive est toujours de mise, et sur ce point le titre ne pardonne pas. Si vous êtes dans la lumière et que l'ennemi vous repère, l'alarme sera donnée. Néanmoins, si vous vous faites prendre, Big Boss dispose d'un atout dans sa manche, l'effet "bullet time". Tel un Max Payne par exemple, le jeu se met au ralenti lorsque l'ennemi vous surprend et vous avez l'occasion de vous débarrasser du soldat avant qu'il ne donne l'alerte. De plus, vous pouvez interroger les ennemis comme dans un Splinter Cell, et leur soutirer des informations utiles. Outre le classique fusil tranquillisant (silencieux), Big Boss dispose de fusils mitrailleurs, d'un lance-roquette, et peut même emprunter des véhicules. Une chance, l'intelligence artificielle s'avère plus réactive que dans les précédents opus. Lorsqu'ils auront aperçu votre silhouette, ils resteront en alerte pendant un moment, et chercheront votre position attentivement. Certes, quelques scripts sont toujours défaillants, avec des ennemis qui tirent à vue sur votre dernière position connue alors que vos avez depuis le temps atteint l'ombre.
Techniquement au point ?
Metal Gear Solid V : Ground Zeroes est le premier jeu à tourner sur le moteur Fox Engine. Autant le dire tout de suite, cet outil a été pensé pour fonctionner aussi bien sur la nouvelle génération de console que l'ancienne. Cette édition PS3 affiche un graphisme relativement convaincant, une animation globalement stable (en 30 images par seconde), des effets spéciaux bien gérés (notamment l'éclairage et la pluie). En revanche, les ennemis se ressemblent tous, et leurs visages ne sont pas très détaillés (au contraire de Big Boss). Toutefois, comme la mission principale se déroule la nuit, bien des défauts seront dissimulés. On s'en apercevra surtout lorsque l'on effectuera les missions de jour où les décors apparaissent plus ternes et moins détaillés. La prise en main reste globalement fort accessible, et l'inventaire a été repensée. Désormais Big Boss ne peut récolter que des armes, dont celles de ses ennemis. Le Codec n'existe plus et il suffit de presser L1 pour entrer en contact avec votre opérateur.
L'aventure s'avère toutefois de courte durée. Ce prologue se terminera en moyenne en une heure environ. Il est néanmoins possible de conclure Ground Zeroes en seulement dix minutes si vous connaissez le parcours. Afin de prolonger un peu la durée de vie, les développeurs ont ajouté quelques missions secondaires (neutralisation de cibles, rail shooting, destruction d'objectifs, récolte d'informations, etc). Vous pourrez aussi tenter de récupérer tous les ''patchs'' et les cassettes qui sont dissimulées dans le jeu. A noter que sur les consoles PlayStation, on retrouve une mission exclusive mettant en scène Solid Snake version Metal Gear Solid 1 (avec les gros pixels apparent). A son terme, vous aurez à subir un questionnaire sur votre connaissance du jeu (et depuis 1999, la mémoire peut jouer des tours ...). Ground Zeroes dispose de deux modes de difficultés soit un mode Normal (très facile) et un mode difficile (pas vraiment exigeant). La musicalité est incontestablement l'un des points forts de la saga Metal Gear Solid. Les thèmes de Harry Gregson Williams sont toujours très inspirés, tandis que le doublage anglais est très immersif. Notons que Kiefer Sutherland remplace David Hayter au doublage de Big Boss.
VERDICT
Bien qu'il s'avère très court, Metal Gear Solid V : Ground Zeroes est un épisode qui fait néanmoins preuve d'innovation et qui offre un avant-goût intéressant de The Phantom Pain (à paraître en 2015). Le gameplay s'avère plus en phase avec les standards actuels, et peut s'avérer un argument suffisant pour replonger dans l'univers parfois étonnant d'Hideo Kojima. Le principal reproche que l'on peut faire à ce prologue c'est son coût de 30€ tout de même, même si les fans historiques pourront également regretter que l'aspect infiltration soit relégué très loin à l'arrière-plan.