Publié le 11/05/2016 Dans PlayStation 4
Un Pro Evolution Soccer 2016 inchangé.
Pro Evolution Soccer 2016 a fait le choix d'affiner le gameplay de son prédécesseur, au lieu de repartir sur une copie blanche. Ce jeu de football tourne sur le Fox Engine, le moteur 3D de Metal Gear Solid 5, et demeure axé sur la simulation. Le rythme de jeu est ainsi plutôt posé et oblige à faire preuve de tactique. L'essentiel du match se joue au milieu du terrain, et l'intelligence artificielle fait un pas en avant, en anticipant efficacement vos mouvements. La gestion des contacts a encore été améliorée, de même que le comportement des gardiens, le jeu est plus permissif, et surtout plus fluide grâce à l'introduction de nouvelles animations et de nouveaux mouvements. Le déplacement collectif du bloc équipe présente la particularité de pouvoir conférer un véritable style de jeu à son équipe. A l'instar de PES 2015, le jeu offre la possibilité d'effectuer toutes les actions manuellement, c'est ce qu'on appelle le PES Full Control. Il sera possible de doser sa frappe en utilisant le stick analogique, de choisir où lancer son ballon, si vous le réceptionnerez en amorti ou en contrôle orienté, bref de concevoir son style de jeu personnel. Naturellement, les contrôles sont encore un peu plus délicats dans ce mode. Quelque soit l'option choisie, le moteur physique de cette édition 2016 montre une amélioration notable durant les tirs et le jeu aérien, avec une physique de balle beaucoup plus crédible que dans le précédent volet. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait, et il est encore facile de feinter les adversaires en maîtrisant les tacles en profondeur. Et que dire de l'arbitre, très discret durant la partie, à moins de réaliser un geste vraiment assassin.
Malgré une interface reliftée, PES 2016 comporte toujours les mêmes modes. Le MyClub est un mode Carrière en ligne très inspiré de ... FIFA Ultimate Team. Vous devez construire une équipe de A à Z et veillez à ce qu'il n'y ait aucune tension au sein de votre effectif. Des zones de chaleur apparaissent sur l'écran tactique pour montrer les compatibilité de style entre les joueurs. Au fil de la progression, vous gagnerez des points GP, utiles pour recruter de nouveaux joueurs auprès des différents agents que comportent le jeu. Le hasard est pourtant une part importante de la partie, puisque chaque acquisition passe par un tirage au sort, et on ne sait jamais sur quel protagoniste on va tomber. Notons que des joueurs sont désormais exclusifs à ce mode, et qu'un système de niveaux a été ajouté. On appréciera également la présence de la Ligue 2 française entièrement licenciée, tandis que la Ligue des Champions, prestigieuse compétition européenne, est toujours présente, ainsi que la Ligue Europa et la Ligue des Champions Asiatique. Une fois de plus, on constatera que seulement une partie des clubs disposent des vrais noms de joueurs (notamment dans les deuxièmes divisions anglaises et italiennes qui font leur apparition). Les sempiternels problèmes de licence se posent donc toujours, mais si un effort évident a été fait (des mises à jours sont d'ailleurs planifiées). Le cœur du jeu restera naturellement la Ligue des Masters, sorte de mode carrière, qui permet de gérer une petite équipe et d'essayer avec elle d'atteindre les sommets. Le menu a été remanié et le système de transferts se montre plus accessible. Dans le Vers une Légende, vous aurez la possibilité d'incarner un joueur du début à la fin de sa carrière. Le mode en ligne est encore amélioré, et d'une ambiance sonore particulièrement soignée. L'option myPES permettra de communiquer avec vos amis, en liaison avec les réseaux sociaux (un widget apparaît en permanence-, afin de leur proposer des défis ou suivre leurs performances. Le Rival Ranking permettra de trouver des concurrents à son niveau, et il vous est possible de créer votre propre communauté ouverte, classée par régions, par pays, puis ville par ville.
Les nouveautés de l'Euro 2016.
Cette édition UEFA Euro 2016 du jeu comporte l'ensemble du contenu de PES 2016, accompagné d'un tout nouveau mode consacré à la compétition. Le menu affiche les éléments visuels du tournoi, mais on ne retrouve que 15 équipes entièrement licenciées sur les 24 sélections qualifiées. Parmi elles, l'Angleterre, les Pays de Galles, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, l'Ukraine, la République Tchèque, la Croatie, la Slovaquie, l'Islande, la Turquie, l'Albanie, l'Irlande du Nord, et le pays organisateur, la France. Pour le reste, il faudra encore passer par l'éditeur de joueurs, même si certains maillots devraient arriver plus tard via une mise à jour. Même problème du côté des enceintes, avec seulement le Stade de France présent sur les dix où se joueront l'Euro. Konami prévoit malgré tout de nombreux événements spéciaux durant la compétition, mais on aurait aimé revivre les matchs de qualification, comme ce fut le cas dans les précédents opus signés EA Sports. Heureusement, le jeu est vendu à bas prix, seulement 19,99€ sur PS4, et les possesseurs de PES 2016 pourront même télécharger la mise à jour Euro 2016 gratuitement !
Les acquéreurs de la version physique, avec Gareth Bale en couverture, disposent de récompenses myClub exclusives, utilisables durant toute la durée de la compétition et incluent notamment l’accès à un Agent Ambassadeur spécial, mais aussi sept Agents Euro spéciaux (utiles pour obtenir sept joueurs représentant les 24 équipes qualifiées), et 10.000 GP chaque semaine pendant 10 semaines. Tout au long de l’événement, Konami lancera une série d'opérations spéciales.
Une réalisation convaincante.
Sur le plan technique, PES 2016 propose quelques améliorations bienvenues depuis l'an passé. Les joueurs sont modélisés avec soin, et se montrent pour le moins conformes à la réalité. Ils paraissent même plus vivants que dans FIFA, pourtant déjà très réussi sur ce point là, mais le niveau de détail chute drastiquement lorsque l'on s'intéresse à des joueurs moins connu.. L'ambiance dans le stade fait également preuve d'une grand soin, avec un jeu de lumière crédible, et le titre gère pour la première fois une météo dynamique (les effets spéciaux sont plutôt efficaces). En vue éloignée, la différence par rapport à son rival est plus importante, car les stades manquent encore de détails et les couleurs sont parfois un peu saturés. Mais les animations ont gagné en souplesse, le public est très réactif, les stades apparaissent plus vivants, et la clameur moins monocorde. On pourra toujours critiquer l'ergonomie des menus, assez peu réactifs, surtout les temps de chargements sont très longs. PS4 oblige, il est possible de joueur sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La prise en main est plus aisée que dans PES 2015, et on maîtrisera assez rapidement les commandes du jeu, même si certaines actions requièrent quelques entraînements pour adapter ses réflexes. Les quelques évolutions introduites cette année enrichissent encore l'action, mais l'intelligence artificielle n'est pas encore parfaite, et il est encore assez aisé de feinter le gardien. Les commentaires sont toujours signés par Grégoire Margotton, et ce dernier est encore associé à Darren Tulett, un journaliste britannique qui livrera beaucoup d'anecdotes, mais aussi des plaisanteries pas toujours de bon goût. Quant à la durée de vie, elle demeure toujours aussi longue. Si le contenu n'a pas beaucoup changé vis-à-vis du précédent épisode, PES 2016 se montre particulièrement exhaustif et occupera sans nul doute les fans de football pendant des mois devant la console. A noter que l'intégration du DLC Euro 2016 ne change pas drastiquement la configuration du jeu, aucune ligne de dialogue supplémentaire ayant été intégrée.
VERDICT
PES 2016 affine encore le gameplay de son prédécesseur, et affiche une prise en main encore plus fluide qu'auparavant. Le titre offre une grande liberté dans la construction, et présente une réalisation technique disposant enfin d'une météo dynamique. Le jeu de football de Konami s'avère plus axé simulation que son concurrent direct, et s'appuie sur de nouvelles animations pour étendre sa palette de mouvements. Un opus très appréciable. Quant au DLC UEFA Euro 2016, il s'avère moins exhaustif qu'on aurait pu le penser, surtout comparé aux précédentes moutures, mais comme il est gratuit pour les possesseurs de la mouture originale, difficile d'être trop exigeant. Quant aux nouveaux venus, ils découvriront une version budget de PES, avec tout le contenu intégré d'office.
Pro Evolution Soccer 2016 a fait le choix d'affiner le gameplay de son prédécesseur, au lieu de repartir sur une copie blanche. Ce jeu de football tourne sur le Fox Engine, le moteur 3D de Metal Gear Solid 5, et demeure axé sur la simulation. Le rythme de jeu est ainsi plutôt posé et oblige à faire preuve de tactique. L'essentiel du match se joue au milieu du terrain, et l'intelligence artificielle fait un pas en avant, en anticipant efficacement vos mouvements. La gestion des contacts a encore été améliorée, de même que le comportement des gardiens, le jeu est plus permissif, et surtout plus fluide grâce à l'introduction de nouvelles animations et de nouveaux mouvements. Le déplacement collectif du bloc équipe présente la particularité de pouvoir conférer un véritable style de jeu à son équipe. A l'instar de PES 2015, le jeu offre la possibilité d'effectuer toutes les actions manuellement, c'est ce qu'on appelle le PES Full Control. Il sera possible de doser sa frappe en utilisant le stick analogique, de choisir où lancer son ballon, si vous le réceptionnerez en amorti ou en contrôle orienté, bref de concevoir son style de jeu personnel. Naturellement, les contrôles sont encore un peu plus délicats dans ce mode. Quelque soit l'option choisie, le moteur physique de cette édition 2016 montre une amélioration notable durant les tirs et le jeu aérien, avec une physique de balle beaucoup plus crédible que dans le précédent volet. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait, et il est encore facile de feinter les adversaires en maîtrisant les tacles en profondeur. Et que dire de l'arbitre, très discret durant la partie, à moins de réaliser un geste vraiment assassin.
Malgré une interface reliftée, PES 2016 comporte toujours les mêmes modes. Le MyClub est un mode Carrière en ligne très inspiré de ... FIFA Ultimate Team. Vous devez construire une équipe de A à Z et veillez à ce qu'il n'y ait aucune tension au sein de votre effectif. Des zones de chaleur apparaissent sur l'écran tactique pour montrer les compatibilité de style entre les joueurs. Au fil de la progression, vous gagnerez des points GP, utiles pour recruter de nouveaux joueurs auprès des différents agents que comportent le jeu. Le hasard est pourtant une part importante de la partie, puisque chaque acquisition passe par un tirage au sort, et on ne sait jamais sur quel protagoniste on va tomber. Notons que des joueurs sont désormais exclusifs à ce mode, et qu'un système de niveaux a été ajouté. On appréciera également la présence de la Ligue 2 française entièrement licenciée, tandis que la Ligue des Champions, prestigieuse compétition européenne, est toujours présente, ainsi que la Ligue Europa et la Ligue des Champions Asiatique. Une fois de plus, on constatera que seulement une partie des clubs disposent des vrais noms de joueurs (notamment dans les deuxièmes divisions anglaises et italiennes qui font leur apparition). Les sempiternels problèmes de licence se posent donc toujours, mais si un effort évident a été fait (des mises à jours sont d'ailleurs planifiées). Le cœur du jeu restera naturellement la Ligue des Masters, sorte de mode carrière, qui permet de gérer une petite équipe et d'essayer avec elle d'atteindre les sommets. Le menu a été remanié et le système de transferts se montre plus accessible. Dans le Vers une Légende, vous aurez la possibilité d'incarner un joueur du début à la fin de sa carrière. Le mode en ligne est encore amélioré, et d'une ambiance sonore particulièrement soignée. L'option myPES permettra de communiquer avec vos amis, en liaison avec les réseaux sociaux (un widget apparaît en permanence-, afin de leur proposer des défis ou suivre leurs performances. Le Rival Ranking permettra de trouver des concurrents à son niveau, et il vous est possible de créer votre propre communauté ouverte, classée par régions, par pays, puis ville par ville.
Les nouveautés de l'Euro 2016.
Cette édition UEFA Euro 2016 du jeu comporte l'ensemble du contenu de PES 2016, accompagné d'un tout nouveau mode consacré à la compétition. Le menu affiche les éléments visuels du tournoi, mais on ne retrouve que 15 équipes entièrement licenciées sur les 24 sélections qualifiées. Parmi elles, l'Angleterre, les Pays de Galles, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, l'Ukraine, la République Tchèque, la Croatie, la Slovaquie, l'Islande, la Turquie, l'Albanie, l'Irlande du Nord, et le pays organisateur, la France. Pour le reste, il faudra encore passer par l'éditeur de joueurs, même si certains maillots devraient arriver plus tard via une mise à jour. Même problème du côté des enceintes, avec seulement le Stade de France présent sur les dix où se joueront l'Euro. Konami prévoit malgré tout de nombreux événements spéciaux durant la compétition, mais on aurait aimé revivre les matchs de qualification, comme ce fut le cas dans les précédents opus signés EA Sports. Heureusement, le jeu est vendu à bas prix, seulement 19,99€ sur PS4, et les possesseurs de PES 2016 pourront même télécharger la mise à jour Euro 2016 gratuitement !
Les acquéreurs de la version physique, avec Gareth Bale en couverture, disposent de récompenses myClub exclusives, utilisables durant toute la durée de la compétition et incluent notamment l’accès à un Agent Ambassadeur spécial, mais aussi sept Agents Euro spéciaux (utiles pour obtenir sept joueurs représentant les 24 équipes qualifiées), et 10.000 GP chaque semaine pendant 10 semaines. Tout au long de l’événement, Konami lancera une série d'opérations spéciales.
Une réalisation convaincante.
Sur le plan technique, PES 2016 propose quelques améliorations bienvenues depuis l'an passé. Les joueurs sont modélisés avec soin, et se montrent pour le moins conformes à la réalité. Ils paraissent même plus vivants que dans FIFA, pourtant déjà très réussi sur ce point là, mais le niveau de détail chute drastiquement lorsque l'on s'intéresse à des joueurs moins connu.. L'ambiance dans le stade fait également preuve d'une grand soin, avec un jeu de lumière crédible, et le titre gère pour la première fois une météo dynamique (les effets spéciaux sont plutôt efficaces). En vue éloignée, la différence par rapport à son rival est plus importante, car les stades manquent encore de détails et les couleurs sont parfois un peu saturés. Mais les animations ont gagné en souplesse, le public est très réactif, les stades apparaissent plus vivants, et la clameur moins monocorde. On pourra toujours critiquer l'ergonomie des menus, assez peu réactifs, surtout les temps de chargements sont très longs. PS4 oblige, il est possible de joueur sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La prise en main est plus aisée que dans PES 2015, et on maîtrisera assez rapidement les commandes du jeu, même si certaines actions requièrent quelques entraînements pour adapter ses réflexes. Les quelques évolutions introduites cette année enrichissent encore l'action, mais l'intelligence artificielle n'est pas encore parfaite, et il est encore assez aisé de feinter le gardien. Les commentaires sont toujours signés par Grégoire Margotton, et ce dernier est encore associé à Darren Tulett, un journaliste britannique qui livrera beaucoup d'anecdotes, mais aussi des plaisanteries pas toujours de bon goût. Quant à la durée de vie, elle demeure toujours aussi longue. Si le contenu n'a pas beaucoup changé vis-à-vis du précédent épisode, PES 2016 se montre particulièrement exhaustif et occupera sans nul doute les fans de football pendant des mois devant la console. A noter que l'intégration du DLC Euro 2016 ne change pas drastiquement la configuration du jeu, aucune ligne de dialogue supplémentaire ayant été intégrée.
VERDICT
PES 2016 affine encore le gameplay de son prédécesseur, et affiche une prise en main encore plus fluide qu'auparavant. Le titre offre une grande liberté dans la construction, et présente une réalisation technique disposant enfin d'une météo dynamique. Le jeu de football de Konami s'avère plus axé simulation que son concurrent direct, et s'appuie sur de nouvelles animations pour étendre sa palette de mouvements. Un opus très appréciable. Quant au DLC UEFA Euro 2016, il s'avère moins exhaustif qu'on aurait pu le penser, surtout comparé aux précédentes moutures, mais comme il est gratuit pour les possesseurs de la mouture originale, difficile d'être trop exigeant. Quant aux nouveaux venus, ils découvriront une version budget de PES, avec tout le contenu intégré d'office.