Publié le 22/06/2013 Dans PlayStation 3
Un concept original.
Nécessitant une caméra PlayStation Eye, le Wonderbook se présente comme un livre en carton recouvert d'étranges symboles sur lesquels il est possible d'interagir en utilisant une manette PlayStation Move. Dans Book of Spells, le contrôleur était utilisé comme une baguette magique et permettait de lancer des sorts dans un univers en réalité augmenté tout droit inspiré de la saga Harry Potter. Changement d'ambiance avec Diggs Détective Privé, un titre mettant en scène un lombric accusé du meurtre de son meilleur ami, Humpty Dumpty (un œuf décapité !), par les trois petits cochons qui mènent l'enquête. Vous l'aurez compris, votre objectif sera de prouver l'innocence du ver de terre en cherchant un peu partout dans la ville de Bibliopolis. Contrairement à Book of Spells, il ne sera pas utile de bouger le PlayStation Move dans tous les sens, la plupart des actions nécessitant en effet de manœuvrer le livre dans différents sens. La progression demeure très progressive. En effet, un narrateur se charge de vous donner les instructions nécessaires avant chaque séquence, et de nouveaux chapitres se débloqueront au fur et à mesure de la bonne résolution des énigmes proposés sur le disque.
A l'écran, le résultat s'avère particulièrement probant, et ponctuée de petite scènes amusantes qui réjouiront les enfants. Comme mentionné plus haut, le titre utilise la réalité augmentée, et votre représentation apparait en permanence à l'écran. Sauf qu'en lieu et place de découvrir votre salon, vous voici propulsé dans un polar des années 1950. Le PlayStation Move permet d'interagir avec son environnement, et même de récupérer quelques objets. On retrouve également des mini-jeux fort sympathiques et la possibilité de prendre quelques photos.
Un titre efficace.
Sur le plan technique, Wonderbook : Diggs Détective Privé affiche un résultat assez probant. L'univers a du cachet, le graphisme est plutôt varié, et les décors sont très jolis. Les effets lumineux sont un peu plus synthétiques pour leur part. PlayStation Move en main, la jouabilité est très simple d'accès, malgré une reconnaissance des mouvements pas toujours parfaite (l'animation rencontre quelques saccades). Les joueurs spécialisés trouveront certainement le concept un peu trop limité, car Wonderbook reste avant tout un livre interactif avec un déroulement assez lent et peu d'action.
La trame est très scriptée, et on est souvent davantage spectateur qu'acteur. C'est d'ailleurs le principal problème de Diggs, car la durée de vie n'excède pas les deux heures (contre une dizaine pour Book of Spells), ce qui demeure très court, même pour une production visant le jeune public. Enfin la trame sonore s'avère particulièrement soignée, avec des musiques fort sympathiques, et des doublages français de grande qualité.
VERDICT
Simple à prendre en main et relativement intéressant à parcourir, Diggs Détective Privé se montre élégamment réalisé, et devrait plaire au jeune public. Les plus âgés trouveront sans doute les mécanismes un brin limité et la progression trop didactique. Plus ennuyeux, la durée de vie demeure beaucoup trop courte, même pour 20 Euros ...
Nécessitant une caméra PlayStation Eye, le Wonderbook se présente comme un livre en carton recouvert d'étranges symboles sur lesquels il est possible d'interagir en utilisant une manette PlayStation Move. Dans Book of Spells, le contrôleur était utilisé comme une baguette magique et permettait de lancer des sorts dans un univers en réalité augmenté tout droit inspiré de la saga Harry Potter. Changement d'ambiance avec Diggs Détective Privé, un titre mettant en scène un lombric accusé du meurtre de son meilleur ami, Humpty Dumpty (un œuf décapité !), par les trois petits cochons qui mènent l'enquête. Vous l'aurez compris, votre objectif sera de prouver l'innocence du ver de terre en cherchant un peu partout dans la ville de Bibliopolis. Contrairement à Book of Spells, il ne sera pas utile de bouger le PlayStation Move dans tous les sens, la plupart des actions nécessitant en effet de manœuvrer le livre dans différents sens. La progression demeure très progressive. En effet, un narrateur se charge de vous donner les instructions nécessaires avant chaque séquence, et de nouveaux chapitres se débloqueront au fur et à mesure de la bonne résolution des énigmes proposés sur le disque.
A l'écran, le résultat s'avère particulièrement probant, et ponctuée de petite scènes amusantes qui réjouiront les enfants. Comme mentionné plus haut, le titre utilise la réalité augmentée, et votre représentation apparait en permanence à l'écran. Sauf qu'en lieu et place de découvrir votre salon, vous voici propulsé dans un polar des années 1950. Le PlayStation Move permet d'interagir avec son environnement, et même de récupérer quelques objets. On retrouve également des mini-jeux fort sympathiques et la possibilité de prendre quelques photos.
Un titre efficace.
Sur le plan technique, Wonderbook : Diggs Détective Privé affiche un résultat assez probant. L'univers a du cachet, le graphisme est plutôt varié, et les décors sont très jolis. Les effets lumineux sont un peu plus synthétiques pour leur part. PlayStation Move en main, la jouabilité est très simple d'accès, malgré une reconnaissance des mouvements pas toujours parfaite (l'animation rencontre quelques saccades). Les joueurs spécialisés trouveront certainement le concept un peu trop limité, car Wonderbook reste avant tout un livre interactif avec un déroulement assez lent et peu d'action.
La trame est très scriptée, et on est souvent davantage spectateur qu'acteur. C'est d'ailleurs le principal problème de Diggs, car la durée de vie n'excède pas les deux heures (contre une dizaine pour Book of Spells), ce qui demeure très court, même pour une production visant le jeune public. Enfin la trame sonore s'avère particulièrement soignée, avec des musiques fort sympathiques, et des doublages français de grande qualité.
VERDICT
Simple à prendre en main et relativement intéressant à parcourir, Diggs Détective Privé se montre élégamment réalisé, et devrait plaire au jeune public. Les plus âgés trouveront sans doute les mécanismes un brin limité et la progression trop didactique. Plus ennuyeux, la durée de vie demeure beaucoup trop courte, même pour 20 Euros ...