Publié le 03/07/2023 Dans PlayStation 5
Une histoire longue de plusieurs décennies.
Parler de ce chapitre de The Legend of Heroes n'est pas la même chose que d'en faire la critique. C'est autant à cause d'une fanbase aussi silencieuse que nombreuse, qu'à cause de la nature du dernier né de NIS America. The Legend of Heroes : Trails into Reverie est en effet la dernière itération d'une franchise qui, à travers trois arcs narratifs différents, nous raconte les exploits de Rean Schwarzer & co. depuis neuf titres maintenant. La phase de conception, et la sortie, de chaque nouvel épisode apporte à NIS America les yeux adorateurs de chaînes de fans, impatients de connaître la suite d'une histoire, aussi finement racontée que complexe grâce à d'incroyables rebondissements narratifs. Nous voici donc en train de mettre la main sur la dernière incarnation de cette franchise. Essayer de résumer l'intrigue de la saga The Legend of Heroes en quelques lignes reviendrait à chercher la proverbiale aiguille dans une botte de foin, non pas tant par incapacité ou par manque d'envie que par la surabondance du matériel de base. En effet, il s'agit d'une saga née, au Japon, en 1989 et dont seuls les derniers épisodes ont vu le jour en Occident, après un silence de plusieurs années. En fait, l'invasion des marchés américain et européen a commencé dès 2005 avec les trois épisodes de la saga Gargharv, publiés, entre autres, dans le mauvais ordre chronologique. Bref, pour trouver une lumière au bout du tunnel, il faut arriver à la trilogie des Trails in the Sky, qui, bien qu'avec sept ans de retard, a franchi les frontières du sol japonais en 2011, ravissant les palais du public occidental. Celui qui nous est le plus familier, pour des raisons chronologiques évidentes, est la quadrilogie Erebonia, connue en Occident sous le nom de Trails of Cold Steel I-IV. Les deux premiers chapitres, sortis sur PsVita et PlayStation 3, ont connu un tel succès que les deux autres, qui ont vu le jour sur PC, Nintendo Switch et PlayStation 4, ont été localisés en anglais.
Vous vous demandez sans doute pourquoi toute cette contextualisation. Eh bien, la raison est facile à dire : The Legend of Heroes : Trails into Reverie ne s'inscrit pas dans une continuité canonique, mais s'insère dans la sous-saga Crossbell, située après les trois premiers épisodes (saga Gargharv), mais parallèlement aux événements narrés dans la quadrilogie Trails of Cold Steel. Les événements de ce qui fut la dualogie Crossbell, devenue trilogie grâce à The Legend of Heroes : Trails of Reverie, se déroulent cependant sur un autre continent du royaume de Zemuria, s'inscrivant, par complément narratif, dans les exploits de la saga principale, élargissant et complétant ses lignes narratives. Il ne semble pas difficile de déduire que l'aboutissement de ce Trails of Reverie, déjà complexe en soi en raison d'un niveau narratif qui n'est jamais directement évident, n'est possible que pour les fans de la saga ou, du moins, pour ceux qui ont joué aux quatre épisodes de Trails of Cold Steel et, mieux encore, à The Legend of Heroes : Trails of Azure, une réédition sur PlayStation 4/5 de The Legend of Heroes : Ao no Kiseki, paru en 2011 sur PSP. The Legend of Heroes : Trails into Reverie se présente donc comme un jeu de niche cryptique qui, paradoxalement, se prélasse et se délecte de l'être, ne faisant rien pour mettre les nouveaux joueurs de la saga dans une zone de confort feutrée. Avec ce postulat narratif, si vous êtes un habitué de la saga, ce The Legend of Heroes : Trails into Reverie représentera l'une des plus belles révélations de l'année. Si, en revanche, vous n'avez jamais plongé dans l'univers de Zemuria, mieux vaut renoncer à cet épisode et commencer par le premier Trails of Cold Steel, facilement disponible sur PC et PlayStation 3.
Un chapitre atypique... et inattendu.
Les événements racontés dans The Legend of Heroes : Trails to Azure ont achevé l'arc narratif parallèle de Crossbell commencé par The Legend of Heroes : Trails from Zero, réédité en septembre 2022, formant une dualogie achevée avec très peu de points narratifs laissés en suspens. D'où la surprise de voir cet épisode s'inscrire dans la continuité de la saga Crossbell. Données (et gameplay) en main, l'entrée du titre nous indique un choix visant à doter ce chapitre d'une narration transversale, capable de compléter les événements narrés dans les deux épisodes originaux et d'ajouter de la viande au feu, un combustible capable de donner une nouvelle vie (et un point de vue différent) aux événements narrés simultanément dans la saga parallèle The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel. Se déroulant quelques mois après les événements racontés dans Trails of Cold Steel IV, le récit se déroule de manière parallèle et symétrique, nous racontant les vicissitudes de trois différents groupes de protagonistes, dont les destins s'entrecroiseront, à un certain moment de l'intrigue, pour affronter ensemble un ennemi capable d'anéantir toutes les factions en jeu jusqu'à ce moment-là . Nous nous trouvons donc dans l'imminence des célébrations du retour à l'indépendance de Crossbell, interrompues avant même qu'elles ne commencent par une rébellion armée ourdie par Rufus Albarea qui, armé de milices en clair surnuméraires, repousse la SSS, réclamant Crossbell comme un territoire appartenant à son gouvernorat. Entre-temps, Rean Schwarzer, actuellement en vacances dans sa ville natale, est rappelé à l'action dans le but de retrouver le prince Olivert et son épouse, disparus dans des circonstances mystérieuses. Et puis il y a le fil narratif du mystérieux C, fil dont nous préfèrons ne pas parler pour ne pas fournir d'éléments qui gâcheraient inévitablement l'intrigue, véritable force de cette production du studio Falcom.
The Legend of Heroes: Trails into Reverie représente une conclusion digne de deux arcs narratifs, résolvant un grand nombre de problèmes non résolus auparavant et en ouvrant autant d'autres, établissant le point de départ pour l'avenir de la saga, s'élevant à un niveau presque encyclopédique de narration et tirant le meilleur de deux méga arcs narratifs, lançant la franchise vers l'avenir. Le même traitement "encyclopédique" est réservé au gameplay, qui nous permettra, comme jamais auparavant, d'incarner jusqu'à un maximum de douze personnages, présents en même temps dans le jeu, chacun avec ses propres particularités et un style de combat personnel et personnalisable. La dynamique de l'approche du combat, en fait, est créée sous le signe de la continuité avec le passé, recevant seulement quelques légères retouches afin de la rendre plus "actuelle", tout en restant fermement ancrée dans le passé de la saga. Quartz, Arts, Craft et S-Craft, particularités vues dans les précédentes itérations de la saga, sont toutes présentes dans ce dernier épisode. Tout en restant ancré dans un système de gestion des combats au tour par tour, la multitude de personnages présents augmentera grandement les possibilités d'une approche stratégique des combats, vouée à la collaboration et à la choralité. Justement, la seule nouveauté du système de combat réside dans les United Fronts, grâce auxquels on pourra dépenser la barre d'assaut pour donner des avantages collectifs à une grande partie du groupe engagé dans le combat. Pour animer un système qui, à part les petites nouveautés, pourrait avoir un goût de fadeur, viennent les Reverie Corridor. Ce nom correspond à une série de donjons générés de manière procédurale, que l'on peut affronter avec n'importe quel personnage du roster, afin de débloquer des améliorations et de faire monter les personnages en niveau. Ce mode, qui prend la forme d'un véritable dungeon crawler, réussit à tirer le meilleur du gameplay de la saga, lui conférant une rejouabilité infinie.
Un plaisir pour les yeux et les oreilles.
The Legend of Heroes : Trails into Reverie est un produit dérivé de Trails of Cold Steel IV avec lequel il partage non seulement l'univers et le lore du jeu, mais aussi le même moteur graphique et, par conséquent, la direction artistique. Il ne faut pas y voir une mauvaise chose car, bien qu'il s'agisse d'un jeu qui n'a pas été spécifiquement conçu pour la PlayStation 5, à l'exception de quelques textures plus définies et d'un plus grand soin apporté à la propreté du moteur de jeu, le dernier né de NIS America est, littéralement, un bonheur à regarder. Une direction artistique qui, bien que sentant le réchauffé, réussit le pari de vous garder collé à l'écran pendant toute la durée du jeu, nous offrant des graphismes respectables et des cutscenes à la pointe de la technologie dans la plus pure tradition de Trails of Cold Steel. Il en va de même pour le compartiment sonore : Trails into Reverie bénéficie en effet d'un doublage anglais respectable, qui vous permettra de mieux vous immerger dans l'univers du jeu. Malheureusement, il n'y a pas de localisation (même seulement textuelle) en français ou dans d'autres langues que l'anglais, mais cela vaut la peine de supporter ce manque pour profiter d'une série qui a peu d'égaux, en termes de longévité et de qualité, dans le monde des J-Rpgs contemporains. A noter que la version physique est livrée en suppléments avec un mini art book et un coupon pour télécharger la bande son.
VERDICT
The Legend of Heroes : Trails into Reverie représente la meilleure conclusion possible à deux arcs scénaristiques s'étalant sur au moins deux décennies. Un produit solide, bien ancré dans le passé de la saga, dont l'appréciation ne dépend pas de la connaissance de ses prédécesseurs directs, qui se joue et s'admire dans toute sa beauté. Malheureusement, il manque une localisation française et une mise à jour judicieuse pour rafraîchir le gameplay. Néanmoins, il s'agit d'un jeu indispensable si vous êtes un fan de la saga.
Parler de ce chapitre de The Legend of Heroes n'est pas la même chose que d'en faire la critique. C'est autant à cause d'une fanbase aussi silencieuse que nombreuse, qu'à cause de la nature du dernier né de NIS America. The Legend of Heroes : Trails into Reverie est en effet la dernière itération d'une franchise qui, à travers trois arcs narratifs différents, nous raconte les exploits de Rean Schwarzer & co. depuis neuf titres maintenant. La phase de conception, et la sortie, de chaque nouvel épisode apporte à NIS America les yeux adorateurs de chaînes de fans, impatients de connaître la suite d'une histoire, aussi finement racontée que complexe grâce à d'incroyables rebondissements narratifs. Nous voici donc en train de mettre la main sur la dernière incarnation de cette franchise. Essayer de résumer l'intrigue de la saga The Legend of Heroes en quelques lignes reviendrait à chercher la proverbiale aiguille dans une botte de foin, non pas tant par incapacité ou par manque d'envie que par la surabondance du matériel de base. En effet, il s'agit d'une saga née, au Japon, en 1989 et dont seuls les derniers épisodes ont vu le jour en Occident, après un silence de plusieurs années. En fait, l'invasion des marchés américain et européen a commencé dès 2005 avec les trois épisodes de la saga Gargharv, publiés, entre autres, dans le mauvais ordre chronologique. Bref, pour trouver une lumière au bout du tunnel, il faut arriver à la trilogie des Trails in the Sky, qui, bien qu'avec sept ans de retard, a franchi les frontières du sol japonais en 2011, ravissant les palais du public occidental. Celui qui nous est le plus familier, pour des raisons chronologiques évidentes, est la quadrilogie Erebonia, connue en Occident sous le nom de Trails of Cold Steel I-IV. Les deux premiers chapitres, sortis sur PsVita et PlayStation 3, ont connu un tel succès que les deux autres, qui ont vu le jour sur PC, Nintendo Switch et PlayStation 4, ont été localisés en anglais.
Vous vous demandez sans doute pourquoi toute cette contextualisation. Eh bien, la raison est facile à dire : The Legend of Heroes : Trails into Reverie ne s'inscrit pas dans une continuité canonique, mais s'insère dans la sous-saga Crossbell, située après les trois premiers épisodes (saga Gargharv), mais parallèlement aux événements narrés dans la quadrilogie Trails of Cold Steel. Les événements de ce qui fut la dualogie Crossbell, devenue trilogie grâce à The Legend of Heroes : Trails of Reverie, se déroulent cependant sur un autre continent du royaume de Zemuria, s'inscrivant, par complément narratif, dans les exploits de la saga principale, élargissant et complétant ses lignes narratives. Il ne semble pas difficile de déduire que l'aboutissement de ce Trails of Reverie, déjà complexe en soi en raison d'un niveau narratif qui n'est jamais directement évident, n'est possible que pour les fans de la saga ou, du moins, pour ceux qui ont joué aux quatre épisodes de Trails of Cold Steel et, mieux encore, à The Legend of Heroes : Trails of Azure, une réédition sur PlayStation 4/5 de The Legend of Heroes : Ao no Kiseki, paru en 2011 sur PSP. The Legend of Heroes : Trails into Reverie se présente donc comme un jeu de niche cryptique qui, paradoxalement, se prélasse et se délecte de l'être, ne faisant rien pour mettre les nouveaux joueurs de la saga dans une zone de confort feutrée. Avec ce postulat narratif, si vous êtes un habitué de la saga, ce The Legend of Heroes : Trails into Reverie représentera l'une des plus belles révélations de l'année. Si, en revanche, vous n'avez jamais plongé dans l'univers de Zemuria, mieux vaut renoncer à cet épisode et commencer par le premier Trails of Cold Steel, facilement disponible sur PC et PlayStation 3.
Un chapitre atypique... et inattendu.
Les événements racontés dans The Legend of Heroes : Trails to Azure ont achevé l'arc narratif parallèle de Crossbell commencé par The Legend of Heroes : Trails from Zero, réédité en septembre 2022, formant une dualogie achevée avec très peu de points narratifs laissés en suspens. D'où la surprise de voir cet épisode s'inscrire dans la continuité de la saga Crossbell. Données (et gameplay) en main, l'entrée du titre nous indique un choix visant à doter ce chapitre d'une narration transversale, capable de compléter les événements narrés dans les deux épisodes originaux et d'ajouter de la viande au feu, un combustible capable de donner une nouvelle vie (et un point de vue différent) aux événements narrés simultanément dans la saga parallèle The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel. Se déroulant quelques mois après les événements racontés dans Trails of Cold Steel IV, le récit se déroule de manière parallèle et symétrique, nous racontant les vicissitudes de trois différents groupes de protagonistes, dont les destins s'entrecroiseront, à un certain moment de l'intrigue, pour affronter ensemble un ennemi capable d'anéantir toutes les factions en jeu jusqu'à ce moment-là . Nous nous trouvons donc dans l'imminence des célébrations du retour à l'indépendance de Crossbell, interrompues avant même qu'elles ne commencent par une rébellion armée ourdie par Rufus Albarea qui, armé de milices en clair surnuméraires, repousse la SSS, réclamant Crossbell comme un territoire appartenant à son gouvernorat. Entre-temps, Rean Schwarzer, actuellement en vacances dans sa ville natale, est rappelé à l'action dans le but de retrouver le prince Olivert et son épouse, disparus dans des circonstances mystérieuses. Et puis il y a le fil narratif du mystérieux C, fil dont nous préfèrons ne pas parler pour ne pas fournir d'éléments qui gâcheraient inévitablement l'intrigue, véritable force de cette production du studio Falcom.
The Legend of Heroes: Trails into Reverie représente une conclusion digne de deux arcs narratifs, résolvant un grand nombre de problèmes non résolus auparavant et en ouvrant autant d'autres, établissant le point de départ pour l'avenir de la saga, s'élevant à un niveau presque encyclopédique de narration et tirant le meilleur de deux méga arcs narratifs, lançant la franchise vers l'avenir. Le même traitement "encyclopédique" est réservé au gameplay, qui nous permettra, comme jamais auparavant, d'incarner jusqu'à un maximum de douze personnages, présents en même temps dans le jeu, chacun avec ses propres particularités et un style de combat personnel et personnalisable. La dynamique de l'approche du combat, en fait, est créée sous le signe de la continuité avec le passé, recevant seulement quelques légères retouches afin de la rendre plus "actuelle", tout en restant fermement ancrée dans le passé de la saga. Quartz, Arts, Craft et S-Craft, particularités vues dans les précédentes itérations de la saga, sont toutes présentes dans ce dernier épisode. Tout en restant ancré dans un système de gestion des combats au tour par tour, la multitude de personnages présents augmentera grandement les possibilités d'une approche stratégique des combats, vouée à la collaboration et à la choralité. Justement, la seule nouveauté du système de combat réside dans les United Fronts, grâce auxquels on pourra dépenser la barre d'assaut pour donner des avantages collectifs à une grande partie du groupe engagé dans le combat. Pour animer un système qui, à part les petites nouveautés, pourrait avoir un goût de fadeur, viennent les Reverie Corridor. Ce nom correspond à une série de donjons générés de manière procédurale, que l'on peut affronter avec n'importe quel personnage du roster, afin de débloquer des améliorations et de faire monter les personnages en niveau. Ce mode, qui prend la forme d'un véritable dungeon crawler, réussit à tirer le meilleur du gameplay de la saga, lui conférant une rejouabilité infinie.
Un plaisir pour les yeux et les oreilles.
The Legend of Heroes : Trails into Reverie est un produit dérivé de Trails of Cold Steel IV avec lequel il partage non seulement l'univers et le lore du jeu, mais aussi le même moteur graphique et, par conséquent, la direction artistique. Il ne faut pas y voir une mauvaise chose car, bien qu'il s'agisse d'un jeu qui n'a pas été spécifiquement conçu pour la PlayStation 5, à l'exception de quelques textures plus définies et d'un plus grand soin apporté à la propreté du moteur de jeu, le dernier né de NIS America est, littéralement, un bonheur à regarder. Une direction artistique qui, bien que sentant le réchauffé, réussit le pari de vous garder collé à l'écran pendant toute la durée du jeu, nous offrant des graphismes respectables et des cutscenes à la pointe de la technologie dans la plus pure tradition de Trails of Cold Steel. Il en va de même pour le compartiment sonore : Trails into Reverie bénéficie en effet d'un doublage anglais respectable, qui vous permettra de mieux vous immerger dans l'univers du jeu. Malheureusement, il n'y a pas de localisation (même seulement textuelle) en français ou dans d'autres langues que l'anglais, mais cela vaut la peine de supporter ce manque pour profiter d'une série qui a peu d'égaux, en termes de longévité et de qualité, dans le monde des J-Rpgs contemporains. A noter que la version physique est livrée en suppléments avec un mini art book et un coupon pour télécharger la bande son.
VERDICT
The Legend of Heroes : Trails into Reverie représente la meilleure conclusion possible à deux arcs scénaristiques s'étalant sur au moins deux décennies. Un produit solide, bien ancré dans le passé de la saga, dont l'appréciation ne dépend pas de la connaissance de ses prédécesseurs directs, qui se joue et s'admire dans toute sa beauté. Malheureusement, il manque une localisation française et une mise à jour judicieuse pour rafraîchir le gameplay. Néanmoins, il s'agit d'un jeu indispensable si vous êtes un fan de la saga.