Il était une fois.
L'histoire trouve ses prémices dans le Royaume de Rubenhaut, un endroit assez agité depuis que le Sceau de la porte des Abysses s’est brisé. Les Ténèbres commencent à gagner le monde, et votre objectif sera donc de repousser l'ennemi. A la clé, une récompense de la Reine en personne, mais avant cela, il faudra pénétrer dans le Labyrinthe Dimensionnel, jusqu’aux racines du Mal, et défaire le Seigneur des Abysses. A peine la partie débute t-elle qu'on apprécie l'esthétisme de From the Abyss, rappelant l'époque des consoles 16 bits, Super Nintendo en tête. La 2D proposée est en effet bien réalisée et les environnements vraiment charmants. Le tout baigne dans une ambiance fantaisie du plus bel effet et bien sur, des mélodies toujours dans le ton.
Mais le jeu n'a pas vraiment d'histoire puisqu'on se lancera directement l'action, à traverser les différents abysses. Chacun d'entre eux - des donjons en réalité - est décomposé en trois partie, avec à la clé un boss. Malgré le cadre reculé, les développeurs de Sonic Powered ont varié les décors. Hélas, on constatera également pas mal de passages clonés, les donjons étant générés aléatoirement par la console. Qui plus est, on peut aussi constater de grands défauts dans la concept du jeu. Le premier vient de l'intelligence artificielle bien légère et du principe même du hack'n slash : annihiler tous les ennemis. Force est de constater qu'au bout d'un moment, la monotonie s'installe, un peu comme dans Children of Mana en son temps. Le système de combat n'est pas non plus plus palpitant, le titre étant globalement très facile à accomplir, et il ne faudra qu'une poignée d'heures pour le finir. Le multi-joueur à deux en réseau local est sympathique, bien qu'assez convenue il est vrai.
VERDICT
From the Abyss est un hack'n slash qui admet rapidement ses limites. Le fait que l'aventure ne soit constituée que de missions de combats attire la monotonie, surtout que le jeu est de plus très facile.