Publié le 11/04/2016 Dans PlayStation 4
Le retour du roi ?
Après de multiples variations de Street Fighter IV signées Dimps, Capcom lance enfin un nouvel opus, cette fois entièrement créé en interne. Douze personnages familiers répondent présents (Ryu, Ken, Chun-Li, Zangief, Birdie, Cammy, Charlie, Dhalsim, Karin, M.Bison, Vega et R.Mika) accompagnés de quatre petits nouveaux : F.A.N.G peut empoisonner ses adversaires et demeure à distance grâce à des mouvements délicats à anticiper, Rashid privilégie le jeu aérien et frappe ses ennemis sous tous les angles, Necali opte pour la force brute sans fioritures, tandis que Laura Matsuda utilise un jiu-jitsu brésilien très électrique pour rosser ses rivaux. Le total de personnages s'élève donc à 16 participants, un choix relativement faible (six arriveront bientôt via DLC), mais Street Fighter a toujours été réputé pour la variété de ses combattants, et c'est encore plus vrai depuis l'introduction du V-Gauge, qui offre des capacités uniques à chaque personnage pour compléter leur style respectif. Chaque utilisation du V-Skill (ou si vous subissez des dommages) remplira le V-Gauge pour accéder à un V-Reversal qui ressemble beaucoup à un Combo Breaker. En outre, remplir la barre V donne accès à des pouvoirs ou une mécanique de façon temporaire. Une fonction qui remplace les Focus Attacks de Street Fighter IV.
Le titre de Capcom ne propose pourtant pas un large panel d'options de jeux, notamment de mode Arcade. Il semblerait que la sortie de Street Fighter V ait été anticipée pour les championnats eSports, ainsi de nombreux éléments arriveront au cours des prochaines semaines via téléchargement gratuits. Le mode Histoire ne comporte que des Prologues pour chaque personnage (deux-trois combats d'un round seulement) et il faudra là-aussi attendre un DLC pour profiter de davantage de contenu. Plus généralement, le titre est un peu limité en solo avec un mode Survie amusant (avec un système de bonus/malus) et une option Entraînement très basique (aucune commande spéciale n'est décrite). A plusieurs, en revanche, il y a déjà de quoi faire, et le code réseau est extrêmement stable, tant sur PS4 que sur PC. Il est possible de créer des salons privés, mais pas de mode spectateur à constater, ni même de salons pour huit joueurs. La durée de vie se montre très confortable et le concept particulièrement accrocheur, puisqu'on y retrouve vite ses marques même si la prise en main a été simplifiée pour rendre le jeu de combat accessible à tous les publics.
Une réalisation à la hauteur ?
Les graphismes de Street Fighter V sont plutôt détaillés, et mélangent efficacement la 2D et la 3D. On appréciera particulièrement les expressions très naturelles des combattants, et leur visage se modifier au fil des coups. L'approche visuelle du cinquième opus reste dans la lignée du quatrième épisode, malgré la changement de moteur (désormais, c'est l'Unreal Engine 4). Si le jeu se montre parfaitement fluide, l'action est un peu plus lente que dans les épisodes 2D (surtout quand on repense à Street Fighter III sur Dreamcast), un choix sans doute imposé par la 3D, surtout que les combats sont en 60 fps, mais l'animation des décors est elle à 30 fps, ce qui peut s'avérer un brin déroutant. La jouabilité est plus simple d'accès qu'auparavant, et il est très rapide de réalisation des enchainements. Avec un stick arcade, on profitera d'un confort encore accru, les six boutons d'actions étant immédiatement accessibles. Street Fighter oblige, on retrouve tout un tas de techniques surpuissantes (attaque, défense, coup spécial) qui ne se laisseront pas maîtriser par le premier venu, et le rééquilibrage des forces effectués dans cette nouvelle édition réservera bien des surprises aux possesseurs d'Ultra Street Fighter IV (dernier épisode PS4 jusque là).
L'intrigue prend place entre les événements de Street Fighter IV et Street Fighter III. Shadaloo est de retour et a lancé le projet C.H.A.I.N.S, une arme rappelant l'Etoile de la Mort et permettant de détruire des villes. Il sera aidé dans ses plans par M.Bison, bien décidé à conquérir le monde. Charlie Nash est justement ramené à la vie pour éliminer Bison une fois pour toute. Quant à Ryu, il rencontre un guerrier mystérieux nommé Necalli. Les musiques restent assez variées pour leur part, dans la plus pure tradition japonaise (les doublages sont en anglais ou en japonais). PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et l'ensemble s'avère très agréable. Encore en développement, Street Fighter V sera un titre évolutif dans le temps, avec de multiples contenus additionnels attendus au cours des prochains mois. De quoi y rester potentiellement des années,
VERDICT
Si le gameplay de Street Fighter V est irréprochable et gagne en accessibilité dans cet épisode (tant les coups sortent facilement), le contenu est hélas loin d'être à la hauteur, particulièrement en solo (où est le mode Arcade ?!). Nous sommes face à un jeu très prometteur et bien réalisé, mais qui devra patienter plusieurs semaines et l'arrivée des premiers DLC gratuits pour afficher un meilleur visage. La note évoluera elle aussi sans nul doute.
Après de multiples variations de Street Fighter IV signées Dimps, Capcom lance enfin un nouvel opus, cette fois entièrement créé en interne. Douze personnages familiers répondent présents (Ryu, Ken, Chun-Li, Zangief, Birdie, Cammy, Charlie, Dhalsim, Karin, M.Bison, Vega et R.Mika) accompagnés de quatre petits nouveaux : F.A.N.G peut empoisonner ses adversaires et demeure à distance grâce à des mouvements délicats à anticiper, Rashid privilégie le jeu aérien et frappe ses ennemis sous tous les angles, Necali opte pour la force brute sans fioritures, tandis que Laura Matsuda utilise un jiu-jitsu brésilien très électrique pour rosser ses rivaux. Le total de personnages s'élève donc à 16 participants, un choix relativement faible (six arriveront bientôt via DLC), mais Street Fighter a toujours été réputé pour la variété de ses combattants, et c'est encore plus vrai depuis l'introduction du V-Gauge, qui offre des capacités uniques à chaque personnage pour compléter leur style respectif. Chaque utilisation du V-Skill (ou si vous subissez des dommages) remplira le V-Gauge pour accéder à un V-Reversal qui ressemble beaucoup à un Combo Breaker. En outre, remplir la barre V donne accès à des pouvoirs ou une mécanique de façon temporaire. Une fonction qui remplace les Focus Attacks de Street Fighter IV.
Le titre de Capcom ne propose pourtant pas un large panel d'options de jeux, notamment de mode Arcade. Il semblerait que la sortie de Street Fighter V ait été anticipée pour les championnats eSports, ainsi de nombreux éléments arriveront au cours des prochaines semaines via téléchargement gratuits. Le mode Histoire ne comporte que des Prologues pour chaque personnage (deux-trois combats d'un round seulement) et il faudra là-aussi attendre un DLC pour profiter de davantage de contenu. Plus généralement, le titre est un peu limité en solo avec un mode Survie amusant (avec un système de bonus/malus) et une option Entraînement très basique (aucune commande spéciale n'est décrite). A plusieurs, en revanche, il y a déjà de quoi faire, et le code réseau est extrêmement stable, tant sur PS4 que sur PC. Il est possible de créer des salons privés, mais pas de mode spectateur à constater, ni même de salons pour huit joueurs. La durée de vie se montre très confortable et le concept particulièrement accrocheur, puisqu'on y retrouve vite ses marques même si la prise en main a été simplifiée pour rendre le jeu de combat accessible à tous les publics.
Une réalisation à la hauteur ?
Les graphismes de Street Fighter V sont plutôt détaillés, et mélangent efficacement la 2D et la 3D. On appréciera particulièrement les expressions très naturelles des combattants, et leur visage se modifier au fil des coups. L'approche visuelle du cinquième opus reste dans la lignée du quatrième épisode, malgré la changement de moteur (désormais, c'est l'Unreal Engine 4). Si le jeu se montre parfaitement fluide, l'action est un peu plus lente que dans les épisodes 2D (surtout quand on repense à Street Fighter III sur Dreamcast), un choix sans doute imposé par la 3D, surtout que les combats sont en 60 fps, mais l'animation des décors est elle à 30 fps, ce qui peut s'avérer un brin déroutant. La jouabilité est plus simple d'accès qu'auparavant, et il est très rapide de réalisation des enchainements. Avec un stick arcade, on profitera d'un confort encore accru, les six boutons d'actions étant immédiatement accessibles. Street Fighter oblige, on retrouve tout un tas de techniques surpuissantes (attaque, défense, coup spécial) qui ne se laisseront pas maîtriser par le premier venu, et le rééquilibrage des forces effectués dans cette nouvelle édition réservera bien des surprises aux possesseurs d'Ultra Street Fighter IV (dernier épisode PS4 jusque là).
L'intrigue prend place entre les événements de Street Fighter IV et Street Fighter III. Shadaloo est de retour et a lancé le projet C.H.A.I.N.S, une arme rappelant l'Etoile de la Mort et permettant de détruire des villes. Il sera aidé dans ses plans par M.Bison, bien décidé à conquérir le monde. Charlie Nash est justement ramené à la vie pour éliminer Bison une fois pour toute. Quant à Ryu, il rencontre un guerrier mystérieux nommé Necalli. Les musiques restent assez variées pour leur part, dans la plus pure tradition japonaise (les doublages sont en anglais ou en japonais). PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et l'ensemble s'avère très agréable. Encore en développement, Street Fighter V sera un titre évolutif dans le temps, avec de multiples contenus additionnels attendus au cours des prochains mois. De quoi y rester potentiellement des années,
VERDICT
Si le gameplay de Street Fighter V est irréprochable et gagne en accessibilité dans cet épisode (tant les coups sortent facilement), le contenu est hélas loin d'être à la hauteur, particulièrement en solo (où est le mode Arcade ?!). Nous sommes face à un jeu très prometteur et bien réalisé, mais qui devra patienter plusieurs semaines et l'arrivée des premiers DLC gratuits pour afficher un meilleur visage. La note évoluera elle aussi sans nul doute.