Publié le 16/10/2014 Dans PlayStation 4
Un gameplay hybride.
Développé par Evolution Studios (MotorStorm), DRIVECLUB se présente comme un jeu de course mi-arcade mi-simulation nous permettant de concourir sur 55 pistes et au volant d'une des cinquante voitures les plus rapides du monde. A peine la partie débute t-elle que l'on découvre un premier écueil, le manque d'inertie des voitures. Les bolides glissent beaucoup, pas autant que Ridge Racer en son temps, mais on aura de cesse d'entendre crisser les freins tout au long de la partie, sans compter que vous pourrez court-cuiter allégrement dans l'herbe (ou dans la terre) sans que cela ne nuise au comportement de la voiture. Pour vous éloigner des sorties de piste, les développeurs ont ajouté des murs invisibles à la corde, et des pénalités de puissance si vous coupez un peu trop large. La gestion des collisions tient du pur jeu d'arcade et l'intelligence artificielle affiche des voitures qui se tiennent en file indienne, comme à l'ancienne. Parfois, il est même plus pratique de freiner en tapant un adversaire ou en percutant un mur que de freiner, car il n'y a pas de dégâts mécaniques dans DRIVECLUB. Autant vous dire qu'en multijoueurs, le titre tourne vite au pugilat, sans compter que l'IA n'hésite pas elle non plus à vous percuter, ce qui a pour conséquence de vous perdre des points d'expérience.
La sensation de vitesse n'est pas vraiment très présente, et les aides électroniques ne sont à aucun moment désactivables (vous pourrez juste choisir une boîte manuelle ou automatique). Pour compenser la lenteur de vos adversaires dans les virages, le jeu augmente sensiblement le niveau des concurrents dans les lignes droites, ce qui fait que vous serez souvent dépasser, même si vous conduisez parfaitement et disposez de la même voiture que l'I.A. Un comportement qui peut rappeler les anciens Mario Kart, mais qui étonnante dans un jeu comme DRIVECLUB. D'ailleurs, la ressemblance ne s'arrête pas là , puisque le niveau des rivaux s'adaptent sur la vitesse des joueurs. Vous pourrez donc vous arrêtez au milieu de la piste sans que cela ne perturbe les autres !
Une réalisation concluante ?
Exclusivité PS4, on attendait que DRIVECLUB soit l'un des porte-étendards de la console. Finalement, ce n'est pas forcément le cas. Les voitures sont très bien modélisés, la vue intérieure est impressionnante (le cockpit est splendide), le cycle jour/nuit est très joli, la profondeur de champ est appréciable, et les décors ne manquent pas de charme. A contrario, les environnements s'avèrent inégaux, on détecte un peu de clipping, la météo dynamique n'est pas encore accessible (une mise à jour est prévue), les effets de réflexion demeurent assez limités, et l'animation manque d'énergie. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play. La prise en main est immédiate, et l'aspect sonore ne manque pas d'intérêt, même si les bruits de moteurs cachent un peu trop souvent la musique. Comme mentionné plus haut, DRIVECLUB intègre 50 voitures, la plupart émanant de constructeurs européens. Quant aux circuits, on retrouve 11 pistes par pays (il y en a cinq un tout), à savoir le Canada, la Norvège, l'Inde, l'Écosse et le Chili. Vous pourrez sillonner le globe pour participer à des compétitions, vous mesurer à des adversaires, relever des défis et asseoir votre renommée. La vôtre, mais aussi celle de votre club. Cela étant, le mode Carrière est assez court, comptez une petite dizaine d'heures pour en voir le bout.
Dans DRIVECLUB, vous êtes constamment connecté au PlayStation Network. Vous pouvez ainsi partager vos expériences, envoyer des défis, en recevoir et rester en permanence informé des performances de votre équipe. De distinction en distinction, votre notoriété grandira à chaque course. Vous pourrez ainsi accéder à un nouveau contenu et participer à davantage de courses. Pour profiter pleinement du jeu, il vous faudra adhérer à un club. Vous aurez ainsi accès à davantage de courses, sans oublier des défis originaux, pour gagner toujours et encore plus d'expérience. Bien sur, vous pourrez également retrouver des courses multijoueurs classiques, mais comme mentionné précédemment, la conduite arcade du jeu pousse à des affrontements musclés sur le PSN.
VERDICT
DRIVECLUB n'est clairement pas le jeu que l'on attendait. Ce titre propose des sensations de pilotage très arcade, une intelligence artificielle linéaire à souhait, et un système de clubs uniquement utile pour engrenger de l'expérience. Heureusement, les défis sont nombreux et la réalisation technique assure l'essentiel. On aurait toutefois aimé espérer mieux de la part des auteurs de la série MotorStorm.
Développé par Evolution Studios (MotorStorm), DRIVECLUB se présente comme un jeu de course mi-arcade mi-simulation nous permettant de concourir sur 55 pistes et au volant d'une des cinquante voitures les plus rapides du monde. A peine la partie débute t-elle que l'on découvre un premier écueil, le manque d'inertie des voitures. Les bolides glissent beaucoup, pas autant que Ridge Racer en son temps, mais on aura de cesse d'entendre crisser les freins tout au long de la partie, sans compter que vous pourrez court-cuiter allégrement dans l'herbe (ou dans la terre) sans que cela ne nuise au comportement de la voiture. Pour vous éloigner des sorties de piste, les développeurs ont ajouté des murs invisibles à la corde, et des pénalités de puissance si vous coupez un peu trop large. La gestion des collisions tient du pur jeu d'arcade et l'intelligence artificielle affiche des voitures qui se tiennent en file indienne, comme à l'ancienne. Parfois, il est même plus pratique de freiner en tapant un adversaire ou en percutant un mur que de freiner, car il n'y a pas de dégâts mécaniques dans DRIVECLUB. Autant vous dire qu'en multijoueurs, le titre tourne vite au pugilat, sans compter que l'IA n'hésite pas elle non plus à vous percuter, ce qui a pour conséquence de vous perdre des points d'expérience.
La sensation de vitesse n'est pas vraiment très présente, et les aides électroniques ne sont à aucun moment désactivables (vous pourrez juste choisir une boîte manuelle ou automatique). Pour compenser la lenteur de vos adversaires dans les virages, le jeu augmente sensiblement le niveau des concurrents dans les lignes droites, ce qui fait que vous serez souvent dépasser, même si vous conduisez parfaitement et disposez de la même voiture que l'I.A. Un comportement qui peut rappeler les anciens Mario Kart, mais qui étonnante dans un jeu comme DRIVECLUB. D'ailleurs, la ressemblance ne s'arrête pas là , puisque le niveau des rivaux s'adaptent sur la vitesse des joueurs. Vous pourrez donc vous arrêtez au milieu de la piste sans que cela ne perturbe les autres !
Une réalisation concluante ?
Exclusivité PS4, on attendait que DRIVECLUB soit l'un des porte-étendards de la console. Finalement, ce n'est pas forcément le cas. Les voitures sont très bien modélisés, la vue intérieure est impressionnante (le cockpit est splendide), le cycle jour/nuit est très joli, la profondeur de champ est appréciable, et les décors ne manquent pas de charme. A contrario, les environnements s'avèrent inégaux, on détecte un peu de clipping, la météo dynamique n'est pas encore accessible (une mise à jour est prévue), les effets de réflexion demeurent assez limités, et l'animation manque d'énergie. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play. La prise en main est immédiate, et l'aspect sonore ne manque pas d'intérêt, même si les bruits de moteurs cachent un peu trop souvent la musique. Comme mentionné plus haut, DRIVECLUB intègre 50 voitures, la plupart émanant de constructeurs européens. Quant aux circuits, on retrouve 11 pistes par pays (il y en a cinq un tout), à savoir le Canada, la Norvège, l'Inde, l'Écosse et le Chili. Vous pourrez sillonner le globe pour participer à des compétitions, vous mesurer à des adversaires, relever des défis et asseoir votre renommée. La vôtre, mais aussi celle de votre club. Cela étant, le mode Carrière est assez court, comptez une petite dizaine d'heures pour en voir le bout.
Dans DRIVECLUB, vous êtes constamment connecté au PlayStation Network. Vous pouvez ainsi partager vos expériences, envoyer des défis, en recevoir et rester en permanence informé des performances de votre équipe. De distinction en distinction, votre notoriété grandira à chaque course. Vous pourrez ainsi accéder à un nouveau contenu et participer à davantage de courses. Pour profiter pleinement du jeu, il vous faudra adhérer à un club. Vous aurez ainsi accès à davantage de courses, sans oublier des défis originaux, pour gagner toujours et encore plus d'expérience. Bien sur, vous pourrez également retrouver des courses multijoueurs classiques, mais comme mentionné précédemment, la conduite arcade du jeu pousse à des affrontements musclés sur le PSN.
VERDICT
DRIVECLUB n'est clairement pas le jeu que l'on attendait. Ce titre propose des sensations de pilotage très arcade, une intelligence artificielle linéaire à souhait, et un système de clubs uniquement utile pour engrenger de l'expérience. Heureusement, les défis sont nombreux et la réalisation technique assure l'essentiel. On aurait toutefois aimé espérer mieux de la part des auteurs de la série MotorStorm.