Publié le 15/01/2011 Dans XBox 360
Sur consoles 16 bits, Splatterhouse était un jeu d'action relativement sanguinolent. Forcément, le visuel des supports de l'époque donnait plutôt un côté kitsch qu'un aspect réaliste. Après un développement pour le moins compliqué (le studio BottleRocket a travaillé dessus pendant trois ans avant que Namco Bandai récupère le projet en interne), Splatterhouse effectue un délicat retour sur consoles. Le scénario est assez mince. Alors qu'il visitait un manoir, Rick est mortellement blessé, et sa petite amie Jennifer est enlevée par un savant fou. N'ayant plus rien à perdre, Rick est séduit par la proposition d'un masque démoniaque qu'il décide de placer sur son visage. A l'instar d'un The Mask, le physique et l'apparence de Rick sont brutalement modifiés. Désormais transformé en véritable machine de guerre, il part donc à la poursuite de Jennifer, l'occasion de réaliser un terrible massacre tant les ennemis qui se dresseront sur sa route seront nombreux. Si l'aspect violent ne suffit pas à convaincre, les développeurs ont également pensé à laissé trainer ça et là dans l'aventure, des photos sexy de Jennifer. Sur le plan du concept, Splatterhouse rappelle beaucoup les beat'em all des années 1990. Lorsque vous entrez dans une salle, il n'est plus possible d'en sortir tant que vous n'avez pas fait le ménage (ou peint les murs en rouge). Inutile d'y chercher la moindre dose de finesse, on fonce dans le tas, on frappe sans réfléchir. Voilà voilà . Ah si, certaines séquences en 2D sont également de la partie, mais les contrôles sont tellement aléatoires qu'on pestera plus d'une fois devant son écran, surtout que les points de contrôles sont assez mal placés. Et l'optimisation des données est d'ailleurs sacrément mal fichu, les chargements se déclenchant même parfois en plein combat !
Sur le plan purement technique, Splatterhouse ne fait pas vraiment d'étincelles. Certes les environnements sont variés, et les blessures apparaissent en temps réel sur le corps de Rick. Néanmoins, le rendu en cel shading accuse bien des années de retard. Côté gameplay, la jouabilité offre des commandes assez efficaces, mais les combats sont longs et finalement assez peu inspirés. C'est d'ailleurs le paradoxe de Splatterhouse. Le jeu offre une bonne durée de vie, mais devient terriblement redondant passé la première demi-heure de jeu, qu'on a du mal à aller jusqu'au bout. Néanmoins, il est à signaler que l'on pourra débloquer les trois volets originaux. Vrai point fort du jeu, la bande son métal est plutôt réussi, et les doublages américains conforte le côté second degré du jeu. Mais cela demeure bien peu d'arguments pour convaincre, surtout à une soixantaine d'euros.
VERDICT
Splatterhouse ne soulèvera pas vraiment l'enthousiasme des joueurs. La technique semble avoir été reléguée au second plan, comme si le fait de choquer était le plus important. Le titre est ainsi très rustre et devient rapidement extrêmement répétitif. Seules les personnes à la recherche d'un titre où la brutalité prime y verront un quelconque intérêt.
Sur le plan purement technique, Splatterhouse ne fait pas vraiment d'étincelles. Certes les environnements sont variés, et les blessures apparaissent en temps réel sur le corps de Rick. Néanmoins, le rendu en cel shading accuse bien des années de retard. Côté gameplay, la jouabilité offre des commandes assez efficaces, mais les combats sont longs et finalement assez peu inspirés. C'est d'ailleurs le paradoxe de Splatterhouse. Le jeu offre une bonne durée de vie, mais devient terriblement redondant passé la première demi-heure de jeu, qu'on a du mal à aller jusqu'au bout. Néanmoins, il est à signaler que l'on pourra débloquer les trois volets originaux. Vrai point fort du jeu, la bande son métal est plutôt réussi, et les doublages américains conforte le côté second degré du jeu. Mais cela demeure bien peu d'arguments pour convaincre, surtout à une soixantaine d'euros.
VERDICT
Splatterhouse ne soulèvera pas vraiment l'enthousiasme des joueurs. La technique semble avoir été reléguée au second plan, comme si le fait de choquer était le plus important. Le titre est ainsi très rustre et devient rapidement extrêmement répétitif. Seules les personnes à la recherche d'un titre où la brutalité prime y verront un quelconque intérêt.