Publié le 18/06/2011 Dans PlayStation 3
Retour sur Mars.
Signé Volition, Red Faction Armageddon est un jeu d'action à la troisième personne à l'ambiance oppressante, et offrant des environnements destructibles en temps réel. L'histoire nous envoie sur Mars une soixantaine d'années après le précédent opus, où l'on contrôle un certain Darius Mason, petit fils du héros de Red Faction Guerrilla. La surface de la planète rouge est devenue invivable et la population s'est réfugiée dans les sous-sols. A la recherche d'autres survivants, et seul, vous allez devoir faire face à une terrifiante menace. D'étranges créatures semblant tous droits sorties d'un film de série Z commencent à envahir le réseau de galeries souterraines et s'avèrent particulièrement retorses.
Les environnements traversés se montrent en général très sombres, et le titre demandera des réflexes d'acier pour ne pas finir en charpie. Le moteur GeoMod permet toujours de détruire les décors, et grâce au fusil magnétique, les possibilités sont encore plus simples d'accès. Cependant, attention à ne pas avoir la gâchette trop facile, car si vous vous retrouvez bloqué dans une salle sans possibilité de sortie, cela pourrait s'avérer particulièrement frustrant. C'est là qu'intervient la nanoforge, un outil permettant de réparer les objets et de reconstruire un mur en ruine. L'idéal si des escaliers venaient à s'effondrer. La forge pourra également faire office de bouclier temporaire, en cas d'ennemis un peu trop collants. Et pour varier un peu les situations, les développeurs ont intégré des séquences à bord de véhicules blindés, ne nécessitant pas vraiment de réflexion.
Une réalisation à la hauteur ?
Techniquement parlant, Red Faction Armaggeddon tourne toujours sur le moteur d'Armageddon, autant dire que le titre a pris un peu d'âge. Il n'en demeure pas moins que le graphisme reste encore satisfaisant, même si la visibilité demeure parfois à désirer et que la progression reste très cloisonnée. Les cinématiques sont en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent, mais le jeu est globalement fluide. Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble. Jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougée par rapport aux autres titres du genre, mais qui est devenue encore plus arcade.
La campagne solo garantit une durée de vie d'une dizaine d'heures de jeu. Le multijoueur demeure assez mince pour sa part, avec deux modes à la clé. Infestation demandera à quatre joueurs de survivre à des vagues successives d'ennemis, tandis que l'option Ruines propose de causer un maximum de dégâts sur la carte. Les musiques se composent essentiellement de rock et de pop. Globalement le tout est plutôt efficace, tout comme les doublages et les différents bruitages du jeu, mais cela manque un peu d'exhaustivité.
VERDICT
Malgré une réalisation un peu en retrait, Red Faction Armageddon constitue un divertissement efficace et un bon jeu "pop corn". Ce changement de formule n'aura cependant pas que des admirateurs, qui regretteront les larges environnements de Guerrilla.
Signé Volition, Red Faction Armageddon est un jeu d'action à la troisième personne à l'ambiance oppressante, et offrant des environnements destructibles en temps réel. L'histoire nous envoie sur Mars une soixantaine d'années après le précédent opus, où l'on contrôle un certain Darius Mason, petit fils du héros de Red Faction Guerrilla. La surface de la planète rouge est devenue invivable et la population s'est réfugiée dans les sous-sols. A la recherche d'autres survivants, et seul, vous allez devoir faire face à une terrifiante menace. D'étranges créatures semblant tous droits sorties d'un film de série Z commencent à envahir le réseau de galeries souterraines et s'avèrent particulièrement retorses.
Les environnements traversés se montrent en général très sombres, et le titre demandera des réflexes d'acier pour ne pas finir en charpie. Le moteur GeoMod permet toujours de détruire les décors, et grâce au fusil magnétique, les possibilités sont encore plus simples d'accès. Cependant, attention à ne pas avoir la gâchette trop facile, car si vous vous retrouvez bloqué dans une salle sans possibilité de sortie, cela pourrait s'avérer particulièrement frustrant. C'est là qu'intervient la nanoforge, un outil permettant de réparer les objets et de reconstruire un mur en ruine. L'idéal si des escaliers venaient à s'effondrer. La forge pourra également faire office de bouclier temporaire, en cas d'ennemis un peu trop collants. Et pour varier un peu les situations, les développeurs ont intégré des séquences à bord de véhicules blindés, ne nécessitant pas vraiment de réflexion.
Une réalisation à la hauteur ?
Techniquement parlant, Red Faction Armaggeddon tourne toujours sur le moteur d'Armageddon, autant dire que le titre a pris un peu d'âge. Il n'en demeure pas moins que le graphisme reste encore satisfaisant, même si la visibilité demeure parfois à désirer et que la progression reste très cloisonnée. Les cinématiques sont en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent, mais le jeu est globalement fluide. Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble. Jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougée par rapport aux autres titres du genre, mais qui est devenue encore plus arcade.
La campagne solo garantit une durée de vie d'une dizaine d'heures de jeu. Le multijoueur demeure assez mince pour sa part, avec deux modes à la clé. Infestation demandera à quatre joueurs de survivre à des vagues successives d'ennemis, tandis que l'option Ruines propose de causer un maximum de dégâts sur la carte. Les musiques se composent essentiellement de rock et de pop. Globalement le tout est plutôt efficace, tout comme les doublages et les différents bruitages du jeu, mais cela manque un peu d'exhaustivité.
VERDICT
Malgré une réalisation un peu en retrait, Red Faction Armageddon constitue un divertissement efficace et un bon jeu "pop corn". Ce changement de formule n'aura cependant pas que des admirateurs, qui regretteront les larges environnements de Guerrilla.