Publié le 14/07/2015 Dans PlayStation 4
La fin du Chevalier Noir.
Dans ce final de la saga Arkham, Batman affronte la menace ultime qui pèse sur la ville qu'il a juré de protéger. L'intrigue se déroule neuf mois après la conclusion de Batman Arkham City. Après la disparition du Joker, la ville de Gotham connaît une ère de paix. Néanmoins, le Dr Jonathan Crane (l'Épouvantail) est de retour et la puissance de son nouvel hallucinogène provoque l'évacuation générale de Gotham. Profitant du chaos ambiant, les plus grands criminels (Harley Quinn, le Pingouin, Double-Face, l'Homme Mystère ou encore Firefly) décident de s'allier pour prendre le contrôle de Gotham. La métropole est alors divisée en quartiers sous leur propres contrôles. Guidé par Oracle, Batman retrouve la trace de l'Épouvantail à l'usine chimique Ace Chemicals. Il découvre une armée menée par le Chevalier d'Arkham, un mercenaire prêt à tout pour se venger du Chevalier Noir. Pour ne rien arranger, lors de l'incident d'Arkham City, le Joker a laissé un petit souvenir à Batman, qui ne manquera pas de s'exprimer durant toute la partie ! C'est une véritable chasse à l'homme qui va débuter dans un épisode finalement assez classique dans sa conception, mais proposant un environnement vraiment glauque. Ponctué par de nombreuses cinématiques, ce qui attire l'œil au lancement de Batman Arkham Knight, c'est sa qualité graphique et la diversité des ses animations qui demeurent toujours au top.
La grande nouveauté de cet épisode vient de l'introduction de la Batmobile qui permet de se déplacer plus rapidement au sein de Gotham, mais aussi de poursuivre les ennemis de l'homme chauve-souris dans des séquences explosives. Le gameplay peut également compter sur le système de combat free flow, plus dynamique que par la passé, et qui permet d'utiliser son environnement. Lorsqu'un ennemi est entouré d'une aura bleue, vous serez en mesure de vous servir d'un élément du décor pour le frapper. Il est parfois possible d'attaquer en duo, Batman croisant un certain nombre d'alliés durant sa quête, tandis que le système de contres a été étoffé. Bien sur vous pouvez toujours enchaîner les combinaisons de coups de poings, pieds, attaques multiples, attaques au sol, etc. Batman bénéficie d'une palette de mouvement assez riche et la fluidité est constante. Les mouvements sont assez bien décomposées, et la jouabilité est maîtrisée au bout de quelques secondes.
Une technique fantastique.
La réalisation technique de ce Batman Arkham Knight est clairement le point fort du jeu, affichant un mélange élégant de gothique et de moderne, très fidèle à la trilogie de Christopher Nolan, et une mise en scène particulièrement spectaculaire. Désormais, le jeu évolue dans une ville ouverte, et Gotham City est un terrain de jeu prodigieux, malgré un manque de vie dans les rues. Chaque quartier affiche une identité très différente et vous pourrez appeler la Batmobile à tout moment pour foncer à vive allure à travers la ville, surtout que les routes sont très larges. Le design signe un sans faute, et se révèle très fidèle à l'œuvre des DC Comics. Mention spéciale aux décors vraiment superbes et à la gestion de l'éclairage globalement efficace. Côté son, la narration et les voix sont celles de la série The Batman, et tout est en français. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, même si la lisibilité n'est pas toujours optimale.
Les musiques contribuent à plonger dans l'ambiance, et on aura plaisir à les écouter pendant la quinzaine d'heures de jeu que propose la campagne principale. De nombreuses activités sont disponibles en marge de la quête principale (cambriolages à stopper, convois à récupérer, pompiers à sauver, défis de l'Homme Mystère, etc), de quoi varier les plaisirs. L'infiltration est également présente, avec l'adjonction de nombreux conduits verticaux permettant de se déplacer tapis dans l'ombre et d'assommer en toute discrétion les ennemis. Pas de multijoueurs à constater dans cet opus, mais ce n'est plus mal, l'expérience de Batman Arkham Origins n'ayant pas été un frein succès.
VERDICT
Batman Arkham Knight conclut avec brio la trilogie de Rocksteady. La réalisation s'avère spectaculaire, la mise en scène d'un grand dynamisme, et l'introduction de la Batmobile est un avantage évident, même si les développeurs ont voulu trop en faire. Arkham Knight tient davantage du blockbuster hollywoodien que du jeu d'auteur. C'est là sa grande force mais aussi sa relative faiblesse, certains fans trouveront ce Batman beaucoup trop rustre et loin de l'image intimiste du personnage dans les comics.
Dans ce final de la saga Arkham, Batman affronte la menace ultime qui pèse sur la ville qu'il a juré de protéger. L'intrigue se déroule neuf mois après la conclusion de Batman Arkham City. Après la disparition du Joker, la ville de Gotham connaît une ère de paix. Néanmoins, le Dr Jonathan Crane (l'Épouvantail) est de retour et la puissance de son nouvel hallucinogène provoque l'évacuation générale de Gotham. Profitant du chaos ambiant, les plus grands criminels (Harley Quinn, le Pingouin, Double-Face, l'Homme Mystère ou encore Firefly) décident de s'allier pour prendre le contrôle de Gotham. La métropole est alors divisée en quartiers sous leur propres contrôles. Guidé par Oracle, Batman retrouve la trace de l'Épouvantail à l'usine chimique Ace Chemicals. Il découvre une armée menée par le Chevalier d'Arkham, un mercenaire prêt à tout pour se venger du Chevalier Noir. Pour ne rien arranger, lors de l'incident d'Arkham City, le Joker a laissé un petit souvenir à Batman, qui ne manquera pas de s'exprimer durant toute la partie ! C'est une véritable chasse à l'homme qui va débuter dans un épisode finalement assez classique dans sa conception, mais proposant un environnement vraiment glauque. Ponctué par de nombreuses cinématiques, ce qui attire l'œil au lancement de Batman Arkham Knight, c'est sa qualité graphique et la diversité des ses animations qui demeurent toujours au top.
La grande nouveauté de cet épisode vient de l'introduction de la Batmobile qui permet de se déplacer plus rapidement au sein de Gotham, mais aussi de poursuivre les ennemis de l'homme chauve-souris dans des séquences explosives. Le gameplay peut également compter sur le système de combat free flow, plus dynamique que par la passé, et qui permet d'utiliser son environnement. Lorsqu'un ennemi est entouré d'une aura bleue, vous serez en mesure de vous servir d'un élément du décor pour le frapper. Il est parfois possible d'attaquer en duo, Batman croisant un certain nombre d'alliés durant sa quête, tandis que le système de contres a été étoffé. Bien sur vous pouvez toujours enchaîner les combinaisons de coups de poings, pieds, attaques multiples, attaques au sol, etc. Batman bénéficie d'une palette de mouvement assez riche et la fluidité est constante. Les mouvements sont assez bien décomposées, et la jouabilité est maîtrisée au bout de quelques secondes.
Une technique fantastique.
La réalisation technique de ce Batman Arkham Knight est clairement le point fort du jeu, affichant un mélange élégant de gothique et de moderne, très fidèle à la trilogie de Christopher Nolan, et une mise en scène particulièrement spectaculaire. Désormais, le jeu évolue dans une ville ouverte, et Gotham City est un terrain de jeu prodigieux, malgré un manque de vie dans les rues. Chaque quartier affiche une identité très différente et vous pourrez appeler la Batmobile à tout moment pour foncer à vive allure à travers la ville, surtout que les routes sont très larges. Le design signe un sans faute, et se révèle très fidèle à l'œuvre des DC Comics. Mention spéciale aux décors vraiment superbes et à la gestion de l'éclairage globalement efficace. Côté son, la narration et les voix sont celles de la série The Batman, et tout est en français. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, même si la lisibilité n'est pas toujours optimale.
Les musiques contribuent à plonger dans l'ambiance, et on aura plaisir à les écouter pendant la quinzaine d'heures de jeu que propose la campagne principale. De nombreuses activités sont disponibles en marge de la quête principale (cambriolages à stopper, convois à récupérer, pompiers à sauver, défis de l'Homme Mystère, etc), de quoi varier les plaisirs. L'infiltration est également présente, avec l'adjonction de nombreux conduits verticaux permettant de se déplacer tapis dans l'ombre et d'assommer en toute discrétion les ennemis. Pas de multijoueurs à constater dans cet opus, mais ce n'est plus mal, l'expérience de Batman Arkham Origins n'ayant pas été un frein succès.
VERDICT
Batman Arkham Knight conclut avec brio la trilogie de Rocksteady. La réalisation s'avère spectaculaire, la mise en scène d'un grand dynamisme, et l'introduction de la Batmobile est un avantage évident, même si les développeurs ont voulu trop en faire. Arkham Knight tient davantage du blockbuster hollywoodien que du jeu d'auteur. C'est là sa grande force mais aussi sa relative faiblesse, certains fans trouveront ce Batman beaucoup trop rustre et loin de l'image intimiste du personnage dans les comics.