Publié le 22/03/2018 Dans Nintendo Switch
Jour de paie.
Jouable jusqu'à quatre en coopération, Payday 2 vous permet d'incarner des braqueurs de banque, prêt à tout pour engranger un maximum d'argent en un minimum de temps. Après avoir parcouru un tutoriel au sein de votre planque (séance de tir, crochetage de serrures, perçage des coffres, etc), le jeu vous propose une vingtaine de missions, qui partagent toutes les mêmes mécanismes : Vous devrez repérer les lieux en tenue civile, puis enfiler vos masques une fois que vous serez prêt à passer à l'action. Les tâches s'avèrent assez variées et vont du classique hold-up de banque, aux casses de bijouteries, en passant par le vol de tableaux, le convoyage d'armes, la récupération de documents compromettants, sans oublier le trafic de drogue. Au gré des niveaux, les joueurs accumuleront de l'expérience, utilisable dans l'une des quatre catégories proposées : cerveau, fantôme, exécuteur ou technicien. L'interface Crime.net permet de rechercher des parties en ligne, ces dernières disposant d'un niveau de prime et de difficulté définis aléatoirement. Le jeu offre beaucoup de libertés, et nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise au détour d'une rue.
En effet, l'intelligence artificielle se montre particulièrement dynamique, et chaque partie est l'occasion de constater que certains évènements ne se déroulent pas toujours de la même façon. Que l'on soit dans une banque, une galerie d'art, ou bien carrément dans les bureaux du FBI (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué), Payday 2 sait maintenir le suspense. Les points d'accès, les gardes, les caméras de surveillance, et même le butin, sont positionnés de manière totalement aléatoire au sein du niveau. Forcément, il arrivera plus d'une fois que l'objectif ne se déroule pas comme prévu. Lorsque l'alarme est déclenché, les forces de l'ordre interviennent rapidement, et mieux vaut avoir prévu des armes d'assaut dans son inventaire.
Un portage convaincant ?
Techniquement parlant, ce portage Switch tourne en 1080p sur le dock, 720p en mode portable, avec un framerate de 30fps (plus ou moins constants) quelque soit le mode choisi. La réalisation technique manque de précision, ce qui était déjà les cas des précédentes moutures consoles, les animations sont très rigides comparés aux FPS modernes, l'aliasing est bien présent et les textures ne sont pas toujours très détaillés. Cependant, sur la console de Nintendo, le rendu général n'est pas si éloigné des moutures PS4/Xbox One, les développeurs de Sumo Digital ayant plutôt réussi leur portage. On pourra également regretter que le jeu se mette automatiquement en pause lorsque d'autres joueurs rejoignent la mission en cours, ce qui casse un peu le rythme. La mise en scène est heureusement très efficace, et on se croirait parfois un plein film de braquage, même si quelques mécanismes sont un peu compliqué et obligent de lutter contre une myriade de policiers jusqu'à ce qu'un point de fuite soit enfin disponible. L'interface a été adapté à la Switch, le HD Rumble est pris en charge, et les menus profitent désormais de contrôles tactiles plus réactifs. Il est vrai que Crime.net est parfois surchargé et ne laisse pas le détail des missions très longtemps à l'écran pour qu'on ait le temps d'en connaître tous les aboutissants.
La prise en main est plutôt convaincante dans l'ensemble, avec une partie FPS très classique, et des actions très variées (monter des barricades, déploiement des pièges, sécuriser les otages, etc). Le mode solo est à oublier tant il s'avère soporifique au possible, mais le multijoueurs est très convaincant, notamment en mode local. En ligne, l'absence de chat vocal est dérangeant car les joueurs ne peuvent pas décider d'une stratégie à mener ce qui rend certaines parties un brin erratique. A contrario, la musique est assez médiocre, tandis que les bruitages sont dans l'ensemble plutôt réussis. Les dialogues sont entièrement en anglais, mais les textes écrans ont été localisés en français. A noter que cette édition comporte plusieurs DLC intégrés sur la cartouche (armes, costumes, missions, etc) mais elle a près d'un an de retard au niveau des contenus additionnels. Overkill a promis d'apporter les mises à jour sur Switch, reste à savoir quand. Pour l'heure, un personnage exclusif est proposé, Joy, une génie de l'informatique japonaise vivant aux États-Unis, dotée d'un masque à LED lumineuses dont l'apparence évolue durant les missions.
VERDICT
Malgré une réalisation perfectible, en tant que FPS coopératif (le mode solo étant à oublier), Payday 2 est un excellent divertissement. Grâce à son système dynamique d'intelligence artificielle, les parties se renouvellent en permanence, et le concept ne manque pas d'audace ni d'originalité. Le portage sur Switch s'en sort relativement bien, en dépit de l'absence de chat vocal et de nombreuses mises à jour en retard.
Jouable jusqu'à quatre en coopération, Payday 2 vous permet d'incarner des braqueurs de banque, prêt à tout pour engranger un maximum d'argent en un minimum de temps. Après avoir parcouru un tutoriel au sein de votre planque (séance de tir, crochetage de serrures, perçage des coffres, etc), le jeu vous propose une vingtaine de missions, qui partagent toutes les mêmes mécanismes : Vous devrez repérer les lieux en tenue civile, puis enfiler vos masques une fois que vous serez prêt à passer à l'action. Les tâches s'avèrent assez variées et vont du classique hold-up de banque, aux casses de bijouteries, en passant par le vol de tableaux, le convoyage d'armes, la récupération de documents compromettants, sans oublier le trafic de drogue. Au gré des niveaux, les joueurs accumuleront de l'expérience, utilisable dans l'une des quatre catégories proposées : cerveau, fantôme, exécuteur ou technicien. L'interface Crime.net permet de rechercher des parties en ligne, ces dernières disposant d'un niveau de prime et de difficulté définis aléatoirement. Le jeu offre beaucoup de libertés, et nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise au détour d'une rue.
En effet, l'intelligence artificielle se montre particulièrement dynamique, et chaque partie est l'occasion de constater que certains évènements ne se déroulent pas toujours de la même façon. Que l'on soit dans une banque, une galerie d'art, ou bien carrément dans les bureaux du FBI (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué), Payday 2 sait maintenir le suspense. Les points d'accès, les gardes, les caméras de surveillance, et même le butin, sont positionnés de manière totalement aléatoire au sein du niveau. Forcément, il arrivera plus d'une fois que l'objectif ne se déroule pas comme prévu. Lorsque l'alarme est déclenché, les forces de l'ordre interviennent rapidement, et mieux vaut avoir prévu des armes d'assaut dans son inventaire.
Un portage convaincant ?
Techniquement parlant, ce portage Switch tourne en 1080p sur le dock, 720p en mode portable, avec un framerate de 30fps (plus ou moins constants) quelque soit le mode choisi. La réalisation technique manque de précision, ce qui était déjà les cas des précédentes moutures consoles, les animations sont très rigides comparés aux FPS modernes, l'aliasing est bien présent et les textures ne sont pas toujours très détaillés. Cependant, sur la console de Nintendo, le rendu général n'est pas si éloigné des moutures PS4/Xbox One, les développeurs de Sumo Digital ayant plutôt réussi leur portage. On pourra également regretter que le jeu se mette automatiquement en pause lorsque d'autres joueurs rejoignent la mission en cours, ce qui casse un peu le rythme. La mise en scène est heureusement très efficace, et on se croirait parfois un plein film de braquage, même si quelques mécanismes sont un peu compliqué et obligent de lutter contre une myriade de policiers jusqu'à ce qu'un point de fuite soit enfin disponible. L'interface a été adapté à la Switch, le HD Rumble est pris en charge, et les menus profitent désormais de contrôles tactiles plus réactifs. Il est vrai que Crime.net est parfois surchargé et ne laisse pas le détail des missions très longtemps à l'écran pour qu'on ait le temps d'en connaître tous les aboutissants.
La prise en main est plutôt convaincante dans l'ensemble, avec une partie FPS très classique, et des actions très variées (monter des barricades, déploiement des pièges, sécuriser les otages, etc). Le mode solo est à oublier tant il s'avère soporifique au possible, mais le multijoueurs est très convaincant, notamment en mode local. En ligne, l'absence de chat vocal est dérangeant car les joueurs ne peuvent pas décider d'une stratégie à mener ce qui rend certaines parties un brin erratique. A contrario, la musique est assez médiocre, tandis que les bruitages sont dans l'ensemble plutôt réussis. Les dialogues sont entièrement en anglais, mais les textes écrans ont été localisés en français. A noter que cette édition comporte plusieurs DLC intégrés sur la cartouche (armes, costumes, missions, etc) mais elle a près d'un an de retard au niveau des contenus additionnels. Overkill a promis d'apporter les mises à jour sur Switch, reste à savoir quand. Pour l'heure, un personnage exclusif est proposé, Joy, une génie de l'informatique japonaise vivant aux États-Unis, dotée d'un masque à LED lumineuses dont l'apparence évolue durant les missions.
VERDICT
Malgré une réalisation perfectible, en tant que FPS coopératif (le mode solo étant à oublier), Payday 2 est un excellent divertissement. Grâce à son système dynamique d'intelligence artificielle, les parties se renouvellent en permanence, et le concept ne manque pas d'audace ni d'originalité. Le portage sur Switch s'en sort relativement bien, en dépit de l'absence de chat vocal et de nombreuses mises à jour en retard.