Publié le 02/09/2016 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Signé Frogwares, Sherlock Holmes : The Devil's Daughter est le huitième épisode développé par le studio ukrainien mais le premier édité par Bigben. Ce jeu d'aventure est composé d’un ensemble de quatre enquêtes indépendantes les unes des autres, impliquant des disparitions, des meurtres ou des vols que vous serez amené à résoudre. Un fil conducteur est malgré tout présent, l'arrivée de la surprenante Alice de Bouvier, nouvelle voisine du détective, qui développe rapidement des liens d'amitié avec Kate, la fille adoptive de Holmes, et tout ceci n'est pas le fruit du hasard. Les bases demeurent très proches de l'opus Crimes and Punishments et chaque investigation comporte deux à trois criminels potentiels. Vous devrez puiser dans votre bagage de connaissances, intuition et indices pour mettre le doigt sur le bon coupable, sachant que plusieurs solutions sont possibles (mêmes des mauvaises). Le verdict de Sherlock pourra également évoluer plus ou moins en faveur de l'accusé selon les circonstances. Les allers-retours dans Londres seront nombreux dans le but de collecter des preuves, interroger les suspects et témoins, ou tout simplement vous lancer dans une filature. Sherlock Holmes peut en effet se déguiser, utiliser le flair du chien Tobby pour suivre une odeur ou encore participer à des séquences d'action un brin rustres. Fréquemment, des mini-jeux sont proposés, mais si vous êtes bloqué avec l'un d'entre eux au bout de trois essais, vous pourrez zapper la séquence.
Pour la sortie de ce nouvel épisode, Holmes et Watson ont été considérablement rajeunis, et se veulent plus proches de la dernière version cinématographique (avec Robert Downey Jr et Jude Law). Il sera même possible d'incarner Wiggings, un jeune mendiant utile pour récolter des informations et participer à une séquence d'équilibriste sur les toits de Londres pour ne pas perdre de vue un suspect. Le détective dispose toujours de deux compétences très utiles sur le terrain, d'une part la vision qui permet de détecter les indices cachés (ils apparaissent en jaune à l'écran), d'autre part l'imagination qui offre quant à elle la possibilité de reconstituer les événements qui se sont passés lors d'un meurtre.
Une réalisation perfectible.
Sur le plan technique, Sherlock Holmes : The Devil Daughter affiche un graphisme relativement correct mais indéniablement vieillissant. Le moteur n'a pas beaucoup évolué depuis le précédent épisode (toujours de l'Unreal Engine 3), mais les lieux mythiques sont bels et bien présents (BakerStreet, Scotland Yard, Whitechapel, etc) et les éclairages se voient améliorés. Cela manque d'un brin de fantaisie, mais l'univers de Sir Arthur Conan Doyle est globalement respecté, et la carte demeure assez vaste, permettant de vous déplacer où bon vous semble dans un univers semi-ouvert. L'animation fait preuve d'une grande rigidité, les ralentissements sont assez fréquents, et quelques soucis de synchronisation verticale se font encore sentir. La prise en main reste simple d'accès, le gameplay se montrant très progressif et particulièrement loquace en explication. En revanche, la partie action ne brille pas par sa réactivité, c'est une certitude. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
. Les musiques sont quant à elles plutôt efficaces dans l'ensemble, alors que les doublages sont pour la première fois proposés en français (avec sous-titres) et les comédiens ne sont autres que ceux de la série Sherlock diffusée sur France 4. Globalement, le titre demeure très facile (même si deux niveaux de difficultés sont possibles), et un jeu d'aventure à destiner plutôt au grand public. L'intrigue distille son lot de suspense, les épreuves demeurent assez intéressantes, néanmoins, le titre est également très dirigiste, pour ne pas dire scripté, les temps de chargements apparaissent excessivement longs sur consoles, et certaines déductions sont un peu tirés par les cheveux. Comptez environ douze heures pour terminer l'aventure.
VERDICT
Malgré une réalisation vieillissante et un doublage français manquant d'intensité, The Devil's Daughter propose une série d'affaires intéressante qui réjouiront les amateurs du genre. Le charme so british des écrits de Sir Arthur Conan Doyle y est pour beaucoup.
Signé Frogwares, Sherlock Holmes : The Devil's Daughter est le huitième épisode développé par le studio ukrainien mais le premier édité par Bigben. Ce jeu d'aventure est composé d’un ensemble de quatre enquêtes indépendantes les unes des autres, impliquant des disparitions, des meurtres ou des vols que vous serez amené à résoudre. Un fil conducteur est malgré tout présent, l'arrivée de la surprenante Alice de Bouvier, nouvelle voisine du détective, qui développe rapidement des liens d'amitié avec Kate, la fille adoptive de Holmes, et tout ceci n'est pas le fruit du hasard. Les bases demeurent très proches de l'opus Crimes and Punishments et chaque investigation comporte deux à trois criminels potentiels. Vous devrez puiser dans votre bagage de connaissances, intuition et indices pour mettre le doigt sur le bon coupable, sachant que plusieurs solutions sont possibles (mêmes des mauvaises). Le verdict de Sherlock pourra également évoluer plus ou moins en faveur de l'accusé selon les circonstances. Les allers-retours dans Londres seront nombreux dans le but de collecter des preuves, interroger les suspects et témoins, ou tout simplement vous lancer dans une filature. Sherlock Holmes peut en effet se déguiser, utiliser le flair du chien Tobby pour suivre une odeur ou encore participer à des séquences d'action un brin rustres. Fréquemment, des mini-jeux sont proposés, mais si vous êtes bloqué avec l'un d'entre eux au bout de trois essais, vous pourrez zapper la séquence.
Pour la sortie de ce nouvel épisode, Holmes et Watson ont été considérablement rajeunis, et se veulent plus proches de la dernière version cinématographique (avec Robert Downey Jr et Jude Law). Il sera même possible d'incarner Wiggings, un jeune mendiant utile pour récolter des informations et participer à une séquence d'équilibriste sur les toits de Londres pour ne pas perdre de vue un suspect. Le détective dispose toujours de deux compétences très utiles sur le terrain, d'une part la vision qui permet de détecter les indices cachés (ils apparaissent en jaune à l'écran), d'autre part l'imagination qui offre quant à elle la possibilité de reconstituer les événements qui se sont passés lors d'un meurtre.
Une réalisation perfectible.
Sur le plan technique, Sherlock Holmes : The Devil Daughter affiche un graphisme relativement correct mais indéniablement vieillissant. Le moteur n'a pas beaucoup évolué depuis le précédent épisode (toujours de l'Unreal Engine 3), mais les lieux mythiques sont bels et bien présents (BakerStreet, Scotland Yard, Whitechapel, etc) et les éclairages se voient améliorés. Cela manque d'un brin de fantaisie, mais l'univers de Sir Arthur Conan Doyle est globalement respecté, et la carte demeure assez vaste, permettant de vous déplacer où bon vous semble dans un univers semi-ouvert. L'animation fait preuve d'une grande rigidité, les ralentissements sont assez fréquents, et quelques soucis de synchronisation verticale se font encore sentir. La prise en main reste simple d'accès, le gameplay se montrant très progressif et particulièrement loquace en explication. En revanche, la partie action ne brille pas par sa réactivité, c'est une certitude. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
. Les musiques sont quant à elles plutôt efficaces dans l'ensemble, alors que les doublages sont pour la première fois proposés en français (avec sous-titres) et les comédiens ne sont autres que ceux de la série Sherlock diffusée sur France 4. Globalement, le titre demeure très facile (même si deux niveaux de difficultés sont possibles), et un jeu d'aventure à destiner plutôt au grand public. L'intrigue distille son lot de suspense, les épreuves demeurent assez intéressantes, néanmoins, le titre est également très dirigiste, pour ne pas dire scripté, les temps de chargements apparaissent excessivement longs sur consoles, et certaines déductions sont un peu tirés par les cheveux. Comptez environ douze heures pour terminer l'aventure.
VERDICT
Malgré une réalisation vieillissante et un doublage français manquant d'intensité, The Devil's Daughter propose une série d'affaires intéressante qui réjouiront les amateurs du genre. Le charme so british des écrits de Sir Arthur Conan Doyle y est pour beaucoup.