Publié le 09/12/2010 Dans Wii
Retour dans les années 1990.
GoldenEye est un satellite Soviétique, l'arme la plus redoutable jamais conçue. Elle est capable de détruire en quelques secondes, tout système électrique et électronique de n'importe quelle ville sur la planète. Aussi le MI6 voit d'un mauvais oeil le vol de l'engin par une mystérieuse organisation nommée Janus. James Bond est donc envoyé sur place (en Russie) pour retrouver le coupable et empêcher toute utilisation de GoldenEye. Au cours de son périple, il sera aidé par Natalya, brillante informaticienne Russe, dans une dix-septième aventure pleine de rebondissements.
GoldenEye fut le premier James Bond de Pierce Brosman, et également le premier depuis la chute de l'U.R.S.S. Datant de 1995, il a donné lieu quelques mois plus tard à un jeu vidéo sur Nintendo 64 qui reste encore culte aujourd'hui et qui a marqué toute une génération de joueurs par sa qualité intrinsèque. Premier FPS 3D sur consoles intégrant un mode quatre joueurs, ce titre est devenu un grand classique, et depuis longtemps, de nombreuses voix se sont exprimés afin que les développeurs en conçoivent un remake sur la nouvelle génération de consoles. Pour des raisons de droits, l'opération n'était pas possible, mais l'éditeur Activision a écouté les fans, en nous livrant ce GoldenEye version 2010 sur la Wii. Ce titre est donc basé sur l'histoire du roman éponyme, et non pas sur le jeu N64, mais est inspiré par l'univers du film. Nous pourrions donc dire qu'il s'agit d'une réinterprétation de GoldenEye, aussi on ne sera pas surpris de reconnaître certains décors familiers, accompagné de nombreuses séquences inédites, et de la présence de Daniel Craig dans le rôle titre.
Un concept pertinent ?
La formule proposée par le studio Eurocom est à la hauteur des attentes, et nous livre un concept d'une rare efficacité sur Wii, délivrant une action sans aucun temps mort. Un James Bond comme à la grande époque, quand l'agent du MI6 disposait encore de ses gadgets en tout genre. A noter d'ailleurs que le jeu est également vendu en pack avec une manette classique pro collector pour retrouver une jouabilité proche de celle de l'époque. Mais le jeu demeure très simple d'accès au couple Wiimote/Nunchuk. Ainsi vous pouvez viser avec l'arme de Bond en pointant la télécommande vers l’écran, tout en déplaçant le personnage avec le stick analogique du Nunchuk. Avec la Wiimote, vous pourrez tirer, sauter et activer le système de sélection de visée avec aisance.Le capteur de mouvement du Nunchuk joue également un rôle important puisqu’il permet de déployer des grenades. Seul, le combat au corps à corps (en donnant un coup sec à la Wiimote pour envoyer valser un ennemi) pourra poser quelques soucis, la mire pouvant alors sortir de l'écran. En outre, Bond est désormais capable de se mettre à couvert, ou de passer en visée épaulée, à l'instar d'un certain Call of Duty (le système de santé est d'ailleurs identique avec l'énergie restaurée au bout de quelques secondes).
Une réalisation à la hauteur.
GoldenEye propose une réalisation chatoyante, avec des environnements du plus bel effet et des textures très détaillées pour un jeu Wii, surtout que le titre d'Eurocom tourne en permanence à 60 images par seconde, sans connaître de faiblesse malgré la présence - souvent nombreuse - d'ennemis à l'écran et des décors généralement assez grands et en partie destructibles. De plus, les thèmes musicaux sont assez variés et garantissent une ambiance holywoodienne au jeu d'Activision. L'introduction a d'ailleurs été modifiée, et la chanson d'ouverture est désormais chantée par Nicole Sherzinger des Pussycat Dolls. GoldenEye embarque également de nombreux doublages totalement localisés en français et moult cinématiques en temps réel. Les textes sont quant à eux en Français, mais le sous-titrage n'est pas activé d'emblée dans la partie (un tour dans le menu s'impose).
En tout, une douzaine d'heures sera nécessaire pour boucler l'aventure solo, ce qui se révèle assez raisonnable pour un jeu de ce genre. Les quatorze niveaux proposés sont assez longs à terminer, et le jeu n'est pas linéaire. Vous pourrez donc résoudre les objectifs à votre convenance. Et à l'instar de son illustre ainé, de nombreux buts annexes seront rajoutés dans les degrés de difficulté supérieure. En 007 Classic, le concept reprend d'ailleurs le schéma passé, avec une vie qui ne remonte pas en cas de coups, obligeant Bond à recourir à des gilets pare-balles. Le mode multijoueurs accueille jusqu'à quatre participants en réseau local. On retrouve des options de jeux assez variés (Paintball, Golden Gun) comme à la grande époque en somme. Certes, on ne retrouve pas les cartes d'origines, mais les maps concoctées par Eurocom se révèlent efficaces, et sont même jouables jusqu'à huit. Il s'agit d'ailleurs d'une des bonnes surprises du jeu car il s'agit sans doute d'un des meilleurs titres online sur la console de Nintendo. Si le titre n'est pas compatible avec le Wii Speak pour discuter dans la partie, il bénéficie d'un menu très intuitif et des principales options de jeu de Modern Warfare, que cela soit dans la gestion des médailles ou le degré d'expérience.
VERDICT
Cette édition 2010 de GoldenEye nous offre une action nerveuse et un mode de jeu en ligne par ailleurs très exhaustif. Points forts de ce titre signé Eurocom ? Sa réalisation soignée qui en fait un des jeux les plus aboutis de la console, une jouabilité parfaitement adaptée à la Wii, une ambiance sonore sans faille, une mise en scène très cinématographique, et un gameplay très prenant.
GoldenEye est un satellite Soviétique, l'arme la plus redoutable jamais conçue. Elle est capable de détruire en quelques secondes, tout système électrique et électronique de n'importe quelle ville sur la planète. Aussi le MI6 voit d'un mauvais oeil le vol de l'engin par une mystérieuse organisation nommée Janus. James Bond est donc envoyé sur place (en Russie) pour retrouver le coupable et empêcher toute utilisation de GoldenEye. Au cours de son périple, il sera aidé par Natalya, brillante informaticienne Russe, dans une dix-septième aventure pleine de rebondissements.
GoldenEye fut le premier James Bond de Pierce Brosman, et également le premier depuis la chute de l'U.R.S.S. Datant de 1995, il a donné lieu quelques mois plus tard à un jeu vidéo sur Nintendo 64 qui reste encore culte aujourd'hui et qui a marqué toute une génération de joueurs par sa qualité intrinsèque. Premier FPS 3D sur consoles intégrant un mode quatre joueurs, ce titre est devenu un grand classique, et depuis longtemps, de nombreuses voix se sont exprimés afin que les développeurs en conçoivent un remake sur la nouvelle génération de consoles. Pour des raisons de droits, l'opération n'était pas possible, mais l'éditeur Activision a écouté les fans, en nous livrant ce GoldenEye version 2010 sur la Wii. Ce titre est donc basé sur l'histoire du roman éponyme, et non pas sur le jeu N64, mais est inspiré par l'univers du film. Nous pourrions donc dire qu'il s'agit d'une réinterprétation de GoldenEye, aussi on ne sera pas surpris de reconnaître certains décors familiers, accompagné de nombreuses séquences inédites, et de la présence de Daniel Craig dans le rôle titre.
Un concept pertinent ?
La formule proposée par le studio Eurocom est à la hauteur des attentes, et nous livre un concept d'une rare efficacité sur Wii, délivrant une action sans aucun temps mort. Un James Bond comme à la grande époque, quand l'agent du MI6 disposait encore de ses gadgets en tout genre. A noter d'ailleurs que le jeu est également vendu en pack avec une manette classique pro collector pour retrouver une jouabilité proche de celle de l'époque. Mais le jeu demeure très simple d'accès au couple Wiimote/Nunchuk. Ainsi vous pouvez viser avec l'arme de Bond en pointant la télécommande vers l’écran, tout en déplaçant le personnage avec le stick analogique du Nunchuk. Avec la Wiimote, vous pourrez tirer, sauter et activer le système de sélection de visée avec aisance.Le capteur de mouvement du Nunchuk joue également un rôle important puisqu’il permet de déployer des grenades. Seul, le combat au corps à corps (en donnant un coup sec à la Wiimote pour envoyer valser un ennemi) pourra poser quelques soucis, la mire pouvant alors sortir de l'écran. En outre, Bond est désormais capable de se mettre à couvert, ou de passer en visée épaulée, à l'instar d'un certain Call of Duty (le système de santé est d'ailleurs identique avec l'énergie restaurée au bout de quelques secondes).
Une réalisation à la hauteur.
GoldenEye propose une réalisation chatoyante, avec des environnements du plus bel effet et des textures très détaillées pour un jeu Wii, surtout que le titre d'Eurocom tourne en permanence à 60 images par seconde, sans connaître de faiblesse malgré la présence - souvent nombreuse - d'ennemis à l'écran et des décors généralement assez grands et en partie destructibles. De plus, les thèmes musicaux sont assez variés et garantissent une ambiance holywoodienne au jeu d'Activision. L'introduction a d'ailleurs été modifiée, et la chanson d'ouverture est désormais chantée par Nicole Sherzinger des Pussycat Dolls. GoldenEye embarque également de nombreux doublages totalement localisés en français et moult cinématiques en temps réel. Les textes sont quant à eux en Français, mais le sous-titrage n'est pas activé d'emblée dans la partie (un tour dans le menu s'impose).
En tout, une douzaine d'heures sera nécessaire pour boucler l'aventure solo, ce qui se révèle assez raisonnable pour un jeu de ce genre. Les quatorze niveaux proposés sont assez longs à terminer, et le jeu n'est pas linéaire. Vous pourrez donc résoudre les objectifs à votre convenance. Et à l'instar de son illustre ainé, de nombreux buts annexes seront rajoutés dans les degrés de difficulté supérieure. En 007 Classic, le concept reprend d'ailleurs le schéma passé, avec une vie qui ne remonte pas en cas de coups, obligeant Bond à recourir à des gilets pare-balles. Le mode multijoueurs accueille jusqu'à quatre participants en réseau local. On retrouve des options de jeux assez variés (Paintball, Golden Gun) comme à la grande époque en somme. Certes, on ne retrouve pas les cartes d'origines, mais les maps concoctées par Eurocom se révèlent efficaces, et sont même jouables jusqu'à huit. Il s'agit d'ailleurs d'une des bonnes surprises du jeu car il s'agit sans doute d'un des meilleurs titres online sur la console de Nintendo. Si le titre n'est pas compatible avec le Wii Speak pour discuter dans la partie, il bénéficie d'un menu très intuitif et des principales options de jeu de Modern Warfare, que cela soit dans la gestion des médailles ou le degré d'expérience.
VERDICT
Cette édition 2010 de GoldenEye nous offre une action nerveuse et un mode de jeu en ligne par ailleurs très exhaustif. Points forts de ce titre signé Eurocom ? Sa réalisation soignée qui en fait un des jeux les plus aboutis de la console, une jouabilité parfaitement adaptée à la Wii, une ambiance sonore sans faille, une mise en scène très cinématographique, et un gameplay très prenant.