Castlevania : Curse of Darkness
Publié le 19/02/2006 Dans PlayStation 2
Retour gagnant ?

Exit les Belmont, Curse of Darkness introduit de nouveaux personnages. Ici, il est question de Hector, un ancien sous-fifre de Dracula, qui devoir lutter contre son frère Isaac, possèdé par l'âme du malin, et qui va a renié. Désireux de laver l'affront, Hector part au combat, heureusement avec des compétences assez développées.

Il sait ainsi aisément invoquer des petites créatures mystiques, les Démons Innocents. Ce sont des êtres totalement dévoués à leurs maîtres et qui vous aideront à progresser dans ces lieux maudits. Afin de combattre les ennemis surpuissants, on décèle une trentaine de ses démons, chacun avec ses propres capacités. Certains vous permettront de voler, d'autres d'être quasiment invicible, bref il faudra savoir alterner les forces en présence.

Action et aventure.

Comme à l'accoutumée, le personnage principal obtient régulièrement des points d'expérience, permettant de nouveaux pouvoirs. Cela peut être relatif à la magie, à la force, ou bien aux combos. Mieux, le Démon Innocent évoluera en même temps que vous. Il ne faudra donc pas sous-estimer l'impact de votre co-équipier, car il n'est pas non plus invulnérable.


Durant l'aventure, vous rencontrerez un bestiaire de monstres pas franchement reluisant. Curse of Darkness est d'ailleurs plutôt violent mais ne sombre pas dans le bourrin. Le sang gicle de partout et les combats sont incessants : A peine la partie commencée, vous tomberez déjà sur un boss ! Mais quid de l'aventure ? Elle est plutôt intéressante, malgré un début un peu mollasson. Evidemment, il y a toujours de quoi se perdre dans ce déluge de salles, mais les développeurs ont au moins mis des points de sauvegarde réguliers.

Techniquement mitigé

Sur le plan de la réalisation, on ne peut pas dire que Castlevania : Curse of Darkness assure le spectacle. Graphiquement l'environnement reste assez terne et les textures pauvres. Fort heureusement l'esthétique globale du jeu est très bonne, merci le character design soigné.

L'animation du jeu est très fluide pour sa part (60Hz possible) et le système de jeu bien pensé. Côté jouabilité, vous maîtriserez facilement les différents combos, il faut dire qu'il faut les reproduire souvent. Contrôler les Démons Innocents est assez simple également, avec un système d'ordre concis.

Niveau son, on retrouve des doublages corrects associés à des bruitages classiques. Les musiques de Yamane sont réussies mais manquent de variété.

Enfin la durée de vie est honorable. Une quinzaine d'heures sera nécessaire pour arriver au bout. Mais le jeu étant difficile et les combats nombreux, vous pourrez rajouter quelques heures en fonction de votre habilité au jeu d'action.

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VERDICT

Ce deuxième volet de Castlevania sur PS2 représente la meilleure incursion de la série en 3D. Bien pensé, il accuse tout de même quelques lacunes sur le plan technique.


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