Publié le 05/04/2019 Dans PlayStation 4
Une formule gagnante.
Au fil des ans, nous avons découvert de nombreux jeux de rally, mais très peu d'entre eux se sont axés sur une expérience purement simulation. Codemasters a voulu élargir les horizons de la série DiRT avec DiRT Rally, un titre spécifiquement dédié aux puristes des quatre roues désireux de rallyes sans compromis. Étant donné le succès du premier opus, voici donc DiRT Rally 2.0. Le mode Carrière attire immédiatement l'attention, dans lequel notre objectif sera, comme on pouvait s'y attendre, d'être aussi compétitif que possible afin de pouvoir concourir dans de nouveaux endroits, de gagner des crédits et d'acheter de nouvelles voitures. Nous commencerons avec seulement deux voitures à notre disposition, mais les crédits seront également utilisés pour mieux gérer notre personnel. Dans ce mode, il y a une petite composante de gestion grâce à laquelle nous pouvons embaucher de nouveaux ingénieurs avec des compétences différentes, par exemple un ingénieur s'occupera principalement des réparations, un autre nous aidera à débloquer des mises à niveau de toutes sortes pour notre voiture, etc.
Chacune de ces compétences peut être encore améliorée en dépensant des crédits, il sera donc essentiel à la fois d'acheter des véhicules plus compétitifs et adaptés aux compétitions, mais aussi de maintenir une équipe capable de résoudre toute situation imprévue. Cependant, ce mode a deux lacunes assez importantes : le nombre de sites dans le jeu de base n'est pas satisfaisant, nous n'en aurons que six disponibles (Nouvelle-Zélande, Argentine, Espagne, Pologne, Australie et États-Unis) et d'autres viendront via du contenu téléchargeable mais nous en attendions plus au lancement ; le nombre de pistes par site compense partiellement ce fait car certaines d'entre elles ont tendance à se répéter. Deuxièmement, le mode Carrière ne peut être joué que si vous êtes connecté à Internet, ce qui est totalement incompréhensible et ennuyeux.
Des options variées.
Le mode libre offre des variations intéressantes par rapport au mode principal. Nous pouvons d'abord tenter notre chance lors de rallyes historiques. Ces derniers sont divisés en quatre catégories et il suffit de gagner au moins un podium dans chacune des étapes avant de passer à la suivante. Directement tiré de DiRT4, le Championnat officiel de Rallycross vous propose, contrairement aux rallyes classiques, d'affronter d'autres adversaires sur le circuit et dans des conditions de terrain différentes. Il y a des voitures et des circuits de la saison officielle en cours ( Barcelone, Montalegre, Mettet, Lohéac Bretagne, Trois-Rivières, Hell, Höljes et Silverstone), un avantage non négligeable comparé à l'absence de la licence officielle WRC pour le rallye car cette dernière est entre les mains de Bigben et de la série WRC. Une autre nouveauté de Dirt Rally 2.0 est le partage des contre-la-montre entre le rallye et le Rallycross où nous pouvons sélectionner les voitures, le circuit et les conditions de course pour réalise le meilleur temps.
Pour le mode multijoueur, Codemasters propose la possibilité de créer des championnats personnalisés permettant de rivaliser avec d’autres joueurs, à la fois pour le meilleur temps et pour le rallycross. Il y a maintenant des défis quotidiens en rotation, y participer vous permet d'obtenir des récompenses en fonction de votre classement sous la forme de crédits, de compétences, etc. Malheureusement, par rapport au premier Dirt Rally, il manque le Hill Climb, mais nous avons pu voir cette compétition réapparaître grâce au contenu téléchargeable. Le travail accompli par Codemasters en termes de contenu est louable, la brièveté de la carrière est compensée par une excellente variété d'alternatives capables de maintenir l'attention du joueur pendant longtemps et le support post-lancement promis élargira encore l'éventail des choix.
Un gameplay encore affiné.
Pour les moins expérimentés, l'impact initial sera brutal et le défi consistera à maintenir la voiture sur la piste et à terminer une étape sans causer de dommages irréversibles ; chaque véhicule réagit de manière plausible et si apprivoiser une Lancia Fulvia 1600 se révèle moins complexe que prévu, le fait de garder les monstres du groupe B sur la route comme la légendaire Lancia S4 (ici dans la livrée Esso) est une histoire complètement différente. La physique du jeu étant encore affinée, ce sera une grande satisfaction de sortir indemne d’une courbe en dosant bien le gaz ou d'atterrir correctement après une série de bosses, un comportement qui récompense à la fois la compétition et l’équité. Quitter la piste ou réparer les dégâts au milieu d'une étape entraînera une légère pénalité en termes de temps. En cas de dommages irréversibles, nous serons obligés d'abandonner la compétition et de dépenser des crédits pour récupérer la situation.
Parmi les modifications apportées, nous avons une déformation plus dynamique du sol, les voitures qui démarreront avant nous vont encore déformer davantage la piste, nous obligeant à faire face à un terrain encore plus hostile. La gestion des pneus a également été introduite, offrant ainsi encore plus de possibilités de personnalisation. L'utilisation d'un volant est fortement recommandé, mais pour ceux disposent uniquement d'une DualShock 4, Codemasters a mis à disposition une gamme de paramètres pour personnaliser l'expérience en fonction de nos besoins. A cet égard, la possibilité d'ajuster l'I.A. de nos adversaires pour rechercher un niveau de challenge équilibré et compatible avec le dispositif utilisé est excellente. Ce qui a été dit à propos du rallye est parfaitement superposable au Rallycross dans lequel la difficulté supplémentaire est de devoir affronter physiquement d’autres adversaires. Qu'il s'agisse de terre, d'asphalte, de boue, de feuillage, de pluie, etc. DiRT Rally 2.0 ne pardonne pas, mais la satisfaction de maîtriser les quatre roues sera littéralement inestimable.
Une réalisation en progression.
Le moteur EGO s’avère de nouveau à la hauteur de la tâche et parvient à un excellent compromis entre le niveau de détail graphique et la charge de ressources dédiée à la physique. Les modèles polygonaux des voitures sont très détaillés, la carrosserie et le tableau de bord ont été fidèlement reproduits et le système de dégâts est tout à fait satisfaisant, les composants sont endommagés d'une manière probable avec des conséquences directes sur la mécanique, la qualité des pistes est variable, la construction des types de terrain s'avère excellente mais certains éléments au bord de la piste sont souvent artificiels. Il est très important que DiRT Rally 2.0 tourne à 60 images par seconde pratiquement sans chute de framerate. Dans cette perspective, il est préférable d'avoir sacrifié un petit peu de détails pour gagner en fluidité plutôt que de se contenter de 30fps dans un jeu des courses. La distance d'affichage n'est pas parfaite cela étant (beaucoup de filtres en arrière-plan) même si la version PS4 Pro (qui affiche une résolution native à 1080p) permet de profiter de davantage d'effets. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Comme nous l'avons déjà mentionné, le parc automobile disponible est dépourvu de la WRC de cette saison en raison de problèmes de licence, mais entre rallye et rallycross, nous avons le même choix large et varié. Nous retrouvons des modèles récents tels que l'Audi S1 EKS RX ou la Volkswagen Polo R WRX, aux historiques Lancia S4, Audi Quattro S1 et Peugeot 205 en passant par la célèbre Subaru Impreza Wrx "555", la Lancia Stratos de 1977 et plus encore. Le marché automobile est renouvelé toutes les poignées d'heures et chaque modèle peut être acheté neuf ou d'occasion. Dans ce dernier cas, nous devrons également prendre en compte les coûts de réparation des composants en plus du coût total. La partie audio est très précise, le copilote est entièrement doublé en français et assez précis et ponctuel pour nous aider pendant la course. Il en va de même pour le son des moteurs et autres effets parfaitement échantillonnés et fidèles à la réalité. A noter que l'édition Day One de DiRT Rally 2 comporte en bonus les Porsche RGT 911 Rally Spec, FIAT 131 Abarth Rally et Alpine Renault A110.
VERDICT
DiRT Rally 2.0 est la suite idéale de DiRT Rally, une simulation qui ne pardonne aucune erreur de pilotage mais qui s'avère aussi très gratifiante pour les férus de simulation automobile. Certains choix discutables sur le contenu auraient pu être évités mais le résultat final est absolument excellent.
Au fil des ans, nous avons découvert de nombreux jeux de rally, mais très peu d'entre eux se sont axés sur une expérience purement simulation. Codemasters a voulu élargir les horizons de la série DiRT avec DiRT Rally, un titre spécifiquement dédié aux puristes des quatre roues désireux de rallyes sans compromis. Étant donné le succès du premier opus, voici donc DiRT Rally 2.0. Le mode Carrière attire immédiatement l'attention, dans lequel notre objectif sera, comme on pouvait s'y attendre, d'être aussi compétitif que possible afin de pouvoir concourir dans de nouveaux endroits, de gagner des crédits et d'acheter de nouvelles voitures. Nous commencerons avec seulement deux voitures à notre disposition, mais les crédits seront également utilisés pour mieux gérer notre personnel. Dans ce mode, il y a une petite composante de gestion grâce à laquelle nous pouvons embaucher de nouveaux ingénieurs avec des compétences différentes, par exemple un ingénieur s'occupera principalement des réparations, un autre nous aidera à débloquer des mises à niveau de toutes sortes pour notre voiture, etc.
Chacune de ces compétences peut être encore améliorée en dépensant des crédits, il sera donc essentiel à la fois d'acheter des véhicules plus compétitifs et adaptés aux compétitions, mais aussi de maintenir une équipe capable de résoudre toute situation imprévue. Cependant, ce mode a deux lacunes assez importantes : le nombre de sites dans le jeu de base n'est pas satisfaisant, nous n'en aurons que six disponibles (Nouvelle-Zélande, Argentine, Espagne, Pologne, Australie et États-Unis) et d'autres viendront via du contenu téléchargeable mais nous en attendions plus au lancement ; le nombre de pistes par site compense partiellement ce fait car certaines d'entre elles ont tendance à se répéter. Deuxièmement, le mode Carrière ne peut être joué que si vous êtes connecté à Internet, ce qui est totalement incompréhensible et ennuyeux.
Des options variées.
Le mode libre offre des variations intéressantes par rapport au mode principal. Nous pouvons d'abord tenter notre chance lors de rallyes historiques. Ces derniers sont divisés en quatre catégories et il suffit de gagner au moins un podium dans chacune des étapes avant de passer à la suivante. Directement tiré de DiRT4, le Championnat officiel de Rallycross vous propose, contrairement aux rallyes classiques, d'affronter d'autres adversaires sur le circuit et dans des conditions de terrain différentes. Il y a des voitures et des circuits de la saison officielle en cours ( Barcelone, Montalegre, Mettet, Lohéac Bretagne, Trois-Rivières, Hell, Höljes et Silverstone), un avantage non négligeable comparé à l'absence de la licence officielle WRC pour le rallye car cette dernière est entre les mains de Bigben et de la série WRC. Une autre nouveauté de Dirt Rally 2.0 est le partage des contre-la-montre entre le rallye et le Rallycross où nous pouvons sélectionner les voitures, le circuit et les conditions de course pour réalise le meilleur temps.
Pour le mode multijoueur, Codemasters propose la possibilité de créer des championnats personnalisés permettant de rivaliser avec d’autres joueurs, à la fois pour le meilleur temps et pour le rallycross. Il y a maintenant des défis quotidiens en rotation, y participer vous permet d'obtenir des récompenses en fonction de votre classement sous la forme de crédits, de compétences, etc. Malheureusement, par rapport au premier Dirt Rally, il manque le Hill Climb, mais nous avons pu voir cette compétition réapparaître grâce au contenu téléchargeable. Le travail accompli par Codemasters en termes de contenu est louable, la brièveté de la carrière est compensée par une excellente variété d'alternatives capables de maintenir l'attention du joueur pendant longtemps et le support post-lancement promis élargira encore l'éventail des choix.
Un gameplay encore affiné.
Pour les moins expérimentés, l'impact initial sera brutal et le défi consistera à maintenir la voiture sur la piste et à terminer une étape sans causer de dommages irréversibles ; chaque véhicule réagit de manière plausible et si apprivoiser une Lancia Fulvia 1600 se révèle moins complexe que prévu, le fait de garder les monstres du groupe B sur la route comme la légendaire Lancia S4 (ici dans la livrée Esso) est une histoire complètement différente. La physique du jeu étant encore affinée, ce sera une grande satisfaction de sortir indemne d’une courbe en dosant bien le gaz ou d'atterrir correctement après une série de bosses, un comportement qui récompense à la fois la compétition et l’équité. Quitter la piste ou réparer les dégâts au milieu d'une étape entraînera une légère pénalité en termes de temps. En cas de dommages irréversibles, nous serons obligés d'abandonner la compétition et de dépenser des crédits pour récupérer la situation.
Parmi les modifications apportées, nous avons une déformation plus dynamique du sol, les voitures qui démarreront avant nous vont encore déformer davantage la piste, nous obligeant à faire face à un terrain encore plus hostile. La gestion des pneus a également été introduite, offrant ainsi encore plus de possibilités de personnalisation. L'utilisation d'un volant est fortement recommandé, mais pour ceux disposent uniquement d'une DualShock 4, Codemasters a mis à disposition une gamme de paramètres pour personnaliser l'expérience en fonction de nos besoins. A cet égard, la possibilité d'ajuster l'I.A. de nos adversaires pour rechercher un niveau de challenge équilibré et compatible avec le dispositif utilisé est excellente. Ce qui a été dit à propos du rallye est parfaitement superposable au Rallycross dans lequel la difficulté supplémentaire est de devoir affronter physiquement d’autres adversaires. Qu'il s'agisse de terre, d'asphalte, de boue, de feuillage, de pluie, etc. DiRT Rally 2.0 ne pardonne pas, mais la satisfaction de maîtriser les quatre roues sera littéralement inestimable.
Une réalisation en progression.
Le moteur EGO s’avère de nouveau à la hauteur de la tâche et parvient à un excellent compromis entre le niveau de détail graphique et la charge de ressources dédiée à la physique. Les modèles polygonaux des voitures sont très détaillés, la carrosserie et le tableau de bord ont été fidèlement reproduits et le système de dégâts est tout à fait satisfaisant, les composants sont endommagés d'une manière probable avec des conséquences directes sur la mécanique, la qualité des pistes est variable, la construction des types de terrain s'avère excellente mais certains éléments au bord de la piste sont souvent artificiels. Il est très important que DiRT Rally 2.0 tourne à 60 images par seconde pratiquement sans chute de framerate. Dans cette perspective, il est préférable d'avoir sacrifié un petit peu de détails pour gagner en fluidité plutôt que de se contenter de 30fps dans un jeu des courses. La distance d'affichage n'est pas parfaite cela étant (beaucoup de filtres en arrière-plan) même si la version PS4 Pro (qui affiche une résolution native à 1080p) permet de profiter de davantage d'effets. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Comme nous l'avons déjà mentionné, le parc automobile disponible est dépourvu de la WRC de cette saison en raison de problèmes de licence, mais entre rallye et rallycross, nous avons le même choix large et varié. Nous retrouvons des modèles récents tels que l'Audi S1 EKS RX ou la Volkswagen Polo R WRX, aux historiques Lancia S4, Audi Quattro S1 et Peugeot 205 en passant par la célèbre Subaru Impreza Wrx "555", la Lancia Stratos de 1977 et plus encore. Le marché automobile est renouvelé toutes les poignées d'heures et chaque modèle peut être acheté neuf ou d'occasion. Dans ce dernier cas, nous devrons également prendre en compte les coûts de réparation des composants en plus du coût total. La partie audio est très précise, le copilote est entièrement doublé en français et assez précis et ponctuel pour nous aider pendant la course. Il en va de même pour le son des moteurs et autres effets parfaitement échantillonnés et fidèles à la réalité. A noter que l'édition Day One de DiRT Rally 2 comporte en bonus les Porsche RGT 911 Rally Spec, FIAT 131 Abarth Rally et Alpine Renault A110.
VERDICT
DiRT Rally 2.0 est la suite idéale de DiRT Rally, une simulation qui ne pardonne aucune erreur de pilotage mais qui s'avère aussi très gratifiante pour les férus de simulation automobile. Certains choix discutables sur le contenu auraient pu être évités mais le résultat final est absolument excellent.