02/12/2025 @ 14:37:55: Windows - Windows 11 consomme de plus en plus de ressources : L'Explorateur Windows absorbe une quantité importante de RAM
Les mises à jour successives de Windows 11 ont davantage provoqué de stress que d'enthousiasme chez les utilisateurs, car elles introduisent généralement plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. Il semble que nous soyons à nouveau confrontés à cette situation. Depuis le lancement de Windows 11, les utilisateurs critiquent régulièrement le nouvel Explorateur de fichiers, pointant du doigt ses performances nettement inférieures à celles de son homologue de Windows 10. Parmi les problèmes les plus fréquemment signalés figurent la lenteur au démarrage, les délais de recherche de fichiers et un temps de latence gênant lors de l'accès au menu contextuel (clic droit). Microsoft a finalement décidé de s'attaquer à ce problème, mais les premiers tests montrent que la modification engendre plus de problèmes que d'avantages. La « solution » de Microsoft s'est avérée être le préchargement de l'Explorateur Windows en mémoire vive au démarrage du système. Cette fonctionnalité était incluse dans la version d'évaluation 26220.7271 (KB5070307) de Windows 11, publiée la semaine dernière. L'objectif était de réduire le temps de démarrage des applications, mais en pratique, il s'agit davantage d'un artifice que d'une véritable amélioration des performances. L'objectif était de réduire le temps de démarrage de l'application, mais en pratique, il s'agit davantage d'une solution de contournement astucieuse que d'une véritable amélioration des performances.
D'après les tests effectués par Windows Latest, le préchargement double la consommation mémoire de l'Explorateur, la faisant passer d'environ 35 Mo à 67 Mo, sans amélioration notable des performances. La navigation dans les dossiers reste lente et les menus contextuels présentent un délai de réponse perceptible. Au quotidien, il est difficile de constater un gain de vitesse significatif, mais celui-ci se fait au prix d'une consommation accrue des ressources système. L'origine des problèmes serait l'interface moderne WinUI/XAML, qui a remplacé les éléments classiques de Windows 10. Cette interface a certes introduit de nouvelles fonctionnalités, comme les onglets, mais a aussi considérablement dégradé les performances. Le résultat est paradoxal : l'outil de base pour la gestion des fichiers est désormais plus lent, malgré son design plus moderne. Bien que quelques dizaines de mégaoctets de RAM supplémentaires ne changent pas grand-chose sur les ordinateurs dotés de 16 Go ou plus, les propriétaires d'ordinateurs portables d'entrée de gamme pourraient ressentir l'impact de cette mise à niveau. Sur les systèmes aux ressources limitées, chaque processus supplémentaire réduit la mémoire disponible pour les autres applications, ce qui peut ralentir davantage l'ensemble du système.
L'annonce de ce « correctif » ne suffira certainement pas à apaiser la communauté Windows 11. Nombre d'utilisateurs réclament depuis longtemps des corrections de bugs existants et des optimisations des composants système essentiels, plutôt que l'ajout de nouvelles fonctionnalités. Cette situation a été exacerbée par les récentes déclarations de Microsoft concernant sa vision d'un « système d'exploitation basé sur des agents », qui ont suscité de vifs débats sur l'avenir de Windows. Pour l'instant, cependant, le problème le plus urgent demeure : l'outil de travail principal reste plus lent qu'il ne le devrait.