Diegem, le 31 janvier 2007 - Les communautés virtuelles comme World of Warcraft et Second Life sont incroyablement populaires. De plus en plus d'internautes créent un personnage virtuel et l'utilisent régulièrement dans des mondes en ligne. Ils peuvent développer leur personnage en acquérant des aptitudes ou en amassant de l'argent ou des biens virtuels. Dans de nombreux cas, ceux-ci sont exprimés dans des monnaies réelles comme les dollars ou les euros. Les hackers ont immédiatement profité de la popularité des communautés virtuelles pour soutirer des informations personnelles au moyen de logiciels espions et ainsi dérober des biens virtuels. Ceux-ci sont ensuite vendus via des sites de vente en ligne comme eBay. C'est un problème en forte croissance, comme le montre l'étude de Trend Micro, Incorporated (TSE: 4704, Nasdaq: TMIC), leader du marché en matière de sécurisation du contenu Internet et des antivirus de réseau. L'entreprise a déjà identifié plus de 3.600 intrusions de logiciels espions liées à des jeux.

Selon Trend Micro, les logiciels espions utilisant la technique du cheval de Troie pour viser des jeux en ligne comme SecondLife, World of Warcraft, Lineage et d'autres du même type, ont toutes les caractéristiques du blanchiment d'argent. Les RMT - Real Money Transaction ou Real Money Trading - sont un élément important du monde du jeu en ligne. Les joueurs de World of Warcraft peuvent ainsi négocier eux-mêmes des objets tels que des armes, des vêtements et même de l'argent. Grâce à des logiciels espions dissimulés dans les communautés virtuelles, les criminels peuvent obtenir les données des comptes personnels des participants sans que ceux-ci s'en rendent compte. Ils s'enregistrent alors, volent les biens virtuels et les proposent à la vente ou les convertissent en argent réel. Il est difficile de poursuivre ces voleurs virtuels car les internautes, à la différence des banques par exemple, déposent rarement plainte pour un vol en ligne.

Trend Micro vous donne cinq conseils pour prévenir le vol en ligne :
1. Assurez-vous que votre antivirus est à jour.
2. Soyez prudent avec les données de votre compte, ne les communiquez pas à n'importe qui.
3. Utilisez éventuellement un scanner web, par exemple celui de Trend Micro.
4. Ne téléchargez pas d'applications ou d'outils qui ne proviennent pas des canaux officiels.
5. Avertissez Trend Micro lorsque vous êtes victime d'un vol en ligne.

Le téléchargement de vidéos en ligne connaît également une popularité croissante. Les sites web qui proposent du contenu vidéo légal ou des fichiers médias, comme YouTube, sont plus visés que les autres par les criminels. Ainsi, Trend Micro remarque de plus en plus souvent des fichiers infectés ou des chevaux de Troie dissimulés dans des codecs. Les codecs sont des logiciels nécessaires pour regarder certains fichiers vidéo. Les internautes qui téléchargent ces codecs infectés peuvent recevoir une énorme quantité de pop-ups ou permettre l'installation de keyloggers sans le savoir. Ceux-ci enregistrent toutes les frappes d'un utilisateur et permettent de voler des mots de passe ou d'autres données confidentielles. Les hackers créent spécialement à cet effet des sites qui ont l'air réels sur lesquels des internautes peuvent télécharger de faux codecs sans s'en rendre compte. En réalité, ils installent des chevaux de Troie ou des keyloggers sur leur ordinateur.

Cinq conseils de Trend Micro pour télécharger des logiciels codec en toute sécurité :
1. N'allez que sur les sites web de codecs conseillés par le lecteur utilisé (par exemple Windows
Mediaplayer).
2. Ne cherchez pas de sites de codecs via des moteurs de recherche comme Google. Les hackers enregistrent
toujours leurs sites web pirates auprès des moteurs de recherche.
3. Installez un bon logiciel pour le filtrage des URL, comme PC-cillin.
4. Utilisez éventuellement un scanner web.
5. Ne téléchargez du contenu ou des fichiers que via des sites web légaux.

À propos de Trend Micro

Trend Micro est le leader du marché des logiciels et des services antivirus pour réseaux et des logiciels de protection du contenu Internet. Son siège mondial est installé à Tokyo et son siège européen à Marlow, Angleterre. Ses produits sont distribués dans le monde entier par des Value Added Resellers et des prestataires de services. Pour tout complément d'information et pour obtenir des versions d'évaluation, rendez-vous sur : http://www.trendmicro.be