La commissaire européenne aux télécoms et aux médias, Viviane Reding, a indiqué, qu'elle ne trouvait pas nécessaire une loi renforçant la liberté sur Internet, qui mettrait de plus les opérateurs dans une situation difficile. Une déclaration faisant suite à la rédaction par le congrès américain d'un projet de loi sur le sujet.
Quelques députés européens avaient émis l'idée que l'Union pourrait suivre l'exemple américain, c'est à dire promouvoir la liberté d'expression sur Internet et protéger les sociétés américaines que ces Etats veulent contraindre à participer à la répression.
Viviane Reding a jugé que le dispositif de contrôle et de pénalités imaginé par ces parlementaires était trop lourd et que l'Union ne devait pas forcer les sociétés européennes à choisir entre enfreindre la loi et laisser le marché à des opérateurs moins scrupuleux. La commissaire a d'ailleurs ajouté que même le ministère américain de la Justice se montrait prudent vis-à-vis du projet de loi du Congrès, qui pourrait aboutir à des restrictions même envers des pays démocratiques d'Europe de l'Ouest. Elle a toutefois indiqué qu'elle donnerait suite à l'idée d'employer des fonds communautaires pour financer la recherche et développement de logiciels anti-censure.
Quelques députés européens avaient émis l'idée que l'Union pourrait suivre l'exemple américain, c'est à dire promouvoir la liberté d'expression sur Internet et protéger les sociétés américaines que ces Etats veulent contraindre à participer à la répression.
Viviane Reding a jugé que le dispositif de contrôle et de pénalités imaginé par ces parlementaires était trop lourd et que l'Union ne devait pas forcer les sociétés européennes à choisir entre enfreindre la loi et laisser le marché à des opérateurs moins scrupuleux. La commissaire a d'ailleurs ajouté que même le ministère américain de la Justice se montrait prudent vis-à-vis du projet de loi du Congrès, qui pourrait aboutir à des restrictions même envers des pays démocratiques d'Europe de l'Ouest. Elle a toutefois indiqué qu'elle donnerait suite à l'idée d'employer des fonds communautaires pour financer la recherche et développement de logiciels anti-censure.
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