Pour cette suite, les développeurs semblent avoir tenu compte des griefs exprimés sur le mode solo du jeu original, ou plutôt de sa faible durée de vie. Outre le fait qu'il est désormais possible de jouer la campagne en coopération, Dawn of War II offre la possibilité d'incarner les Tyranides, seule race de l'univers Warhammer encore inexploitée dans le jeu de Relic, le tout portant une intrigue assez développée, illustrée par diverses cinématiques. Nous sommes au 41ème siècle et une guerre a été déclaré pour le partage des planètes de la galaxie, des ressources et donc de leur survie. Vous pourrez également choisir de jouer avec les Space Marines, les Eldars ou encore les Orks. Précisons d'ailleurs que l'équilibre entre race a naturellement été renforcé et que des nouvelles unités font leur apparition et chaque équipe aura ainsi un allié de poids. N'oublions pas non plus le point fort de Warhammer, son mode multijoueur qui se voit agrémenter de nouvelles cartes.
Techniquement parlant, le jeu tourne sur une nouvelle version du moteur de Company of Heroes et propose un résultat vraiment magnifique, mais aussi gourmand en ressources. L'animation pour sa part se montre plutôt véloce et ne souffre aucunement de l'ajout des nouvelles unités. La jouabilité est très accessible, temps réel oblige, et on n'avancera aisément dans ses combats très addictifs. La gestion des ressources n'est pas l'argument principal de Dawn of War II puisqu'ici c'est surtout l'aspect tactique qui prime, demandant une grande réactivité d'action. Le mode solo occupera un moment et à la mérite d'être jouée de plusieurs points de vue. Le contenu de cette suite s'avère donc satisfaisant, et le multijoueur n'a pas non plus été oublié. Enfin côté son, on retrouve des thèmes très mélodieux.
VERDICT
Warhammer 40.000 : Dawn of War II est une très bonne suite. Elle prolonge agréablement l'expérience originale et se pare d'un mode solo assez convaincant. Le multijoueur est toujours très prenant et a été mieux optimisé. Bref si vous aimez le genre, l'achat risque de s'imposer.