Via un message Twitter, le ministre Vincent Van Quickenborne a annoncé le mercredi 7 avril 2010 que les "Pages Blanches" ne seraient plus distribuées que sur demande expresse à partir d'avril 2011. Depuis mai 2008, de nombreux contacts ont été entrepris entre Truvo et le cabinet du ministre. Au cours de ces contacts, Truvo a systématiquement démontré que le passage d'une approche opt-out à opt-in était tout à fait prématuré pour le marché belge, mais constituait un objectif réaliste à moyen terme. L'annonce du décret ministériel intervient dès lors de façon inattendue et sans concertation avec Truvo. À l'initiative de ce dernier, une réunion urgente a été organisée ce matin entre le cabinet Van Quickenborne et Truvo afin de mieux expliquer ce décret. Pour Truvo, il en ressort que la décision du ministre repose essentiellement sur des considérations environnementales.
Dans le communiqué suivant son message Twitter, le ministre Van Quickenborne justifie sa décision en expliquant qu'elle va annuellement permettre d'épargner 2.800 tonnes de papier, l'équivalent de 38.000 arbres. Ce chiffre ne représente pourtant que moins de 0,1% de la consommation totale de papier par les familles en Belgique. La motivation écologique apparaît très peu fondée. En outre, les chiffres de Truvo indiquent que, chaque mois, 3,1 millions de Belges utilisent leur annuaire des Pages Blanches pour y effectuer une recherche. Il est tout aussi important de noter que seuls 66% des Belges disposent d'un accès Internet: ceci signifie que les 34% restants de la population (ce qui représente plus de trois millions de personnes) ne bénéficient d'aucun accès en ligne aux services de recherche des Pages Blanches.
Le communiqué de presse précise que différents projets-pilotes avec opt-in ont été conduits dans différentes communes. Truvo teste de façon régulière l'usage des Pages Blanches et constate que le public est clairement intéressé de continuer à recevoir l'annuaire téléphonique comme cela a toujours été le cas précédemment. En outre, Truvo constate que le cabinet du ministre pour la Simplification administrative n'apporte aucune réponse quant à la façon pratique dont cette politique opt-in sera organisée, ni quel en sera le coût et qui devra le supporter. “Depuis la soudaine annonce d'hier, nos collaborateurs reçoivent beaucoup de questions de la part de consommateurs inquiets. Chacun veut continuer à recevoir ses Pages Blanches”, déclare Martine Bayens, Managing Director Truvo.
Truvo entend continuer à garantir à sa fidèle clientèle le meilleur service, que ce soit via un annuaire imprimé ou des services de recherche en ligne, selon les préférences de l'utilisateur.
“Notre entreprise est engagée depuis dix ans dans la mutation de l'impression vers le service en ligne et nous avons, dans l'intervalle, évolué vers une entreprise véritablement multimédia avec plus de 50% de notre chiffre d'affaires réalisé par les solutions en ligne. Vu qu'il existe encore aujourd'hui une demande claire pour une édition papier des Pages Blanches, aussi bien de la part des utilisateurs que des annonceurs, Truvo n'entend décevoir personne. Nous continuons à suivre de près les tendances et souhaits des utilisateurs et adaptons nos produits et services à la demande du marché”, précise Martine Bayens.
Truvo s'est engagé dans un programme extrêmement diversifié pour réduire au maximum son empreinte écologique. Ainsi, depuis longtemps, l'entreprise offre aux utilisateurs ne souhaitant plus recevoir l'annuaire la possibilité d'en faire la demande via le site Web.
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