Publié le 23/10/2013 Dans PlayStation 3
Saison 2013.
La saison 2013 de Formule 1 entre dans sa dernière ligne droite. Signé Codemasters, F1 2013 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à-dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. La grande nouveauté est paradoxalement son mode Classics. Dans l'édition standard du jeu, vous retrouverez cinq écuries des années 1980 (Team Lotus, Williams Honda, Ferrari, etc), une dizaine d'anciens pilotes (Alain Prost, Nigel Mansell, Emerson Fittipaldi) et deux tracés additionnels (Brands Hatchs et Circuito de Jerez). Avec l'édition spéciale, commercialisée une quinzaine d'euros supplémentaire, on retrouve du contenu additionnel ciblant cette fois les années 1990. La modélisation des pistes s'avère excellente tout comme celles des voitures, et les sensations de conduite tranchent radicalement avec les monoplaces actuelles. Néanmoins, on pourra regretter que les courses ne mettent en scène qu'une dizaine de participants, et que les duos de pilotes ne soient pas ceux de l'époque, mais plutôt composés par un pilote d'époque ainsi qu'un champion de légende. Cela conduit à des situations parfois assez étonnantes (Michael Schumacher sur une Ferrari de 1988 par exemple). Par ailleurs, vous ne pourrez pas participer aux saisons de l'époque, mais uniquement parcourir trois scénarios, des défis, quelques grands prix et enfin du contre-la-montre.
Concernant la saison en cours, on retrouve peu de changements en matière de réglementation, à l'exception de la gestion des pneus Pirelli, dont on ressent la dégradation au fil des tours, qui impactera très fortement la stratégie à tenir dans le mode carrière. L'intelligence artificielle marque aussi un pas en avant et oblige à prendre des risques pour réaliser un bon chrono, mais les vibreurs se montrent beaucoup plus piégeux que par le passé. Naturellement, F1 2013 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS) permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2013, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Les autres modes de jeux sont rigoureusement identiques à l'édition 2012, avec le test des jeunes pilotes, qui permet d'apprendre à maîtriser la conduite d'une monoplace, un mode Champions où affronterez les champions du monde encore en activité, via différents épreuves scénarisées, mais aussi le Défi de Saison, proposant des championnats de dix courses de cinq tours, et des qualifications simplifiées car réduite à un unique tour.
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, F1 2013 propose un graphisme relativement convaincant et riche en détails, même si les évolutions sont minces depuis le précédent volet, à l'exception des courses sous la pluie un peu mieux gérée. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. La sensation de vitesse se montre efficace, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles de temps en temps. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Au départ, vous débuterez sur une modeste monoplace et gravirez les échelons les uns après les autres. On appréciera la présence d'un mode deux joueurs en écran splitté, de même que celle d'un mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'une même écurie. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence.
VERDICT
Bien réalisé et un peu plus réaliste que l'an dernier, F1 2013 saura séduire les amateurs de course automobile, même si le titre fait toujours l'impasse sur la cérémonie du podium ! Cette ré-actualisation évite de trop sombrer dans la routine, et comporte un mode Classic amusant, certes moins complet qu'on aurait pu l'espérer, et une réalisation technique toujours séduisante.
La saison 2013 de Formule 1 entre dans sa dernière ligne droite. Signé Codemasters, F1 2013 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à-dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. La grande nouveauté est paradoxalement son mode Classics. Dans l'édition standard du jeu, vous retrouverez cinq écuries des années 1980 (Team Lotus, Williams Honda, Ferrari, etc), une dizaine d'anciens pilotes (Alain Prost, Nigel Mansell, Emerson Fittipaldi) et deux tracés additionnels (Brands Hatchs et Circuito de Jerez). Avec l'édition spéciale, commercialisée une quinzaine d'euros supplémentaire, on retrouve du contenu additionnel ciblant cette fois les années 1990. La modélisation des pistes s'avère excellente tout comme celles des voitures, et les sensations de conduite tranchent radicalement avec les monoplaces actuelles. Néanmoins, on pourra regretter que les courses ne mettent en scène qu'une dizaine de participants, et que les duos de pilotes ne soient pas ceux de l'époque, mais plutôt composés par un pilote d'époque ainsi qu'un champion de légende. Cela conduit à des situations parfois assez étonnantes (Michael Schumacher sur une Ferrari de 1988 par exemple). Par ailleurs, vous ne pourrez pas participer aux saisons de l'époque, mais uniquement parcourir trois scénarios, des défis, quelques grands prix et enfin du contre-la-montre.
Concernant la saison en cours, on retrouve peu de changements en matière de réglementation, à l'exception de la gestion des pneus Pirelli, dont on ressent la dégradation au fil des tours, qui impactera très fortement la stratégie à tenir dans le mode carrière. L'intelligence artificielle marque aussi un pas en avant et oblige à prendre des risques pour réaliser un bon chrono, mais les vibreurs se montrent beaucoup plus piégeux que par le passé. Naturellement, F1 2013 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS) permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2013, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Les autres modes de jeux sont rigoureusement identiques à l'édition 2012, avec le test des jeunes pilotes, qui permet d'apprendre à maîtriser la conduite d'une monoplace, un mode Champions où affronterez les champions du monde encore en activité, via différents épreuves scénarisées, mais aussi le Défi de Saison, proposant des championnats de dix courses de cinq tours, et des qualifications simplifiées car réduite à un unique tour.
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, F1 2013 propose un graphisme relativement convaincant et riche en détails, même si les évolutions sont minces depuis le précédent volet, à l'exception des courses sous la pluie un peu mieux gérée. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. La sensation de vitesse se montre efficace, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles de temps en temps. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Au départ, vous débuterez sur une modeste monoplace et gravirez les échelons les uns après les autres. On appréciera la présence d'un mode deux joueurs en écran splitté, de même que celle d'un mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'une même écurie. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence.
VERDICT
Bien réalisé et un peu plus réaliste que l'an dernier, F1 2013 saura séduire les amateurs de course automobile, même si le titre fait toujours l'impasse sur la cérémonie du podium ! Cette ré-actualisation évite de trop sombrer dans la routine, et comporte un mode Classic amusant, certes moins complet qu'on aurait pu l'espérer, et une réalisation technique toujours séduisante.