Publié le 01/06/2013 Dans PC
Rappel des faits.
Stronghold était apparu sur PC il y a plus de dix ans. Vous y incarniez un seigneur au temps médiéval, et deviez gérer un château fort. Aujourd’hui, le concept reste globalement identique et vous êtes seul maître à bord de votre réussite. Tout n'est pas si facile et vous devrez exploiter vos richesses pour construire une forteresse infranchissable et aller conquérir les terres ennemis avec vos hommes. Mais avant cela, mieux vaut commencer tranquillement et laisser le monde en paix afin de préparer votre futur, car développer ses structures économiques et militaires est toujours un exercice délicat, et l'idéal est donc d'avoir le temps de le faire sans qu'on vienne vous attaquer.
Stronghold 3 présente deux campagnes (militaire ou économique). L'histoire vous est conté à travers une obscure bande dessinée en noir et blanc, racontant l'histoire d'un royaume où le monarchie a été renversée par un usurpateur diabolique. Si le doublage est assez correct, le scénario demeure assez creux, et la mise en scène pas spécialement des plus palpitantes. Dès le départ, la jouabilité apparaît très spéciale. Il est difficile de cibler les ennemis, le curseur de la souris n'en faisant souvent qu'à sa tête, et viser un adversaire situé au cœur d'un groupe est loin d'être une sinécure. Et que dire de l'intelligence artificielle des soldats vous accompagnant, bien souvent irréfléchie, et qui n'hésite pas à se lancer dans des assauts impossibles ? Certes, il est possible de mettre l'IA en mode passive, mais les ennemis n'en feront alors qu'une bouchée.
De profonds changements ?
Stronghold oblige, la construction et la stratégie doivent faire parti des fondamentaux du jeu. En ce sens, le titre apparaît bien vite familier, malgré un système de gestion trop insistant sur les besoins de vos concitoyens, au grand dam de l'évolution de votre château. En outre, il faudra souvent travailler dans des espaces assez confinés, puisque la population réclamera la construction de nouveaux bâtiments encore et encore. Autant dire que votre degré d'initiative fond comme neige au soleil. La version Gold inclut en plus une campagne inédite dite Blackstaff, et proposant quelques heures de jeux additionnels. On retrouve aussi douze sièges historiques qui étaient jusqu'à présent limités aux éditions limitées du jeu, ainsi qu'un mode multijoueur dit couronnement.
Les graphismes du jeu apparaissent très en retard des modèles actuels. Les unités sont basiques et peu inspirés, les structures sont souvent difficile à distinguer l'une de l'autre, et le moteur a vraiment du mal à assurer l'essentiel. Le déplacement des troupes se fait très doucement, et si la maniabilité est relativement convenable, la caméra n'en fait qu'à sa tête, ce qui gêne évidemment la visibilité. Au niveau sonore, ce n'est pas la panacée non plus. Les musiques sont quasiment inexistantes et les bruitages s'avèrent trop discrets.
VERDICT
Stronghold 3 est une suite plutôt étrange. Vraisemblablement, les développeurs n'ont pas su dans quelle direction évoluer, et ils nous livrent une production terriblement datée. Le titre n'est pas si mauvais en soi, mais il accuse juste bien des années de retard sur la concurrence. Cette édition Gold apporte un peu de contenu supplémentaire, histoire d'augmenter la durée de vie, mais ne corrige en rien les problèmes de gameplay.
Stronghold était apparu sur PC il y a plus de dix ans. Vous y incarniez un seigneur au temps médiéval, et deviez gérer un château fort. Aujourd’hui, le concept reste globalement identique et vous êtes seul maître à bord de votre réussite. Tout n'est pas si facile et vous devrez exploiter vos richesses pour construire une forteresse infranchissable et aller conquérir les terres ennemis avec vos hommes. Mais avant cela, mieux vaut commencer tranquillement et laisser le monde en paix afin de préparer votre futur, car développer ses structures économiques et militaires est toujours un exercice délicat, et l'idéal est donc d'avoir le temps de le faire sans qu'on vienne vous attaquer.
Stronghold 3 présente deux campagnes (militaire ou économique). L'histoire vous est conté à travers une obscure bande dessinée en noir et blanc, racontant l'histoire d'un royaume où le monarchie a été renversée par un usurpateur diabolique. Si le doublage est assez correct, le scénario demeure assez creux, et la mise en scène pas spécialement des plus palpitantes. Dès le départ, la jouabilité apparaît très spéciale. Il est difficile de cibler les ennemis, le curseur de la souris n'en faisant souvent qu'à sa tête, et viser un adversaire situé au cœur d'un groupe est loin d'être une sinécure. Et que dire de l'intelligence artificielle des soldats vous accompagnant, bien souvent irréfléchie, et qui n'hésite pas à se lancer dans des assauts impossibles ? Certes, il est possible de mettre l'IA en mode passive, mais les ennemis n'en feront alors qu'une bouchée.
De profonds changements ?
Stronghold oblige, la construction et la stratégie doivent faire parti des fondamentaux du jeu. En ce sens, le titre apparaît bien vite familier, malgré un système de gestion trop insistant sur les besoins de vos concitoyens, au grand dam de l'évolution de votre château. En outre, il faudra souvent travailler dans des espaces assez confinés, puisque la population réclamera la construction de nouveaux bâtiments encore et encore. Autant dire que votre degré d'initiative fond comme neige au soleil. La version Gold inclut en plus une campagne inédite dite Blackstaff, et proposant quelques heures de jeux additionnels. On retrouve aussi douze sièges historiques qui étaient jusqu'à présent limités aux éditions limitées du jeu, ainsi qu'un mode multijoueur dit couronnement.
Les graphismes du jeu apparaissent très en retard des modèles actuels. Les unités sont basiques et peu inspirés, les structures sont souvent difficile à distinguer l'une de l'autre, et le moteur a vraiment du mal à assurer l'essentiel. Le déplacement des troupes se fait très doucement, et si la maniabilité est relativement convenable, la caméra n'en fait qu'à sa tête, ce qui gêne évidemment la visibilité. Au niveau sonore, ce n'est pas la panacée non plus. Les musiques sont quasiment inexistantes et les bruitages s'avèrent trop discrets.
VERDICT
Stronghold 3 est une suite plutôt étrange. Vraisemblablement, les développeurs n'ont pas su dans quelle direction évoluer, et ils nous livrent une production terriblement datée. Le titre n'est pas si mauvais en soi, mais il accuse juste bien des années de retard sur la concurrence. Cette édition Gold apporte un peu de contenu supplémentaire, histoire d'augmenter la durée de vie, mais ne corrige en rien les problèmes de gameplay.