Publié le 25/10/2012 Dans PlayStation 3
Saison 2012.
La saison 2012 de Formule 1 entre dans sa dernière ligne droite. Signé Codemasters, F1 2012 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à -dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Cela sera l'occasion de découvrir le nouveau Grand Prix des États-Unis (à Austin), une gestion de la météo plus crédible que l'an passé, un moteur physique au réalisme renforcé (notamment lorsque les monoplaces passent sur les vibreurs) et une interdiction plus flagrante du zigzaguement (sous peine de recevoir une pénalité). Naturellement, F1 2012 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS) permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. Enfin, compte tenu des gommes très peu constantes durant la saison, il faudra dans certaines courses multiplier les arrêts aux stands pour ne pas perdre trop de temps en piste.
La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2012, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Rappelons que les ravitaillements ont été bannis depuis la saison 2009, et qu'emprunter la pit lane ne sert qu'à chausser de nouveaux pneus (à savoir tendres ou durs). Parmi les principales nouveautés du jeu, il faut chercher du côté de ses modes. On retrouve tout d'abord le test des jeunes pilotes, qui permet d'apprendre à maîtriser la conduite d'une monoplace, un mode Champions qui vous permettra d'affronter les six champions du monde encore en activité, via différents épreuves scénarisées. Il faudra par exemple empêcher Alonso de vous doubler alors que vous n'avez pas une voiture forcément compétitive, ou bien dépasser Schumacher en anticipant votre arrêt aux stands. Les joueurs solos pourront compter sur l'option Défi de Saison, proposant des championnats de dix courses de cinq tours, et des qualifications simplifiées car réduite à un unique tour.
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, F1 2012 propose un graphisme relativement convaincant et riche en détails, même si les évolutions sont minces depuis le précédent volet. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. La sensation de vitesse est bien gérée, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles de temps en temps. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Au départ, vous débuterez sur une modeste monoplace et gravirez les échelons les uns après les autres. On appréciera la présence d'un mode deux joueurs en écran splitté, de même que celle d'un mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'une même écurie. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence.
VERDICT
Si F1 2012 ne se montre pas révolutionnaire, il s'agit d'une ré-actualisation fort appréciable. Le titre de Codemasters comporte en effet un panel de nouveaux modes de jeux fort exhaustifs et une gestion de la météo plus crédible que l'an passé. Très réussi sur le plan technique, le jeu réjouira les amateurs de course automobile, qu'ils soient débutants ou mordus du genre.
La saison 2012 de Formule 1 entre dans sa dernière ligne droite. Signé Codemasters, F1 2012 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à -dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Cela sera l'occasion de découvrir le nouveau Grand Prix des États-Unis (à Austin), une gestion de la météo plus crédible que l'an passé, un moteur physique au réalisme renforcé (notamment lorsque les monoplaces passent sur les vibreurs) et une interdiction plus flagrante du zigzaguement (sous peine de recevoir une pénalité). Naturellement, F1 2012 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS) permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. Enfin, compte tenu des gommes très peu constantes durant la saison, il faudra dans certaines courses multiplier les arrêts aux stands pour ne pas perdre trop de temps en piste.
La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2012, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Rappelons que les ravitaillements ont été bannis depuis la saison 2009, et qu'emprunter la pit lane ne sert qu'à chausser de nouveaux pneus (à savoir tendres ou durs). Parmi les principales nouveautés du jeu, il faut chercher du côté de ses modes. On retrouve tout d'abord le test des jeunes pilotes, qui permet d'apprendre à maîtriser la conduite d'une monoplace, un mode Champions qui vous permettra d'affronter les six champions du monde encore en activité, via différents épreuves scénarisées. Il faudra par exemple empêcher Alonso de vous doubler alors que vous n'avez pas une voiture forcément compétitive, ou bien dépasser Schumacher en anticipant votre arrêt aux stands. Les joueurs solos pourront compter sur l'option Défi de Saison, proposant des championnats de dix courses de cinq tours, et des qualifications simplifiées car réduite à un unique tour.
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, F1 2012 propose un graphisme relativement convaincant et riche en détails, même si les évolutions sont minces depuis le précédent volet. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. La sensation de vitesse est bien gérée, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles de temps en temps. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Au départ, vous débuterez sur une modeste monoplace et gravirez les échelons les uns après les autres. On appréciera la présence d'un mode deux joueurs en écran splitté, de même que celle d'un mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'une même écurie. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence.
VERDICT
Si F1 2012 ne se montre pas révolutionnaire, il s'agit d'une ré-actualisation fort appréciable. Le titre de Codemasters comporte en effet un panel de nouveaux modes de jeux fort exhaustifs et une gestion de la météo plus crédible que l'an passé. Très réussi sur le plan technique, le jeu réjouira les amateurs de course automobile, qu'ils soient débutants ou mordus du genre.